Un évènement, trois positions différentes. Le FPI a démontré le week-end dernier, à Grand-Bassam toute sa difficulté à se déterminer dans le dialogue républicain repris par le gouvernement avec l’ensemble de l’opposition ivoirienne. Après avoir fait planer le doute sur sa participation à ces pourparlers avec les autorités aux fins de la restauration de la confiance, de booster le processus de réconciliation nationale et surtout d’offrir au peuple ivoirien la paix, le parti frontiste a fini par faire le déplacement de la cité balnéaire en tant qu’observateur a précisé son chef de délégation Dano Djédjé, à l’entame des pourparlers le vendredi. Cependant, devant la densité des débats et les questions importantes à l’ordre du jour du conclave, le Front populaire ivoirien de Laurent Gbagbo a reconsidéré sa position pour être participant actif au dialogue républicain. Toute la journée, a précisé le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, la délégation du FPI a pris part aux débats en donnant ses avis sur plusieurs sujets abordés. Ensuite, s’est excusé tard dans la nuit auprès du Premier ministre, Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Ahoussou Jeannot Kouadio, « pour aller préparer sa convention » tenue hier. Alors qu’elle était attendue à la cérémonie de clôture le samedi, la délégation du FPI a donc brillé par son absence. Aucune des cinq personnes présentes le premier jour de l’amorce du dialogue n’a daigné retourner à Bassam.
Conséquence : le communiqué du conclave n’a pas été signé par le parti à la rose. Mais le reste de l’opposition et le gouvernement ont mis cet acte sur le compte d’un incident qui sera rattrapé et qui ne peut en aucun cas, être un frein à la bonne marche du dialogue.
Selon le Premier ministre, les résultats du conclave politique pour l’amorce du dialogue républicain entre gouvernement et opposition traduisent une volonté commune de tourner la page des incompréhensions et de la division afin d’adopter une approche consensuelle et pragmatique dans la gestion des rapports. Le locataire de la ‘’maison blanche’’ du Plateau, tout en se félicitant de la qualité des échanges, a estimé qu’une étincelle vive de l’amour commun pour la Côte d’Ivoire a jailli à Grand-Bassam. « Il nous appartient tous, gouvernement et partis politiques d’opposition, de l’entretenir afin d’en faire une flamme lumineuse de paix et d’espérance qui éclaire toutes les contrées de ce beau pays que nous aimons tous. Nous avons donc un important défi à relever ensemble. Celui de poursuivre dans le même esprit, avec la même détermination et la même énergie, le dialogue républicain entamé à Grand-Bassam», a-t-il recommandé. Selon lui, le dialogue est, en effet, l’arme des forts, les filles et fils de la Côte d’Ivoire ont l’impérieux devoir de privilégier les intérêts de la nation au détriment des ambitions personnelles. «Nous n’avons pas le droit de servir au peuple nos divisions, divergences et querelles interminables. Nous ne devons pas être éternellement opposés sur tout. Il s’agit de la pérennité d’une nation qui a besoin de paix et de sérénité pour se construire », a-t-il estimé. Avant de mettre en garde contre toute tentative de subversion et de déstabilisation. «Le gouvernement a souligné aux partis politiques de l’opposition, qu’il sera ferme sur ces questions», a averti le Premier ministre.
Lacina Ouattara
Conséquence : le communiqué du conclave n’a pas été signé par le parti à la rose. Mais le reste de l’opposition et le gouvernement ont mis cet acte sur le compte d’un incident qui sera rattrapé et qui ne peut en aucun cas, être un frein à la bonne marche du dialogue.
Selon le Premier ministre, les résultats du conclave politique pour l’amorce du dialogue républicain entre gouvernement et opposition traduisent une volonté commune de tourner la page des incompréhensions et de la division afin d’adopter une approche consensuelle et pragmatique dans la gestion des rapports. Le locataire de la ‘’maison blanche’’ du Plateau, tout en se félicitant de la qualité des échanges, a estimé qu’une étincelle vive de l’amour commun pour la Côte d’Ivoire a jailli à Grand-Bassam. « Il nous appartient tous, gouvernement et partis politiques d’opposition, de l’entretenir afin d’en faire une flamme lumineuse de paix et d’espérance qui éclaire toutes les contrées de ce beau pays que nous aimons tous. Nous avons donc un important défi à relever ensemble. Celui de poursuivre dans le même esprit, avec la même détermination et la même énergie, le dialogue républicain entamé à Grand-Bassam», a-t-il recommandé. Selon lui, le dialogue est, en effet, l’arme des forts, les filles et fils de la Côte d’Ivoire ont l’impérieux devoir de privilégier les intérêts de la nation au détriment des ambitions personnelles. «Nous n’avons pas le droit de servir au peuple nos divisions, divergences et querelles interminables. Nous ne devons pas être éternellement opposés sur tout. Il s’agit de la pérennité d’une nation qui a besoin de paix et de sérénité pour se construire », a-t-il estimé. Avant de mettre en garde contre toute tentative de subversion et de déstabilisation. «Le gouvernement a souligné aux partis politiques de l’opposition, qu’il sera ferme sur ces questions», a averti le Premier ministre.
Lacina Ouattara
