La célébration de la fête du travail hier, mardi 1 mai a été l’occasion pour les membres de la CGT-CI de faire le bilan de leur activités et de réfléchir sur le thème : Face aux problèmes actuels des travailleurs, quelles réponses syndicales ?
« Les travailleurs de Côte d’Ivoire sont victimes d’une véritable catastrophe sociale », c’est le constat qu’a fait Sibahi Kouadio, secrétaire général de la CGT-CI hier, au groupe scolaire Jean Delafosse d’Adjamé. En effet, avec la fin de la crise postélectorale les travailleurs ont espéré une amélioration substantielle de leurs conditions sociales. Mais 12 mois, après la fin de la crise a-t-il indiqué, ils continuent de broyer du noir. « Nous sommes soumis au rouleau compresseur du chômage technique et des licenciements arbitraires », a relevé Sibahi Kouadio. Pour lui, ces mesures actuelles de chômage technique sont la conséquence de l’adhésion pleine et entière des gouvernants ivoiriens à la mondialisation de l’économie ‘’néolibérale’’ et subséquemment à la dérèglementation du marché du travail. « Les décisions du gouvernement ne respectent aucunement les dispositions légales contenues dans le code du travail et la convention collective interprofessionnelle », a-t-il soutenu. La solution selon le secrétaire général de la CGT-CI se trouve, entre les mains des fonctionnaires. Il propose entre autres, que ceux-ci prennent conscience de leur condition d’exploités et d’opprimés par le gouvernement et le patronat, d’autre part, il les a exhorté à cesser d’être de simples spectateurs de la vie sociopolitique nationale, à éviter de s’en remettre à des ‘’sauveurs suprêmes ou à des messies syndicaux’’, « faites la promotion du syndicalisme révolutionnaire », a-t-il conseillé. En outre Sibahi Kouadio a invité ses camarades syndicalistes à s’insurger contre les mesures antisociales de l’IPPTE (initiative pour pays pauvres très endettés).
Car selon lui, contrairement à ce que veut faire croire le gouvernement, le but inavoué de cette initiative est d’accentuer la pauvreté des travailleurs. « Le gouvernement et le patronat ne vont pas nous réveiller de notre profond coma pour nous dire l’économie est maintenant en bonne santé, réveillons-nous et levons-nous pour revendiquer », a-t-il lancé.
P.T
Photo Sibahi Kouadio, secrétaire général de la CGT-CI
« Les travailleurs de Côte d’Ivoire sont victimes d’une véritable catastrophe sociale », c’est le constat qu’a fait Sibahi Kouadio, secrétaire général de la CGT-CI hier, au groupe scolaire Jean Delafosse d’Adjamé. En effet, avec la fin de la crise postélectorale les travailleurs ont espéré une amélioration substantielle de leurs conditions sociales. Mais 12 mois, après la fin de la crise a-t-il indiqué, ils continuent de broyer du noir. « Nous sommes soumis au rouleau compresseur du chômage technique et des licenciements arbitraires », a relevé Sibahi Kouadio. Pour lui, ces mesures actuelles de chômage technique sont la conséquence de l’adhésion pleine et entière des gouvernants ivoiriens à la mondialisation de l’économie ‘’néolibérale’’ et subséquemment à la dérèglementation du marché du travail. « Les décisions du gouvernement ne respectent aucunement les dispositions légales contenues dans le code du travail et la convention collective interprofessionnelle », a-t-il soutenu. La solution selon le secrétaire général de la CGT-CI se trouve, entre les mains des fonctionnaires. Il propose entre autres, que ceux-ci prennent conscience de leur condition d’exploités et d’opprimés par le gouvernement et le patronat, d’autre part, il les a exhorté à cesser d’être de simples spectateurs de la vie sociopolitique nationale, à éviter de s’en remettre à des ‘’sauveurs suprêmes ou à des messies syndicaux’’, « faites la promotion du syndicalisme révolutionnaire », a-t-il conseillé. En outre Sibahi Kouadio a invité ses camarades syndicalistes à s’insurger contre les mesures antisociales de l’IPPTE (initiative pour pays pauvres très endettés).
Car selon lui, contrairement à ce que veut faire croire le gouvernement, le but inavoué de cette initiative est d’accentuer la pauvreté des travailleurs. « Le gouvernement et le patronat ne vont pas nous réveiller de notre profond coma pour nous dire l’économie est maintenant en bonne santé, réveillons-nous et levons-nous pour revendiquer », a-t-il lancé.
P.T
Photo Sibahi Kouadio, secrétaire général de la CGT-CI
