Abidjan – Au nom du Premier ministre ivoirien, le ministre d’Etat Gilbert Kafana Koné a procédé vendredi à l’espace CRAE/UMOA (Plateau, Abidjan), au lancement régional des phases 1B et 1C du Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest lancées (PPAAO/WAAPP).
Lisant le message du chef du gouvernement, Me Ahoussou Kouadio Jeannot, le ministre d’Etat a exprimé sa gratitude à la Banque mondiale, ainsi qu’aux gouvernements d’Espagne et du Japon, pour le financement du Programme à plus de 48 millions de dollars US.
Pour lui, la mise en œuvre du PPAAO/WAAPP dans 13 pays sur les 15 de la CEDEAO induit trois défis majeurs. D’abord le travail en réseau de tous les pays de l’espace CEDEAO, le partage des technologies et l’harmonisation des législations, sous la coordination du CORAF/WECARD.
Ensuite, le retour des partenaires au développement et notamment de la Banque mondiale, dans un secteur aussi sensible que la sécurité alimentaire et la nécessité pour nos pays d’obtenir de réels succès dans les filières si peu organisées des productions alimentaires, avec des résultats tangibles permettant de bénéficier d’une deuxième phase de cinq années.
Le 3ème défi est relatif à l’utilisation dans chaque pays des institutions nationales performantes, pour assurer une coordination technique et fiduciaire du projet, avec des prestataires crédibles, fiables et déterminés.
Auparavant, le ministre de l’Agriculture qui assure la tutelle du PPAAO/WAAPP en Côte d’Ivoire, Coulibaly Mamadou Sangafowa s’est réjoui de ce programme régional qui va permettre au pays de bénéficier de ressources conséquentes pour appuyer les filières des productions alimentaires dans un contexte de crise postélectorale.
Le Programme qui s’exécutera sur toute l’étendue du territoire national touchera au moins 300.000 personnes dont 40% de femmes et permettra d’emblaver au moins 150.000 ha, avec la diffusion des technologies améliorées.
Le PPAAO/WAAPP a été initié par la CEDEAO et mis en œuvre par le CORAF/WECARD qui assure sa coordination régionale. Financé notamment par la Banque mondiale, le Programme qui a une durée de 10 ans (2 X 5ans) porte sur la recherche agricole, la diffusion et le transfert de technologies. Son objectif est d’améliorer la productivité agricole tout en favorisant l’intégration régionale comme instruments de promotion d’une croissance partagée et de réduction de la pauvreté en Afrique de l’Ouest.
Le WAAPP 1A a regroupé le Ghana, le Mali et le Sénégal en 2007. Le WAAPP 1B concerne le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et le Nigeria, depuis le 30 septembre 2010. Le WAAPP 1C comprend le Bénin, le Niger, le Togo, la Gambie et deux pays de l’Union du Fleuve Mano (Liberia et Sierra Leone) depuis mars 2011.
Concernant la Côte d’Ivoire, sept filières sont retenues, à savoir la banane plantain, le manioc, l’igname, le maïs, le riz, le porc et la volaille traditionnelle. A la revue mi-parcours, cette liste pourrait être modifiée de commun accord avec la Banque mondiale et le Gouvernement.
Le projet est mis en œuvre sous l’autorité du ministère de l’Agriculture et sous la supervision du comité de pilotage par le Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricoles (FIRCA) dont le coordonnateur, Dr Angniman Ackah Pierre a profité de l’occasion pour présenter cette agence d’exécution. Des délégations issues des 13 pays concernés (CEDEAO moins Guinée Bissau et Cap Vert) étaient présentes à la cérémonie de lancement, à Abidjan.
Lisant le message du chef du gouvernement, Me Ahoussou Kouadio Jeannot, le ministre d’Etat a exprimé sa gratitude à la Banque mondiale, ainsi qu’aux gouvernements d’Espagne et du Japon, pour le financement du Programme à plus de 48 millions de dollars US.
Pour lui, la mise en œuvre du PPAAO/WAAPP dans 13 pays sur les 15 de la CEDEAO induit trois défis majeurs. D’abord le travail en réseau de tous les pays de l’espace CEDEAO, le partage des technologies et l’harmonisation des législations, sous la coordination du CORAF/WECARD.
Ensuite, le retour des partenaires au développement et notamment de la Banque mondiale, dans un secteur aussi sensible que la sécurité alimentaire et la nécessité pour nos pays d’obtenir de réels succès dans les filières si peu organisées des productions alimentaires, avec des résultats tangibles permettant de bénéficier d’une deuxième phase de cinq années.
Le 3ème défi est relatif à l’utilisation dans chaque pays des institutions nationales performantes, pour assurer une coordination technique et fiduciaire du projet, avec des prestataires crédibles, fiables et déterminés.
Auparavant, le ministre de l’Agriculture qui assure la tutelle du PPAAO/WAAPP en Côte d’Ivoire, Coulibaly Mamadou Sangafowa s’est réjoui de ce programme régional qui va permettre au pays de bénéficier de ressources conséquentes pour appuyer les filières des productions alimentaires dans un contexte de crise postélectorale.
Le Programme qui s’exécutera sur toute l’étendue du territoire national touchera au moins 300.000 personnes dont 40% de femmes et permettra d’emblaver au moins 150.000 ha, avec la diffusion des technologies améliorées.
Le PPAAO/WAAPP a été initié par la CEDEAO et mis en œuvre par le CORAF/WECARD qui assure sa coordination régionale. Financé notamment par la Banque mondiale, le Programme qui a une durée de 10 ans (2 X 5ans) porte sur la recherche agricole, la diffusion et le transfert de technologies. Son objectif est d’améliorer la productivité agricole tout en favorisant l’intégration régionale comme instruments de promotion d’une croissance partagée et de réduction de la pauvreté en Afrique de l’Ouest.
Le WAAPP 1A a regroupé le Ghana, le Mali et le Sénégal en 2007. Le WAAPP 1B concerne le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et le Nigeria, depuis le 30 septembre 2010. Le WAAPP 1C comprend le Bénin, le Niger, le Togo, la Gambie et deux pays de l’Union du Fleuve Mano (Liberia et Sierra Leone) depuis mars 2011.
Concernant la Côte d’Ivoire, sept filières sont retenues, à savoir la banane plantain, le manioc, l’igname, le maïs, le riz, le porc et la volaille traditionnelle. A la revue mi-parcours, cette liste pourrait être modifiée de commun accord avec la Banque mondiale et le Gouvernement.
Le projet est mis en œuvre sous l’autorité du ministère de l’Agriculture et sous la supervision du comité de pilotage par le Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricoles (FIRCA) dont le coordonnateur, Dr Angniman Ackah Pierre a profité de l’occasion pour présenter cette agence d’exécution. Des délégations issues des 13 pays concernés (CEDEAO moins Guinée Bissau et Cap Vert) étaient présentes à la cérémonie de lancement, à Abidjan.
