Tous les 26 avril, chaque année, l’humanité célèbre la journée mondiale de la propriété intellectuelle (Jmpi). La Côte d’Ivoire, à travers le ministère de la Culture et de la Francophonie, n’a pas manqué de sacrifier à la tradition en organisant, jeudi dernier, à la Bibliothèque nationale d’Abidjan-Plateau, les festivités commémorant cette journée sous le thème « Les innovateurs visionnaires ». Plusieurs allocutions ont marqué la cérémonie. Notamment celle du juriste Kevin Koffi qui a développé son exposé sur le thème de cette journée et celle du directeur de cabinet du ministre de la Culture et de la Francophonie, Fausseini Dembélé, représentant son patron. A en croire Kevin Koffi, depuis 12 ans qu’a été instituée cette journée, un constat se dégage : l’apparition du mot « innovation » dans le thème de la Jmpi depuis 2008 ; dans les 5 dernières éditions, 4 fois le thème de la Jmpi a traité de l’innovation ; et pour la première fois depuis l’institution de cette journée, l’Office mondial de la propriété intellectuelle met le créateur, et non la création, au centre des débats et donc sous le feu des projecteurs. Après s’être adonné à un petit exercice de définition de termes (innovation, innovateur, vision), il a dit à quoi l’on reconnaît un innovateur visionnaire et quel est son Adn. Il a indiqué que l’argent ne remplit pas une vie, l’homme est au cœur de l’innovation, tout en relevant l’associativité, l’observation, le questionnement, l’expérimentation, le réseautage, le courage, un futur idéalisé liés au concept de l’innovateur visionnaire. Il a égrené les raisons qui font que l’on a besoin des innovateurs visionnaires et l’œuvre des innovateurs visionnaires et la propriété intellectuelle. Il a ainsi révélé ce que sont la propriété intellectuelle et le rôle de propriété dans l’innovation, et a dressé la liste des structures nationales, régionales et internationales de protection et les procédures de protection. En conclusion, il avancera que « face aux difficultés que vont rencontrer les innovateurs visionnaires, dans un élan d’assouvir leur passion, la propriété intellectuelle se présente comme le véhicule qui leur permettra de traverser « la vallée de la mort ». Pour que chacun puisse faire le choix d’emprunter ce véhicule, les décideurs politiques doivent, pour leur part, faire aussi le choix de délivrer la police d’assurance qui achèvera de convaincre les innovateurs, les créateurs qu’ils peuvent y embarquer en ayant leurs risques couverts ».
M.B.
M.B.
