Le Premier ministre, chef du gouvernement, est un homme ouvert, un adepte du dialogue et de la concertation. Hier, devant les acteurs du monde du travail réunis du 1er mai, Me Jeannot Ahoussou-Kouadio a réaffirmé la volonté de son gouvernement de ne point mépriser les artisans de la croissance et du développement que sont les travailleurs du secteur public et les salariés du privé mais au contraire de formaliser avec ces acteurs essentiels un cadre de discussion permanente. Ainsi après le dialogue républicain qu’il vient d’initier pour traiter le lourd contentieux politique consécutif à la crise post-électorale, le Premier ministre a décidé, hier, de créer "un forum social", un cadre d’échange qui va permettre de revitaliser le dialogue social, traiter en profondeur les problèmes auxquels sont confrontés les travailleurs, leurs revendications. Désormais, centrales syndicales et gouvernement vont se parler tous les jours. On n’attendra plus une grève ou une menace de grève pour jouer au pompier. Il faut anticiper, prévenir. Parce que ce gouvernement n’a rien à cacher. Il travaille pour le bonheur des travailleurs, le pays sort d’une épreuve difficile, les perspectives sont bonnes. Mais Ahoussou a tenu à rappeler aux travailleurs que la "Côte d’Ivoire est encore convalescente". C’est pourquoi tout en reconnaissant le droit légitime à la grève, il a recommandé aux travailleurs que cette arme doit être l’ultima ratio regum c’est-à-dire le dernier argument du roi. Car, il faut éviter de compromettre les efforts déployés par tous les Ivoiriens pour revenir à la normalité.
Ce nouveau discours, ce nouveau contrat social passe, selon le 1er Ministre, par la renégociation des engagements pris de manière un peu inconsidérée par le régime Gbagbo en 2009 et "procéder au renouvellement du protocole d’accord portant trêve sociale".
La vérité c’est que le gouvernement entend faire, pour les travailleurs, ce qui est réalisable.
Il ne s’agit pas de prendre des engagements qui pourraient déstabiliser l’équilibre financier d’un Etat qui se remet de la crise aigüe de 2011. Mais tenir un discours de vérité et surtout responsable aux travailleurs. Une autre marque distinctive d’un Premier ministre plutôt pragmatique et soucieux d’avancer.
Akwaba Saint-Clair
Ce nouveau discours, ce nouveau contrat social passe, selon le 1er Ministre, par la renégociation des engagements pris de manière un peu inconsidérée par le régime Gbagbo en 2009 et "procéder au renouvellement du protocole d’accord portant trêve sociale".
La vérité c’est que le gouvernement entend faire, pour les travailleurs, ce qui est réalisable.
Il ne s’agit pas de prendre des engagements qui pourraient déstabiliser l’équilibre financier d’un Etat qui se remet de la crise aigüe de 2011. Mais tenir un discours de vérité et surtout responsable aux travailleurs. Une autre marque distinctive d’un Premier ministre plutôt pragmatique et soucieux d’avancer.
Akwaba Saint-Clair