Les syndicats de base de la Fédération des syndicats autonomes de Côte d’Ivoire (Fesaci) ont commémoré hier, à leur siège, à la Riviera Bonoumin, la fête du travail. Saisissant cette opportunité pour poser un certain nombre de revendications au gouvernement. Il s’agit notamment de l’arrêt des licenciements abusifs, le respect des libertés syndicales, la sécurisation des sites de travail, l’ouverture des universités aux dates indiquées et l’application du nouveau taux du Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG). Le secrétaire général de la fédération, Traoré Dohia Mamadou, a invité ses camarades syndicalistes à avoir une pensée pour les travailleurs victimes de licenciement. Surtout ceux de la Sotra, du Port et de la Rti. Il a souhaité que leur droit soit respecté pour une meilleure reconversion. Traoré Dohia est ensuite revenu sur les derniers changements survenus à la tête de la Mugef-ci. « Nous pensons que le mode de gestion à la Mugef-ci avait démontré toutes ses limites et qu’il convenait de le repenser. L’immixtion des pouvoirs publics dans ce qui peut être vu comme une affaire privée, nous apparaît judicieuse. Il est important que nous, en tant que leaders syndicaux, nous nous mettions en cause. Car aucune entreprise crédible ne peut se gérer avec autant de bruits et de conflits d’intérêt, comme ce fut le cas ces derniers temps. C’est le moment plus que jamais de privilégier uniquement la question de couverture médicale des fonctionnaires et agents de l’Etat, à l’exclusion de toute autre considération », a indiqué le secrétaire général de la Fesaci. Avant de souhaiter que la promesse du gouvernement, de restituer dans un délai donné la mutuelle à ses ayant-droit statutaires, soit respectée.
Soumba.O (Stagiaire)
Soumba.O (Stagiaire)