« Le PDCI-RDA doit rester le défenseur de toutes les libertés »
Le samedi 29 juin 2013, il nous a été donné de constater que l’accès à la salle de la maison du PDCI-RDA a été refusée aux jeunes du PDCI-RDA qui ont manifesté le désir d’apporter leur soutien à leur Président, Monsieur Kouadio Konan Bertin dit KKB, les empêchant ainsi de jouir de leur droit à la différence, de la liberté d’opinion, de la liberté d’expression dont le PDCI-RDA est le défenseur depuis sa création en 1946.
En effet, au simple motif que ces jeunes venaient prendre le contre-pied d’autres jeunes dans le débat sur la candidature ou non du Président Henri Konan Bédié à la Présidence du PDCI-RDA au prochain congrès du parti, des responsables du PDCI-RDA se disant proches du Président du PDCI-RDA ont refusé l’accès de la salle de réunion à ces jeunes en dépit de l’autorisation de tenir leur réunion que le Secrétaire Général du PDCI-RDA leur a donnée.
Usant de sang-froid, et refusant de tomber dans la provocation, ces jeunes du PDCI-RDA ont dû se résoudre à tenir leur rencontre dans la cour de la maison du PDCI-RDA à Cocody et dire publiquement et librement ce qu’ils avaient à dire, à savoir qu’ils apportaient leur soutien au Président national de la JPDCI, KKB, dans sa croisade pour le respect des textes du PDCI-RDA au XIIe congrès du parti.
Les « Bédiéistes de 2000 », réunis en session ordinaire de leur mouvement le dimanche 30 juin 2013, après avoir entendu le compte-rendu des événements du 29 juin 2013 à la maison du PDCI-RDA à Cocody, tiennent à faire les précisions suivantes.
De l’avis des « Bédiéistes de 2000 »,
1. la décision d’interdire l’accès de la salle aux jeunes du PDCI-RDA favorables aux idées défendues par KKB, ne saurait en aucun cas émaner du Président Henri Konan Bédié, pour la simple raison que lui-même s’est engagé depuis le 30 avril 1994, en devenant pour la première fois Président du PDCI-RDA, de renforcer le PDCI-RDA, notre Grand Parti dans son rôle légendaire de « défenseur, sans faiblesse, des libertés, de toutes les libertés : liberté d’opinion, liberté d’expression entre autres », en continuant « à privilégier le dialogue fraternel…persuadé qu’il y a toujours place pour des échanges fructueux quand il s’agit de l’intérêt supérieur du pays ». Cet engagement ne saurait changé quand il s’agit de débattre dans l’intérêt supérieur du PDCI-RDA.
2. cette décision liberticide ne peut sous aucun prétexte être attribuée au Président Henri Konan Bédié, Président du PDCI-RDA, pour la raison évidente que lui-même a reconnu le 31 décembre 1993 qu’il appartenait à la jeunesse de prendre ses responsabilités, de faire connaître ses idées pour peser sur la décision des adultes en ces termes : « il est anormal que dans un pays où les jeunes de moins de 20 ans représentent la majorité de la population, ceux-ci n’aient, en fait, aucun moyen systématique de faire connaître leur opinion, et de peser en quoi que ce soit sur les décisions des adultes ».
3. cette décision anti-démocratique n’est pas imputable au Président Henri Konan Bédié, Président du PDCI-RDA, parce que lui-même se bat pour que les militants n’aient jamais « l’impression de n’être sollicités que pour cautionner des décisions qui leur échappent ».
Dans ces conditions, les « Bédiéistes de 2000 » se demandent qui a bien pu prendre cette décision à très grand risque, qui consiste finalement à opposer au débat d’idées, l’intolérance, le mépris de l’autre, et la brutalité et l’autoritarisme dans le noir dessein de dénaturer non seulement la philosophie de paix par le dialogue, la tolérance du PDCI-RDA, mais aussi et surtout dégrader l’image et la réputation de démocrate du Président Henri Konan Bédié, Président du PDCI-RDA.
Les « Bédiéistes de 2000 »,
Considérant que « la Politique, ce sont les idées, et que les idées, c’est la politique »,
Considérant que dans le débat sur l’avenir du PDCI-RDA, « il n’y a pas de vérité absolue » et que « par conséquent nul ne peut imposer à autrui sa vérité »,
Conscients que seuls, la tolérance, le respect du droit à la différence, le respect des libertés, et le refus de l’opportunisme et de l’égoïsme peuvent conduire le PDCI-RDA à relever les défis des temps nouveaux,
a) Dénoncent et condamnent fermement cette décision qui est loin de servir les intérêts du PDCI-RDA,
b) Invitent les militants à s’inscrire dans la pratique d’une démocratie apaisée à l’intérieur du PDCI-RDA pendant les travaux préparatoires du XIIe Congrès, pendant et après les assises du XIIe Congrès du Parti, pour la simple raison qu’il s’agit d’inventer le destin du PDCI-RDA, et que le PDCI-RDA, c’est nous tous sans exclusion.
c) Encouragent les jeunes du PDCI-RDA à vivre leur attachement au PDCI-RDA, en faisant connaître, bien entendu dans le respect de la dignité humaine, leurs différences, leurs avis, leurs opinions, leurs certitudes, leurs inquiétudes, leurs suggestions, à travers des mobilisations pacifiques afin de peser sur les décisions qui seront prises à l’occasion du XIIe Congrès.
d) Prient le Président Henri Konan Bédié, Président du PDCI-RDA, de peser de tout son poids et d’user de toute son influence, pour mettre fin aux menaces, aux intimidations, que font peser depuis un certain temps, « les extrémistes et autres conservateurs patentés » se découvrant enfin « partisans du président Bédié » sur ceux qui ne pensent pas comme eux, afin de donner libre cours au débat d’idées, à l’occasion des travaux préparatoires du XIIe Congrès, car, dans le nouveau projet de « Renouveau, de Rajeunissement et de Renaissance du PDCI-RDA », seul le débat contradictoire sur l’avenir de tous les organes sans exception du PDCI-RDA peut le protéger contre « la sclérose, l’immobilisme et le conservatisme inhibiteur ».
e) Réaffirment leur détermination et leur volonté de « conquérir et de contrôler » le PDCI-RDA à l’occasion du XIIe congrès dans le respect des textes du Parti pour répondre présents à l’invitation que le Parti leur lance à travers le thème de son XIIe Congrès : Renouveau, Rajeunissement, Renaissance.
f) Renouvellent leur soutien à KKB et l’encouragent à expliquer la noble ambition des « Bédiéistes de 2000 » d’élever le Président Henri Konan Bédié au rang d’icône nationale en lui demandant de s’abstenir volontiers d’être candidat à la présidence du XIIe Congrès du PDCI-RDA, afin de se consacrer à son rôle de recours et de caution morale, pour le grand bonheur de l’immense majorité des militants du PDCI-RDA en particulier et des citoyens ivoiriens en général.
Fait à Abidjan, le 30 Juin 2013
Les « Bédiéistes de 2000 ».
Le samedi 29 juin 2013, il nous a été donné de constater que l’accès à la salle de la maison du PDCI-RDA a été refusée aux jeunes du PDCI-RDA qui ont manifesté le désir d’apporter leur soutien à leur Président, Monsieur Kouadio Konan Bertin dit KKB, les empêchant ainsi de jouir de leur droit à la différence, de la liberté d’opinion, de la liberté d’expression dont le PDCI-RDA est le défenseur depuis sa création en 1946.
En effet, au simple motif que ces jeunes venaient prendre le contre-pied d’autres jeunes dans le débat sur la candidature ou non du Président Henri Konan Bédié à la Présidence du PDCI-RDA au prochain congrès du parti, des responsables du PDCI-RDA se disant proches du Président du PDCI-RDA ont refusé l’accès de la salle de réunion à ces jeunes en dépit de l’autorisation de tenir leur réunion que le Secrétaire Général du PDCI-RDA leur a donnée.
Usant de sang-froid, et refusant de tomber dans la provocation, ces jeunes du PDCI-RDA ont dû se résoudre à tenir leur rencontre dans la cour de la maison du PDCI-RDA à Cocody et dire publiquement et librement ce qu’ils avaient à dire, à savoir qu’ils apportaient leur soutien au Président national de la JPDCI, KKB, dans sa croisade pour le respect des textes du PDCI-RDA au XIIe congrès du parti.
Les « Bédiéistes de 2000 », réunis en session ordinaire de leur mouvement le dimanche 30 juin 2013, après avoir entendu le compte-rendu des événements du 29 juin 2013 à la maison du PDCI-RDA à Cocody, tiennent à faire les précisions suivantes.
De l’avis des « Bédiéistes de 2000 »,
1. la décision d’interdire l’accès de la salle aux jeunes du PDCI-RDA favorables aux idées défendues par KKB, ne saurait en aucun cas émaner du Président Henri Konan Bédié, pour la simple raison que lui-même s’est engagé depuis le 30 avril 1994, en devenant pour la première fois Président du PDCI-RDA, de renforcer le PDCI-RDA, notre Grand Parti dans son rôle légendaire de « défenseur, sans faiblesse, des libertés, de toutes les libertés : liberté d’opinion, liberté d’expression entre autres », en continuant « à privilégier le dialogue fraternel…persuadé qu’il y a toujours place pour des échanges fructueux quand il s’agit de l’intérêt supérieur du pays ». Cet engagement ne saurait changé quand il s’agit de débattre dans l’intérêt supérieur du PDCI-RDA.
2. cette décision liberticide ne peut sous aucun prétexte être attribuée au Président Henri Konan Bédié, Président du PDCI-RDA, pour la raison évidente que lui-même a reconnu le 31 décembre 1993 qu’il appartenait à la jeunesse de prendre ses responsabilités, de faire connaître ses idées pour peser sur la décision des adultes en ces termes : « il est anormal que dans un pays où les jeunes de moins de 20 ans représentent la majorité de la population, ceux-ci n’aient, en fait, aucun moyen systématique de faire connaître leur opinion, et de peser en quoi que ce soit sur les décisions des adultes ».
3. cette décision anti-démocratique n’est pas imputable au Président Henri Konan Bédié, Président du PDCI-RDA, parce que lui-même se bat pour que les militants n’aient jamais « l’impression de n’être sollicités que pour cautionner des décisions qui leur échappent ».
Dans ces conditions, les « Bédiéistes de 2000 » se demandent qui a bien pu prendre cette décision à très grand risque, qui consiste finalement à opposer au débat d’idées, l’intolérance, le mépris de l’autre, et la brutalité et l’autoritarisme dans le noir dessein de dénaturer non seulement la philosophie de paix par le dialogue, la tolérance du PDCI-RDA, mais aussi et surtout dégrader l’image et la réputation de démocrate du Président Henri Konan Bédié, Président du PDCI-RDA.
Les « Bédiéistes de 2000 »,
Considérant que « la Politique, ce sont les idées, et que les idées, c’est la politique »,
Considérant que dans le débat sur l’avenir du PDCI-RDA, « il n’y a pas de vérité absolue » et que « par conséquent nul ne peut imposer à autrui sa vérité »,
Conscients que seuls, la tolérance, le respect du droit à la différence, le respect des libertés, et le refus de l’opportunisme et de l’égoïsme peuvent conduire le PDCI-RDA à relever les défis des temps nouveaux,
a) Dénoncent et condamnent fermement cette décision qui est loin de servir les intérêts du PDCI-RDA,
b) Invitent les militants à s’inscrire dans la pratique d’une démocratie apaisée à l’intérieur du PDCI-RDA pendant les travaux préparatoires du XIIe Congrès, pendant et après les assises du XIIe Congrès du Parti, pour la simple raison qu’il s’agit d’inventer le destin du PDCI-RDA, et que le PDCI-RDA, c’est nous tous sans exclusion.
c) Encouragent les jeunes du PDCI-RDA à vivre leur attachement au PDCI-RDA, en faisant connaître, bien entendu dans le respect de la dignité humaine, leurs différences, leurs avis, leurs opinions, leurs certitudes, leurs inquiétudes, leurs suggestions, à travers des mobilisations pacifiques afin de peser sur les décisions qui seront prises à l’occasion du XIIe Congrès.
d) Prient le Président Henri Konan Bédié, Président du PDCI-RDA, de peser de tout son poids et d’user de toute son influence, pour mettre fin aux menaces, aux intimidations, que font peser depuis un certain temps, « les extrémistes et autres conservateurs patentés » se découvrant enfin « partisans du président Bédié » sur ceux qui ne pensent pas comme eux, afin de donner libre cours au débat d’idées, à l’occasion des travaux préparatoires du XIIe Congrès, car, dans le nouveau projet de « Renouveau, de Rajeunissement et de Renaissance du PDCI-RDA », seul le débat contradictoire sur l’avenir de tous les organes sans exception du PDCI-RDA peut le protéger contre « la sclérose, l’immobilisme et le conservatisme inhibiteur ».
e) Réaffirment leur détermination et leur volonté de « conquérir et de contrôler » le PDCI-RDA à l’occasion du XIIe congrès dans le respect des textes du Parti pour répondre présents à l’invitation que le Parti leur lance à travers le thème de son XIIe Congrès : Renouveau, Rajeunissement, Renaissance.
f) Renouvellent leur soutien à KKB et l’encouragent à expliquer la noble ambition des « Bédiéistes de 2000 » d’élever le Président Henri Konan Bédié au rang d’icône nationale en lui demandant de s’abstenir volontiers d’être candidat à la présidence du XIIe Congrès du PDCI-RDA, afin de se consacrer à son rôle de recours et de caution morale, pour le grand bonheur de l’immense majorité des militants du PDCI-RDA en particulier et des citoyens ivoiriens en général.
Fait à Abidjan, le 30 Juin 2013
Les « Bédiéistes de 2000 ».