L’Union internationale des télécommunications (Uit) a décidé de célébrer le dernier jeudi d’avril de chaque année, la journée de la femme et de la jeune fille dans le secteur des technologies de l’information et de la communication. Parce que cette organisation a constaté une faible présence des femmes et des jeunes filles dans les métiers des Tic. L’objectif étant de faire profiter à la gent féminine les retombées financières générées par les métiers des Tic. En Côte d’Ivoire, cette journée a été célébrée le jeudi 26 avril par l’Agence des télécommunications de Côte d’Ivoire (Atci) à son siège à Marcory. En prélude à la journée mondiale des Tic qui sera célébrée le 17 mai prochain et dont la part belle sera faite aux femmes. Face aux élèves des lycées des jeunes filles de Yopougon, de Mamie Faitai de Bingerville, de Sainte Marie de Cocody et du collège Notre Dame du Plateau, le Directeur général de l’Atci a montré l’importance des TIC dans la société. «Chères jeunes filles, l’Atci veut vous faire connaître les métiers du secteur des Tic, développer votre culture numérique et vous permettre de nouer des contacts pour votre future carrière», a souligné M. Arthur Aloco. Il s’engage de ce fait à aider toutes les élèves et étudiantes à s’intéresser à ces métiers. C’est pourquoi : «Je prends l’engagement d’étudier la possibilité d’accorder des bourses d’études aux meilleures étudiantes de niveau BAC+4 afin qu’elles puissent poursuivre leurs études», a promis le directeur général de l’Atci. En outre, il entend peser de tout son poids afin que tout projet de développement des Tic prenne en compte les questions de genre de façon globale. Mais surtout l’accès des jeunes filles aux établissements supérieurs spécialisés dans ce secteur d’avenir. Car son plus grand rêve est de voir un jour, une Ivoirienne être citée dans le monde entier à l’instar de Jean Jennigs Bartik, une des premières femmes programmeuses. Qui a conçu l’Electronic numerical integrator and computer (Eniac). Ce secteur est pourvoyeur d’emplois, insiste le directeur général de l’Ecole supérieure africaine des technologies de l’information et de la communication (Esatic). M. Coulibaly Dramane a souligné que ce secteur offre du travail dans tous les domaines d’activités. Il a indiqué aux élèves des établissements invités que l’entrée dans cette école internationale est soumise à un test uniquement réservé aux élèves des séries scientifiques.
Fabrice Tété
Fabrice Tété
