La Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique (DGTCP) de Côte d’Ivoire a entrepris le lancement d’un emprunt obligataire par appel public à l’épargne dénommé TPCI 6,00 % 2012-2015. Il s’agit de récolter 60 milliards FCFA par émission de 6 millions d’obligations d’une valeur nominale de 10.000 FCFA chacune. Selon le dossier de presse dont nous avons reçu copie hier, le produit de la présente émission va permettre à l’Etat de financer une partie des investissements prévus dans le budget 2012 et estimés à 620,3 milliards de FCFA en vue de faire face à la reconstruction post-crise et à la lutte contre la pauvreté.
Ceci concerne notamment les infrastructures routières, la politique d`amélioration des transports, les réalisations prévues dans le cadre de la santé ou dans les domaines éducatif et sportif et enfin les chantiers concernant l`amélioration du cadre de vie des Ivoiriens. Les dépenses d’investissement au titre de l’année 2012 concernent principalement les projets suivants : Grands travaux d’investissement : 22 milliards, Construction du 3ème pont d’Abidjan : 8 milliards, Investissement FIMR : 10 milliards, Programme présidentiel d’urgence : 60 milliards, Fonds de développement du vivrier : 1,3 milliard, Fonds d’études : 2 milliards, Autres investissements : 396 milliards FCFA, Echangeur VGE d’Abidjan : 19 milliards, Aménagement du Bassin du Gourou : 5 milliards. Ce qui donne un total de 523,3 milliards FCFA.
Au regard de ce qui précède, il est clair que si Alassane Ouattara cherche 60 milliards FCFA dans la sous-région pour financer «une partie des investissements prévus dans le budget 2012 et estimés à 620,3 milliards», c’est qu’il n’en avait pas. C’est maintenant qu’il en cherche. On comprend mieux pourquoi on n’entend plus le cantique «La Côte d’Ivoire est en chantier» et que des chantiers ouverts se sont vite refermés. Sauf ceux déjà financés sous Laurent Gbagbo. Il faut croiser les doigts pour que l’opération se déroule avec succès. Sinon…
L’autre point à signaler concerne le montant alloué au chapitre «Autres investissements : 396 milliards FCFA». Il rappelle étrangement le chapitre « Divers » qui, en tout logique, ne doit pas être excessif. Or dans le cas présent, les 396 milliards Fcfa représentent plus de la moitié du total des investissements. Ce qui laisse entrevoir des doutes. Pour rassurer les Ivoiriens, il serait mieux de détailler ce fameux «Autres investissements».
J-S Lia
Ceci concerne notamment les infrastructures routières, la politique d`amélioration des transports, les réalisations prévues dans le cadre de la santé ou dans les domaines éducatif et sportif et enfin les chantiers concernant l`amélioration du cadre de vie des Ivoiriens. Les dépenses d’investissement au titre de l’année 2012 concernent principalement les projets suivants : Grands travaux d’investissement : 22 milliards, Construction du 3ème pont d’Abidjan : 8 milliards, Investissement FIMR : 10 milliards, Programme présidentiel d’urgence : 60 milliards, Fonds de développement du vivrier : 1,3 milliard, Fonds d’études : 2 milliards, Autres investissements : 396 milliards FCFA, Echangeur VGE d’Abidjan : 19 milliards, Aménagement du Bassin du Gourou : 5 milliards. Ce qui donne un total de 523,3 milliards FCFA.
Au regard de ce qui précède, il est clair que si Alassane Ouattara cherche 60 milliards FCFA dans la sous-région pour financer «une partie des investissements prévus dans le budget 2012 et estimés à 620,3 milliards», c’est qu’il n’en avait pas. C’est maintenant qu’il en cherche. On comprend mieux pourquoi on n’entend plus le cantique «La Côte d’Ivoire est en chantier» et que des chantiers ouverts se sont vite refermés. Sauf ceux déjà financés sous Laurent Gbagbo. Il faut croiser les doigts pour que l’opération se déroule avec succès. Sinon…
L’autre point à signaler concerne le montant alloué au chapitre «Autres investissements : 396 milliards FCFA». Il rappelle étrangement le chapitre « Divers » qui, en tout logique, ne doit pas être excessif. Or dans le cas présent, les 396 milliards Fcfa représentent plus de la moitié du total des investissements. Ce qui laisse entrevoir des doutes. Pour rassurer les Ivoiriens, il serait mieux de détailler ce fameux «Autres investissements».
J-S Lia