Dans le cadre de son programme de visite des Aires Protégées, le ministre de l’Environnement et du Développement Durable, Dr Rémi Allah-Kouadio, était les Vendredi 13 et Samedi 14 Avril 2012 au Parc National de Taï, situé dans le Sud-ouest de la Côte d’Ivoire.
Etendu sur une superficie de 536.000 hectares, le Parc National de Taï couvre les départements de Guiglo, Tabou, San-Pedro et Soubré. Il constitue le plus grand bloc intact de forêt ombrophile primaire d’Afrique, avec 98% de forêt primaire et 2% de mosaïques de forêt. Pour se rendre compte de l’état de conservation de ce patrimoine mondial et faire le point de la mise en œuvre des mesures de gestion, le ministre, accompagné des partenaires de la coopération allemande (GIZ) et de la Fondation pour les Chimpanzés Sauvages (WCF), a survolé pendant deux heures de temps ce Parc, grâce à l’appui logistique de l’Onuci. Il a pu en avoir une vue panoramique avec son immense canopée, ses étages de forêt, ainsi que le Mont Niénokoué, véritable site touristique qui culmine à près de 400 mètres d’altitude. Cette activité s’est poursuivie sur le terrain à travers la visite de l’Ecotel Touraco, un réceptif hôtelier en réhabilitation, situé à la périphérie du Parc, une visite pédestre à l’intérieur du Parc et une balade sur la rivière Mouno. Le programme de la visite du ministre a continué avec des échanges avec les gestionnaires, les partenaires, ainsi que les populations riveraines à Djouroutou, localité riveraine au Parc. Ce fut aussi l’occasion, pour Remi Allah-Kouadio, de se rendre compte des mesures riveraines entreprises. Ces microprojets ont pour but de procurer des revenus aux populations et de résoudre la question du braconnage et de la création de plantations au sein du Parc. Au terme de cette visite, le ministre a marqué sa satisfaction devant le bon état de conservation de ce Parc et a annoncé d’importantes mesures pour sa promotion et son aménagement. Rappelons que le Parc National de Taï est composé de plus de 1200 espèces végétales avec environ 200 endémiques à l’Afrique de l’Ouest et renferme aussi une faune riche et diversifiée de plus de 140 espèces de mammifères dont 12 endémiques au Parc National de Taï, dont les plus importantes sont les Chimpanzés, les familles de singe, les hippopotames pygmées, les éléphants, les panthères etc...Sa diversité biologique unique a valu au Parc National de Taï, d’être déclaré Réserve de la Biosphère et inscrit sur la liste du Patrimoine Mondial de l’Unesco.
Olivier Guédé
Etendu sur une superficie de 536.000 hectares, le Parc National de Taï couvre les départements de Guiglo, Tabou, San-Pedro et Soubré. Il constitue le plus grand bloc intact de forêt ombrophile primaire d’Afrique, avec 98% de forêt primaire et 2% de mosaïques de forêt. Pour se rendre compte de l’état de conservation de ce patrimoine mondial et faire le point de la mise en œuvre des mesures de gestion, le ministre, accompagné des partenaires de la coopération allemande (GIZ) et de la Fondation pour les Chimpanzés Sauvages (WCF), a survolé pendant deux heures de temps ce Parc, grâce à l’appui logistique de l’Onuci. Il a pu en avoir une vue panoramique avec son immense canopée, ses étages de forêt, ainsi que le Mont Niénokoué, véritable site touristique qui culmine à près de 400 mètres d’altitude. Cette activité s’est poursuivie sur le terrain à travers la visite de l’Ecotel Touraco, un réceptif hôtelier en réhabilitation, situé à la périphérie du Parc, une visite pédestre à l’intérieur du Parc et une balade sur la rivière Mouno. Le programme de la visite du ministre a continué avec des échanges avec les gestionnaires, les partenaires, ainsi que les populations riveraines à Djouroutou, localité riveraine au Parc. Ce fut aussi l’occasion, pour Remi Allah-Kouadio, de se rendre compte des mesures riveraines entreprises. Ces microprojets ont pour but de procurer des revenus aux populations et de résoudre la question du braconnage et de la création de plantations au sein du Parc. Au terme de cette visite, le ministre a marqué sa satisfaction devant le bon état de conservation de ce Parc et a annoncé d’importantes mesures pour sa promotion et son aménagement. Rappelons que le Parc National de Taï est composé de plus de 1200 espèces végétales avec environ 200 endémiques à l’Afrique de l’Ouest et renferme aussi une faune riche et diversifiée de plus de 140 espèces de mammifères dont 12 endémiques au Parc National de Taï, dont les plus importantes sont les Chimpanzés, les familles de singe, les hippopotames pygmées, les éléphants, les panthères etc...Sa diversité biologique unique a valu au Parc National de Taï, d’être déclaré Réserve de la Biosphère et inscrit sur la liste du Patrimoine Mondial de l’Unesco.
Olivier Guédé