Le dialogue relancé par
le gouvernement ivoirien avec l`opposition favorable à Laurent Gbagbo s`est
achevé samedi en l`absence du parti de l`ex-chef de l`Etat, qui avait assisté
aux débats de la veille comme simple "observateur".
Ouvert vendredi matin à Grand-Bassam, ville balnéaire près d`Abidjan, le
"conclave de relance du dialogue politique", destiné à accélérer la
réconciliation après la crise politique meurtrière de 2010-2011, s`est clos
samedi en l`absence de la délégation du Front populaire ivoirien (FPI), parti
de M. Gbagbo, a constaté l`AFP.
Conduite par l`ancien ministre de la Réconciliation nationale Sébastien
Dano Djédjé, elle avait assisté aux travaux vendredi "à titre d`observateur",
indique le communiqué lu samedi à l`issue de la réunion et qu`elle n`a pas
signé.
Le document a été paraphé par le Premier ministre Jeannot Kouadio Ahoussou
et une série de petites formations pro-Gbagbo.
Le FPI aurait préféré un "dialogue direct" entre d`un côté le gouvernement
du président Alassane Ouattara et la coalition qui le soutient, et de l`autre
le FPI et la mouvance pro-Gbagbo, explique le texte.
A l`issue des travaux, un "cadre permanent de dialogue" entre gouvernement
et opposition a été créé et se réunira une fois par trimestre, en vue de
"consolider la paix et la réconciliation", selon le communiqué final.
Les autorités se sont dites prêtes à envisager "au cas par cas" la
libération de personnalités pro-Gbagbo incarcérées depuis la crise,
l`annulation de mandats d`arrêt ou du gel d`avoirs décidés par la justice
ivoirienne, des demandes du FPI.
M. Ouattara avait reçu pour la première fois fin septembre 2011 le camp
Gbagbo mais le dialogue avait vite tourné court.
Le FPI a boycotté les législatives de décembre dernier, protestant
notamment contre la détention de Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril 2011 à
Abidjan après deux semaines de guerre. L`ex-chef de l`Etat est depuis novembre
incarcéré à La Haye par la Cour pénale internationale (CPI), qui le soupçonne
de crimes contre l`humanité.
Des municipales et régionales sont attendues en Côte d`Ivoire courant 2012.
le gouvernement ivoirien avec l`opposition favorable à Laurent Gbagbo s`est
achevé samedi en l`absence du parti de l`ex-chef de l`Etat, qui avait assisté
aux débats de la veille comme simple "observateur".
Ouvert vendredi matin à Grand-Bassam, ville balnéaire près d`Abidjan, le
"conclave de relance du dialogue politique", destiné à accélérer la
réconciliation après la crise politique meurtrière de 2010-2011, s`est clos
samedi en l`absence de la délégation du Front populaire ivoirien (FPI), parti
de M. Gbagbo, a constaté l`AFP.
Conduite par l`ancien ministre de la Réconciliation nationale Sébastien
Dano Djédjé, elle avait assisté aux travaux vendredi "à titre d`observateur",
indique le communiqué lu samedi à l`issue de la réunion et qu`elle n`a pas
signé.
Le document a été paraphé par le Premier ministre Jeannot Kouadio Ahoussou
et une série de petites formations pro-Gbagbo.
Le FPI aurait préféré un "dialogue direct" entre d`un côté le gouvernement
du président Alassane Ouattara et la coalition qui le soutient, et de l`autre
le FPI et la mouvance pro-Gbagbo, explique le texte.
A l`issue des travaux, un "cadre permanent de dialogue" entre gouvernement
et opposition a été créé et se réunira une fois par trimestre, en vue de
"consolider la paix et la réconciliation", selon le communiqué final.
Les autorités se sont dites prêtes à envisager "au cas par cas" la
libération de personnalités pro-Gbagbo incarcérées depuis la crise,
l`annulation de mandats d`arrêt ou du gel d`avoirs décidés par la justice
ivoirienne, des demandes du FPI.
M. Ouattara avait reçu pour la première fois fin septembre 2011 le camp
Gbagbo mais le dialogue avait vite tourné court.
Le FPI a boycotté les législatives de décembre dernier, protestant
notamment contre la détention de Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril 2011 à
Abidjan après deux semaines de guerre. L`ex-chef de l`Etat est depuis novembre
incarcéré à La Haye par la Cour pénale internationale (CPI), qui le soupçonne
de crimes contre l`humanité.
Des municipales et régionales sont attendues en Côte d`Ivoire courant 2012.