Gagnoa - Le Grand Chancelier de l`Ordre national de Côte d’Ivoire, le Pr. Henriette Rose Dagri-Diabaté, s’est rendue, le 25 avril, à Gagnoa(région du Ghô), où elle a passé sa tendre enfance, en vue de revivre, à travers des proches et autres contemporains, ce pan de son existence vécue sous les fromagers, où une partie de l`histoire individuelle, collective, communautaire ou nationale de la Côte d`ivoire s`est construite, et y a saisi l`occasion pour prôner son message de paix, de pardon, de réconciliation nationale et de cohésion sociale.
"Mes rêves sont toujours orientés, ici, à Gagnoa, où je suis arrivée à l’âge de neuf ans; c’est seulement quand je me suis mariée que je suis partie de cette belle cité; et j’y suis pour reconstituer mon passé, pour avoir quelques souvenirs; vivement que ceux qui peuvent m’aider le fassent", a-t-elle formulé, lors d`un dîner à elle offert par l`un de ses proches, dans un sursaut patriotique de revivre ensemble, a rapporté en substance, mercredi, le quotidien gouvernemental Fraternité Matin.
Le Professeur Henriette Dagri-Diabaté, fille aînée de Petrus Pierre Dawgry(Lire Pierre Dagry), a séjourné, à Gagnoa, où son père exerça longtemps divers métiers, notamment ceux de comptable à la CFAO et photographe free-lance. C`est en effet dans cette localité qu`elle fit la connaissance, pour la première fois, du député Félix Houphouët-Boigny, lors de l`un de ses passages dans cette ville. C`est même à Gagnoa qu`elle fit ses premières classes à l`école publique.
Séjour commémoratif d`un passé glorieux, chargé de symboles, la visite du Pr. Henriette Dagry-Diabaté lui a permis de revoir des vestiges de son enfance, notamment les ruines de l`habitation familiale, la mosquée en bois ainsi que l’école primaire du centre, où elle put redécouvrir, avec beaucoup d`émotion, mais aussi de bonheur, ses anciennes salles de classe. Et pour bien faire comprendre qu`elle n`a perdu de sa simplicité, elle ne se gêna pas pour prendre place sur l’une des tables-bancs de fortune de cet établissement.
Souvenir des jours heureux, en bonne fille aînée de son père, aujourd`hui décédé, Mme Dagry-Diabaté a tenu à rendre des civilités à tous ceux avec qui elle a partagé son enfance et les amis de son père, notamment Soumaré Adjibé, chez qui elle a pu retrouvé des photos ainsi que des témoignages de son enfance. Pathétique, s`il en fut, cette visite permit à ce patriarche de lui faire revivre son enfance, comme si cela date d`hier. Récits, historiettes et émotion y ont été distillés, à travers larmes et sourires, pour recréer la vie à Gagnoa, naguère, fraternelle.
"A l`époque, il n`existait aucune différence entre les fils et filles du Fromager. Nous devons, tous ensemble, refaire cette image pour le bonheur de notre localité que nous aimons tant! ", a vivement souhaité Henriette Dagry-Diabaté que longtemps des esprits un peu trop intelligents ont pris pour une femme d`ethnie Bété. Et ceux-là n`avaient pas tort, bien qu`elle est issue de Jacqueville. Henriette Rose Ansrê Dagry s`est de tous temps considérée comme fille de Gagnoa, telle que N`Guessan Kouassi-Zékré, le défunt chef de province, le père Alexis N`Guessan-Zékré, y fut.
La première femme Grand Chancelier de l`Ordre national de Côte d`Ivoire n`a voulu rater cette occasion pour appeler encore et encore au pardon et à la réconciliation entre les filles et fils de Côte d`Ivoire. "Le passé est passé; si nous voulons aller de l’avant, c’est à nous-mêmes qu’il appartient de le faire; pas à quelqu’un d’autre. Il faut être ensemble, et vivre toujours ensemble", a-t-elle prôné, avec l`ardent désir de celle qui veut voir renaître Gagnoa et la Côte d`Ivoire.
Le préfet de région N’zi Kanga Rémi a, à sa suite, exhorté ses concitoyens à œuvrer à la réconciliation des populations de Gagnoa. "Si quelqu’un disait que Gagnoa est hostile à la réconciliation, il ne faut pas y croire. Dites au Chef de l’Etat qu’à Gagnoa, du travail a été fait’’, a-t-il insisté pour rassurer son hôte.
(AIP)
"Mes rêves sont toujours orientés, ici, à Gagnoa, où je suis arrivée à l’âge de neuf ans; c’est seulement quand je me suis mariée que je suis partie de cette belle cité; et j’y suis pour reconstituer mon passé, pour avoir quelques souvenirs; vivement que ceux qui peuvent m’aider le fassent", a-t-elle formulé, lors d`un dîner à elle offert par l`un de ses proches, dans un sursaut patriotique de revivre ensemble, a rapporté en substance, mercredi, le quotidien gouvernemental Fraternité Matin.
Le Professeur Henriette Dagri-Diabaté, fille aînée de Petrus Pierre Dawgry(Lire Pierre Dagry), a séjourné, à Gagnoa, où son père exerça longtemps divers métiers, notamment ceux de comptable à la CFAO et photographe free-lance. C`est en effet dans cette localité qu`elle fit la connaissance, pour la première fois, du député Félix Houphouët-Boigny, lors de l`un de ses passages dans cette ville. C`est même à Gagnoa qu`elle fit ses premières classes à l`école publique.
Séjour commémoratif d`un passé glorieux, chargé de symboles, la visite du Pr. Henriette Dagry-Diabaté lui a permis de revoir des vestiges de son enfance, notamment les ruines de l`habitation familiale, la mosquée en bois ainsi que l’école primaire du centre, où elle put redécouvrir, avec beaucoup d`émotion, mais aussi de bonheur, ses anciennes salles de classe. Et pour bien faire comprendre qu`elle n`a perdu de sa simplicité, elle ne se gêna pas pour prendre place sur l’une des tables-bancs de fortune de cet établissement.
Souvenir des jours heureux, en bonne fille aînée de son père, aujourd`hui décédé, Mme Dagry-Diabaté a tenu à rendre des civilités à tous ceux avec qui elle a partagé son enfance et les amis de son père, notamment Soumaré Adjibé, chez qui elle a pu retrouvé des photos ainsi que des témoignages de son enfance. Pathétique, s`il en fut, cette visite permit à ce patriarche de lui faire revivre son enfance, comme si cela date d`hier. Récits, historiettes et émotion y ont été distillés, à travers larmes et sourires, pour recréer la vie à Gagnoa, naguère, fraternelle.
"A l`époque, il n`existait aucune différence entre les fils et filles du Fromager. Nous devons, tous ensemble, refaire cette image pour le bonheur de notre localité que nous aimons tant! ", a vivement souhaité Henriette Dagry-Diabaté que longtemps des esprits un peu trop intelligents ont pris pour une femme d`ethnie Bété. Et ceux-là n`avaient pas tort, bien qu`elle est issue de Jacqueville. Henriette Rose Ansrê Dagry s`est de tous temps considérée comme fille de Gagnoa, telle que N`Guessan Kouassi-Zékré, le défunt chef de province, le père Alexis N`Guessan-Zékré, y fut.
La première femme Grand Chancelier de l`Ordre national de Côte d`Ivoire n`a voulu rater cette occasion pour appeler encore et encore au pardon et à la réconciliation entre les filles et fils de Côte d`Ivoire. "Le passé est passé; si nous voulons aller de l’avant, c’est à nous-mêmes qu’il appartient de le faire; pas à quelqu’un d’autre. Il faut être ensemble, et vivre toujours ensemble", a-t-elle prôné, avec l`ardent désir de celle qui veut voir renaître Gagnoa et la Côte d`Ivoire.
Le préfet de région N’zi Kanga Rémi a, à sa suite, exhorté ses concitoyens à œuvrer à la réconciliation des populations de Gagnoa. "Si quelqu’un disait que Gagnoa est hostile à la réconciliation, il ne faut pas y croire. Dites au Chef de l’Etat qu’à Gagnoa, du travail a été fait’’, a-t-il insisté pour rassurer son hôte.
(AIP)