Le ministre d’Etat, ministre de l’Emploi, des Affaires Sociales et de la Solidarité a reçu à leur demande, la Confédération des syndicats des fonctionnaires de Côte d’Ivoire. La rencontre qui s’est déroulée le mercredi 2 mai 2012 au cabinet de M. Gilbert Kafana Koné a été l’occasion pour le ministre de faire le point sur les dernières évolutions dans l’affaire de la Mutuelle générale des fonctionnaires de Côte d’Ivoire (Mugefci).
Après avoir rappelé les raisons qui ont amené l’Etat à mettre fin au mandat de l’ancienne équipe conduite par M. Hollande N’Da. A savoir les imbroglios juridiques, la manifestation évidente de l’ancienne équipe de rester en place sans aller aux élections, la gestion plus que calamiteuse, le ministre Kafana Koné a indiqué qu’une telle situation ne pouvait continuer à prospérer. Selon lui, il est temps de réglementer la Mugefci conformément aux textes de l’Uemoa. Cela veut dire : composer la Mugefci de personnes physiques et morales (groupe de personnes qui cotisent), libérer la structure des groupes d’influence. « Les dysfonctionnements tels que la politique de quota, les charges qui sont de plus de 45% alors qu’en la pratique, c’est 15% qui est la norme, sans parler des primes exorbitantes reversées aux syndicats, qui ont atteint plus d’1 milliard en 3 ans, sont des manquements qui ont éloigné les adhérents de la Mugefci », s’est inquiété le ministre. Pour lui, il est incompréhensible que des fonctionnaires continuent d’être coupés sans bénéficier des avantages liés à la mutuelle. « La politique des quotas va progressivement prendre fin. Nous allons mettre de l’ordre », a-t-il prévenu. Quant à M. Tapé Djédjé Apollinaire, SG de la Confédération, il a salué les mesures prises par le ministre et plaidé pour que les fonctionnaires qui sont ceux-là mêmes qui cotisent, puissent être majoritaires dans les instances de décisions et de directions de la nouvelle mutuelle qui se met en place. Une demande acceptée par le ministre qui a simplement prévenu qu’on pourra diriger la Mugefci en tant que fonctionnaire, mais plus sous le mandat de syndicaliste conformément avec les textes en préparation. Il a, aussi indiqué pour finir, qu’un audit de 82 millions de FCFA à la charge de l’Etat, était en cours pour faire la lumière sur les finances de la Mugefci.
Olivier Guédé
Après avoir rappelé les raisons qui ont amené l’Etat à mettre fin au mandat de l’ancienne équipe conduite par M. Hollande N’Da. A savoir les imbroglios juridiques, la manifestation évidente de l’ancienne équipe de rester en place sans aller aux élections, la gestion plus que calamiteuse, le ministre Kafana Koné a indiqué qu’une telle situation ne pouvait continuer à prospérer. Selon lui, il est temps de réglementer la Mugefci conformément aux textes de l’Uemoa. Cela veut dire : composer la Mugefci de personnes physiques et morales (groupe de personnes qui cotisent), libérer la structure des groupes d’influence. « Les dysfonctionnements tels que la politique de quota, les charges qui sont de plus de 45% alors qu’en la pratique, c’est 15% qui est la norme, sans parler des primes exorbitantes reversées aux syndicats, qui ont atteint plus d’1 milliard en 3 ans, sont des manquements qui ont éloigné les adhérents de la Mugefci », s’est inquiété le ministre. Pour lui, il est incompréhensible que des fonctionnaires continuent d’être coupés sans bénéficier des avantages liés à la mutuelle. « La politique des quotas va progressivement prendre fin. Nous allons mettre de l’ordre », a-t-il prévenu. Quant à M. Tapé Djédjé Apollinaire, SG de la Confédération, il a salué les mesures prises par le ministre et plaidé pour que les fonctionnaires qui sont ceux-là mêmes qui cotisent, puissent être majoritaires dans les instances de décisions et de directions de la nouvelle mutuelle qui se met en place. Une demande acceptée par le ministre qui a simplement prévenu qu’on pourra diriger la Mugefci en tant que fonctionnaire, mais plus sous le mandat de syndicaliste conformément avec les textes en préparation. Il a, aussi indiqué pour finir, qu’un audit de 82 millions de FCFA à la charge de l’Etat, était en cours pour faire la lumière sur les finances de la Mugefci.
Olivier Guédé