Le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, a pris part aux assemblées annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, à Washington, aux États-Unis. Il était accompagné dans sa mission par le Directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique, Koné Adama et du Directeur national de la Bceao, Jean-Baptiste Aman Ayayé.
Séjour fructueux pour le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby et sa délégation aux assemblées annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale à Washington. L’argentier ivoirien a bien défendu le dossier ivoirien, relatif à l’atteinte du point d’achèvement de l’Initiative en faveur des Pays pauvres très endettés (PPTE). Au cours de son adresse à l’assistance, le jeudi 19 avril 2012, sur le thème: ‘’Côte d’Ivoire: Progrès et défis de l’après crise’’, le ministre Charles Koffi Diby a précisé que la mise en œuvre des réformes structurelles a permis d’anticiper une croissance forte et durable, grâce à des flux d’investissements soutenus. Le n°1 du portefeuille de l’Economie et des Finances a démontré, à Washington, que la Côte d’Ivoire constitue un marché clé en Afrique pour les investisseurs internationaux. La Côte d’Ivoire, a-t-il poursuivi, va enfin tourner la page de plus de dix années de turbulences politiques. Le franchissement du point d’achèvement du PPTE est désormais une réalité. Il sera constaté conjointement par les conseils d’administration du FMI et de la Banque mondiale, sur la base d’une évaluation desdits services en juin. C’est entre 400 et 500 milliards FCFA de ressources que générera, par an, pendant plusieurs années, à la Côte d’Ivoire, le point d’achèvement de l’initiative PPTE. Ces ressources permettront à l’Etat de Côte d’Ivoire d’avoir aussi une marge de manœuvre au niveau de la trésorerie publique. Actuellement, les réflexions sont centrées sur l’après PPTE. C`est-à-dire, la gestion optimale des fonds.
L’après PPTE : De grandes décisions déjà arrêtées
A ce sujet, l’émissaire de l’Etat ivoirien a donné les grandes orientations aux bailleurs de fonds, à Washington. Selon Charles Koffi Diby, le franchissement du point d’achèvement, attendu pour juin prochain, permettra de dégager de nouvelles ressources pour financer l’effort d’investissement, dans le cadre du PND récemment adopté par les autorités. Le taux d’investissement devrait passer de 8,2% du PIB en 2011 à 12% en 2012. Aussi se poursuivra la promotion des investissements privés, grâce à l’amélioration de l’environnement des affaires (bonne gouvernance, justice, concurrence, sécurité des biens et des personnes) et la promotion des partenariats publics-privés. Une fois le point d’achèvement franchi, précise Charles Koffi Diby, les autorités sont déterminées à mener une politique d’endettement prudente, respectant les grands principes du FMI et de la Banque mondiale. «L’endettement extérieur sera principalement réservé aux prêts concessionnels pour financer la politique de développement inclusif du Gouvernement (éducation, santé...) et l’équipement en infrastructures de base. Des ressources publiques pourront également être affectées à des projets d’investissement dans les infrastructures marchandes dans le cadre de Partenariats Public Privé », a promis l’argentier ivoirien au cours des travaux.
Faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent
L’objectif affiché des autorités est d’atteindre une croissance à deux chiffres en 2014 et de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020. Pour atteindre cet objectif, un certain nombre de conditions sont à remplir d’ici à 2015 : mettre en œuvre de manière satisfaisante le programme économique et financier 2012-2014 élaboré avec le FMI et poursuivre les réformes structurelles ; promouvoir une croissance inclusive et renforcer l’accès des populations aux services sociaux ; optimiser la gestion des ressources publiques par une programmation crédible et cohérente des investissements et le maintien d’une politique d’endettement soutenable. Après un brillant travail, la délégation conduite par le ministre Charles Diby rentre au pays en fin de semaine.
BENJAMIN SORO
Séjour fructueux pour le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby et sa délégation aux assemblées annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale à Washington. L’argentier ivoirien a bien défendu le dossier ivoirien, relatif à l’atteinte du point d’achèvement de l’Initiative en faveur des Pays pauvres très endettés (PPTE). Au cours de son adresse à l’assistance, le jeudi 19 avril 2012, sur le thème: ‘’Côte d’Ivoire: Progrès et défis de l’après crise’’, le ministre Charles Koffi Diby a précisé que la mise en œuvre des réformes structurelles a permis d’anticiper une croissance forte et durable, grâce à des flux d’investissements soutenus. Le n°1 du portefeuille de l’Economie et des Finances a démontré, à Washington, que la Côte d’Ivoire constitue un marché clé en Afrique pour les investisseurs internationaux. La Côte d’Ivoire, a-t-il poursuivi, va enfin tourner la page de plus de dix années de turbulences politiques. Le franchissement du point d’achèvement du PPTE est désormais une réalité. Il sera constaté conjointement par les conseils d’administration du FMI et de la Banque mondiale, sur la base d’une évaluation desdits services en juin. C’est entre 400 et 500 milliards FCFA de ressources que générera, par an, pendant plusieurs années, à la Côte d’Ivoire, le point d’achèvement de l’initiative PPTE. Ces ressources permettront à l’Etat de Côte d’Ivoire d’avoir aussi une marge de manœuvre au niveau de la trésorerie publique. Actuellement, les réflexions sont centrées sur l’après PPTE. C`est-à-dire, la gestion optimale des fonds.
L’après PPTE : De grandes décisions déjà arrêtées
A ce sujet, l’émissaire de l’Etat ivoirien a donné les grandes orientations aux bailleurs de fonds, à Washington. Selon Charles Koffi Diby, le franchissement du point d’achèvement, attendu pour juin prochain, permettra de dégager de nouvelles ressources pour financer l’effort d’investissement, dans le cadre du PND récemment adopté par les autorités. Le taux d’investissement devrait passer de 8,2% du PIB en 2011 à 12% en 2012. Aussi se poursuivra la promotion des investissements privés, grâce à l’amélioration de l’environnement des affaires (bonne gouvernance, justice, concurrence, sécurité des biens et des personnes) et la promotion des partenariats publics-privés. Une fois le point d’achèvement franchi, précise Charles Koffi Diby, les autorités sont déterminées à mener une politique d’endettement prudente, respectant les grands principes du FMI et de la Banque mondiale. «L’endettement extérieur sera principalement réservé aux prêts concessionnels pour financer la politique de développement inclusif du Gouvernement (éducation, santé...) et l’équipement en infrastructures de base. Des ressources publiques pourront également être affectées à des projets d’investissement dans les infrastructures marchandes dans le cadre de Partenariats Public Privé », a promis l’argentier ivoirien au cours des travaux.
Faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent
L’objectif affiché des autorités est d’atteindre une croissance à deux chiffres en 2014 et de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020. Pour atteindre cet objectif, un certain nombre de conditions sont à remplir d’ici à 2015 : mettre en œuvre de manière satisfaisante le programme économique et financier 2012-2014 élaboré avec le FMI et poursuivre les réformes structurelles ; promouvoir une croissance inclusive et renforcer l’accès des populations aux services sociaux ; optimiser la gestion des ressources publiques par une programmation crédible et cohérente des investissements et le maintien d’une politique d’endettement soutenable. Après un brillant travail, la délégation conduite par le ministre Charles Diby rentre au pays en fin de semaine.
BENJAMIN SORO