Depuis jeudi 3 mai 2012 et ce, jusqu’au 6 mai, se tient à Abidjan la 17ème réunion plénière de la commission technique du GIABA (Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest).
Lors de la cérémonie solennelle d’ouverture, les experts ont fait état des conséquences de la lutte contre le fléau des temps modernes sur les économies, la vie politique des Etats et le climat social. Sur le plan économique, explique Dr. Diaw Ndèye Elisabeth, directeur général adjointe du Giaba, les blanchisseurs de capitaux et financiers du terrorisme, constituent un risque réel pour la stabilité du système financier et annihilent tout effort entrepris pour développer l’économie d’un pays. Les blanchisseurs de capitaux et financiers du terrorisme, poursuit-elle, agissent également sur le plan politique, en tentant de contrôler le pouvoir dans un Etat en faussant le jeu démocratique. Ils agissent aussi, en plaçant leurs hommes dans l’appareil de l’Etat. Sur le plan social, les criminels financiers ou économiques ont des pouvoirs de nuisance tels qu’ils affaiblissent le tissu social. A titre d’exemple, Mme Diaw Ndèye Elisabeth relève que ces criminels constituent une force pour la fuite des capitaux, ils constituent le réseau de trafic d’armes pour les conflits intra étatiques ou inter étatiques. Compte tenu de son caractère transfrontalier, elle estime nécessaire que la lutte contre les blanchisseurs de capitaux et financiers du terrorisme se fasse de façon collégiale. «Il nous appartient tous de former un front de refus face à ces deux fléaux contre lesquels nul n’a le droit d’avoir une attitude attentiste. Par conséquent, vigilance à tous les niveaux dans la solidarité pour mener à bien la lutte engagée», a-t-elle conseillé. Appréciant la justesse de la tenue de la 17ème réunion plénière de la commission technique du GIABA, Emmanuel Ahoutou Koffi, représentant le ministre de l’Economie et des Finances, a souligné que c’est la seule manière de maîtriser les risques adossés aux transactions financières illégales. Bien avant, M. Coulibaly Jules, correspondant national du GIABA, et par ailleurs directeur du Trésor, a assuré que la Côte d’Ivoire est engagée sur le chemin de la lutte contre le fléau. Pour ce qui prévaut aujourd’hui, c’est d’axer la lutte de sorte à faire échec aux blanchisseurs de capitaux et financiers du terrorisme. La17ème réunion plénière de la commission technique du GIABA (Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest) se fixe entre autres comme objectifs, avec l’appui des partenaires de faire le point de la mise en place de dispositifs nationaux de lutte contre la criminalité financière conformément aux standards internationaux.
Honoré Kouassi
Lors de la cérémonie solennelle d’ouverture, les experts ont fait état des conséquences de la lutte contre le fléau des temps modernes sur les économies, la vie politique des Etats et le climat social. Sur le plan économique, explique Dr. Diaw Ndèye Elisabeth, directeur général adjointe du Giaba, les blanchisseurs de capitaux et financiers du terrorisme, constituent un risque réel pour la stabilité du système financier et annihilent tout effort entrepris pour développer l’économie d’un pays. Les blanchisseurs de capitaux et financiers du terrorisme, poursuit-elle, agissent également sur le plan politique, en tentant de contrôler le pouvoir dans un Etat en faussant le jeu démocratique. Ils agissent aussi, en plaçant leurs hommes dans l’appareil de l’Etat. Sur le plan social, les criminels financiers ou économiques ont des pouvoirs de nuisance tels qu’ils affaiblissent le tissu social. A titre d’exemple, Mme Diaw Ndèye Elisabeth relève que ces criminels constituent une force pour la fuite des capitaux, ils constituent le réseau de trafic d’armes pour les conflits intra étatiques ou inter étatiques. Compte tenu de son caractère transfrontalier, elle estime nécessaire que la lutte contre les blanchisseurs de capitaux et financiers du terrorisme se fasse de façon collégiale. «Il nous appartient tous de former un front de refus face à ces deux fléaux contre lesquels nul n’a le droit d’avoir une attitude attentiste. Par conséquent, vigilance à tous les niveaux dans la solidarité pour mener à bien la lutte engagée», a-t-elle conseillé. Appréciant la justesse de la tenue de la 17ème réunion plénière de la commission technique du GIABA, Emmanuel Ahoutou Koffi, représentant le ministre de l’Economie et des Finances, a souligné que c’est la seule manière de maîtriser les risques adossés aux transactions financières illégales. Bien avant, M. Coulibaly Jules, correspondant national du GIABA, et par ailleurs directeur du Trésor, a assuré que la Côte d’Ivoire est engagée sur le chemin de la lutte contre le fléau. Pour ce qui prévaut aujourd’hui, c’est d’axer la lutte de sorte à faire échec aux blanchisseurs de capitaux et financiers du terrorisme. La17ème réunion plénière de la commission technique du GIABA (Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest) se fixe entre autres comme objectifs, avec l’appui des partenaires de faire le point de la mise en place de dispositifs nationaux de lutte contre la criminalité financière conformément aux standards internationaux.
Honoré Kouassi