Aujourd’hui se déroule la 2ème étape de la caravane ophtalmologique de la Children Of Africa. A mi-journée de cet événement, quel bilan pouvez-vous faire ?
Merci, à mi-journée, les enregistrements se passent très bien. Comme vous le savez les mères restent toujours près de leurs enfants. Elles sont très mobilisées pour les soins que nous donnons gratuitement aux leurs enfants. Et donc ce qui fait que là où se trouve le rang des mamans, il y a un peu de brouille. Mais on arrive toujours à canaliser. En plus nous avons mieux organisé cette fois-ci en compartimentant les enfants de 0 à 5ans, les enfants de 05 à 10 ans et les enfants de 10 à 15 ans. Cette stratégie nous permet une certaine fluidité au niveau des files d’attentes. C’est un peu avec les mères que nous avons un peu de difficultés parce qu’elles accompagnent toujours les enfants. Et ce n’est pas facile de les faire patienter. Tout se passe bien pour l’instant. Vous avez vu que tout est fluide. Tous les médecins sont en place, aujourd’hui, toutes les équipes sont au travail.
Vous devez consulter gratuitement combien d’enfants aujourd’hui ?
Nous consultons par jour 1.000 enfants. A Koumassi, place Inch Allah, nous aurons à dépister gratuitement 1.000 enfants. La dernière fois (l’étape de Treichville, place Ernesto Djédjé, ndlr) nous étions à 94 % du taux d’atteinte de notre objectif. Aujourd’hui nous espérons dépasser ce niveau pour rattraper peut-être les 6 % qui restaient.
Est-ce qu’on peut avoir une idée du nombre d’enfants auscultés ?
Ce n’est pas l’auscultation, c’est le dépistage d’abord. Quand je regardais sur les fiches tout à l’heure par cahier, on se trouvait autour de 200 enfants. Ce n’est que la mi-journée, mais sur les 3 box d’enregistrement, je pense que si on doit repartir en trois, ça fait 350 enfants. Les médecins sont pratiquement tous à près de 50 % de leur objectif. Ce qui nous rassure.
Est-ce qu’il y a des cas qui nécessitent une intervention chirurgicale ?
Effectivement, il y a des cas qui nécessitent une intervention chirurgicale. Mais ce sont les médecins qui apprécient. Nous soignons pour guérir et pour donner la vue. Nous sommes une fondation. Nous vivons de dons. Et bien évidemment, nous allons à notre rythme ce qui fait qu’on ne s’engage pas dans toutes les interventions chirurgicales. Si une intervention chirurgicale peut permettre de recouvrer la vue à un enfant, nous n’allons pas hésiter. En tout état de cause, ce sont les médecins agrées par la Fondation, qui s’occupent de cela et qui décident en toute conscience professionnelle.
Est-ce que dans ce cas précis, il y a eu une procédure spéciale à suivre ?
Nous sommes déjà en contact avec les praticiens, les cliniciens, et donc les dossiers leurs sont adressés directement par notre service social. C’est ce service qui fait le suivi. Et adresse la prise en charge. A ce niveau, tout est gratuit. Nous accompagnons les familles comme nous pouvons dans les limites de notre possibilité. On a eu quelques cas que les médecins suivent. Le retard de la prise en charge vient du fait que tous les médecins se trouvent actuellement à leur congrès. Mais il prend fin bientôt. Quand ils seront de retour, le Professeur Fanny Adama (responsable de la société d’ophtalmologie de Côte d’Ivoire, ndlr) et ses collaborateurs pourront bien organiser ce volet.
Quels sont les cas des interventions ?
Je ne peux pas vous dire le nombre exact, je sais simplement qu’on n’a des cas de cataracte, des cas d’amétropie congénitales. Mais ce sont les spécialistes qui peuvent se prononcer sur ces questions. Mais nous avons dépisté une dizaine de cas compliqués. Par exemple, un enfant qui a une affection congénitale, il faut nécessairement un spécialiste pour se prononcer. En l’opérant, est-ce que l’enfant recouvrira le vue ? Autant de questions qui nécessitent une réponse préalable. Il y a des cas très compliqués. Mais qui ont déjà été opérés. La question que les spécialistes se posent, c’est pourquoi l’opération n’a pas réussi ? C’est pourquoi la Fondation par mesure de prudence confie tous ces aspects à des cabinets de spécialistes agréés.
Après l’étape de la place Inch Allah, quel quartier de Koumassi accueillera la caravane ?
Nous avons opté pour deux jours de consultations pour l’étape de Koumassi en raison de sa population et de son étendu. Le samedi 05 Mai 2012, nous serons au quartier Zoé Bruno. Nous allons dans les quartiers précaires pour réduite les questions d’accès et les coûts de transport des populations.
Avez-vous un appel à lancer à l’endroit des populations ces quartiers ?
Nous disons tout simplement à toutes la population de Koumassi, à tous les enfants, à toutes les mamans dont les enfants souffrent d’infection et d’affection ophtalmologique, que le quartier Zoué Bruno est la prochaine étape de la caravane ophtalmologique de la Fondation Children Of Africa. Il n y a pas de discrimination. Tout le monde sera reçu. Toutes les mamans peuvent venir. En tout cas nous voulons saluer leur discipline, nous voulons encore leur dire merci pour tous les efforts qu’elles fournissent.
Source : Ivoireactu du jeudi 3 mai 2012
Merci, à mi-journée, les enregistrements se passent très bien. Comme vous le savez les mères restent toujours près de leurs enfants. Elles sont très mobilisées pour les soins que nous donnons gratuitement aux leurs enfants. Et donc ce qui fait que là où se trouve le rang des mamans, il y a un peu de brouille. Mais on arrive toujours à canaliser. En plus nous avons mieux organisé cette fois-ci en compartimentant les enfants de 0 à 5ans, les enfants de 05 à 10 ans et les enfants de 10 à 15 ans. Cette stratégie nous permet une certaine fluidité au niveau des files d’attentes. C’est un peu avec les mères que nous avons un peu de difficultés parce qu’elles accompagnent toujours les enfants. Et ce n’est pas facile de les faire patienter. Tout se passe bien pour l’instant. Vous avez vu que tout est fluide. Tous les médecins sont en place, aujourd’hui, toutes les équipes sont au travail.
Vous devez consulter gratuitement combien d’enfants aujourd’hui ?
Nous consultons par jour 1.000 enfants. A Koumassi, place Inch Allah, nous aurons à dépister gratuitement 1.000 enfants. La dernière fois (l’étape de Treichville, place Ernesto Djédjé, ndlr) nous étions à 94 % du taux d’atteinte de notre objectif. Aujourd’hui nous espérons dépasser ce niveau pour rattraper peut-être les 6 % qui restaient.
Est-ce qu’on peut avoir une idée du nombre d’enfants auscultés ?
Ce n’est pas l’auscultation, c’est le dépistage d’abord. Quand je regardais sur les fiches tout à l’heure par cahier, on se trouvait autour de 200 enfants. Ce n’est que la mi-journée, mais sur les 3 box d’enregistrement, je pense que si on doit repartir en trois, ça fait 350 enfants. Les médecins sont pratiquement tous à près de 50 % de leur objectif. Ce qui nous rassure.
Est-ce qu’il y a des cas qui nécessitent une intervention chirurgicale ?
Effectivement, il y a des cas qui nécessitent une intervention chirurgicale. Mais ce sont les médecins qui apprécient. Nous soignons pour guérir et pour donner la vue. Nous sommes une fondation. Nous vivons de dons. Et bien évidemment, nous allons à notre rythme ce qui fait qu’on ne s’engage pas dans toutes les interventions chirurgicales. Si une intervention chirurgicale peut permettre de recouvrer la vue à un enfant, nous n’allons pas hésiter. En tout état de cause, ce sont les médecins agrées par la Fondation, qui s’occupent de cela et qui décident en toute conscience professionnelle.
Est-ce que dans ce cas précis, il y a eu une procédure spéciale à suivre ?
Nous sommes déjà en contact avec les praticiens, les cliniciens, et donc les dossiers leurs sont adressés directement par notre service social. C’est ce service qui fait le suivi. Et adresse la prise en charge. A ce niveau, tout est gratuit. Nous accompagnons les familles comme nous pouvons dans les limites de notre possibilité. On a eu quelques cas que les médecins suivent. Le retard de la prise en charge vient du fait que tous les médecins se trouvent actuellement à leur congrès. Mais il prend fin bientôt. Quand ils seront de retour, le Professeur Fanny Adama (responsable de la société d’ophtalmologie de Côte d’Ivoire, ndlr) et ses collaborateurs pourront bien organiser ce volet.
Quels sont les cas des interventions ?
Je ne peux pas vous dire le nombre exact, je sais simplement qu’on n’a des cas de cataracte, des cas d’amétropie congénitales. Mais ce sont les spécialistes qui peuvent se prononcer sur ces questions. Mais nous avons dépisté une dizaine de cas compliqués. Par exemple, un enfant qui a une affection congénitale, il faut nécessairement un spécialiste pour se prononcer. En l’opérant, est-ce que l’enfant recouvrira le vue ? Autant de questions qui nécessitent une réponse préalable. Il y a des cas très compliqués. Mais qui ont déjà été opérés. La question que les spécialistes se posent, c’est pourquoi l’opération n’a pas réussi ? C’est pourquoi la Fondation par mesure de prudence confie tous ces aspects à des cabinets de spécialistes agréés.
Après l’étape de la place Inch Allah, quel quartier de Koumassi accueillera la caravane ?
Nous avons opté pour deux jours de consultations pour l’étape de Koumassi en raison de sa population et de son étendu. Le samedi 05 Mai 2012, nous serons au quartier Zoé Bruno. Nous allons dans les quartiers précaires pour réduite les questions d’accès et les coûts de transport des populations.
Avez-vous un appel à lancer à l’endroit des populations ces quartiers ?
Nous disons tout simplement à toutes la population de Koumassi, à tous les enfants, à toutes les mamans dont les enfants souffrent d’infection et d’affection ophtalmologique, que le quartier Zoué Bruno est la prochaine étape de la caravane ophtalmologique de la Fondation Children Of Africa. Il n y a pas de discrimination. Tout le monde sera reçu. Toutes les mamans peuvent venir. En tout cas nous voulons saluer leur discipline, nous voulons encore leur dire merci pour tous les efforts qu’elles fournissent.
Source : Ivoireactu du jeudi 3 mai 2012