On connait depuis le lundi 7 mai, les trois opérateurs de téléphonie mobile détenteurs de la Licence de 3ème génération (3G) en Côte d’Ivoire. C’est le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la Communication, Bruno Koné, au cours d’une conférence de presse, qui l’a annoncé.
“Mieux informer les populations des avantages attendus par le déploiement de services mobiles 3ème génération en Côte d’Ivoire, d’une part, et informer celle-ci de la liste des opérateurs retenus pour l’exploitation d’une licence mobile 3ème génération, suite à l’appel à candidature lancé par le gouvernement d’autre part’’. Telles étaient les principales raisons de la rencontre entre le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la Communication, Bruno Koné, et la presse. Une rencontre qui s’est tenue le lundi 7 mai, au Plateau, et qui a permis au premier responsable du secteur de la téléphonie et des Ntic de se prononcer sur l’ordonnance portant code de la télécommunication, en attendant le bilan semestriel prévu pour juillet prochain. Selon le ministre Bruno Koné, « le code de 1995 étant totalement dépassé », il fallait un nouveau texte. Ainsi, le nouveau, dont l’élaboration a débuté depuis 2004 et revu en 2008-2009, à l’initiative des opérateurs, et qui s’est achevé avec la troisième étape en 2010, a fait l’objet d’une vaste concertation de tous les acteurs. Un texte qui, selon le ministre, « inclut la totalité des propositions. Objectif : l’adapter à la nouvelle donne ». En attendant que la quatrième Licence mobile 3ème génération trouve preneur, les trois premières sont, au dire de Bruno Koné, « propriétés des compagnies, Moov, MTN et Orange Côte d’Ivoire ». Ces trois opérateurs ont déboursé chacun la somme de 6 milliards FCFA pour son obtention. Soit, 18 milliards FCFA pour le gouvernement ivoirien. Cependant, le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la Communication a indiqué qu’ils ont au préalable rempli les conditions exigées par le cahier de charges demandé par l’Agence des Télécommunications de Côte d’Ivoire (ATCI) et cela s’est fait en toute transparence.
Impact de la téléphonie mobile 3G
Comme critère, il fallait être à jour vis-à-vis de l’Etat ivoirien, s’engager à un taux de couverture nationale de 95% d’ici 4 ans. Aussi, il a expliqué que l’impact de la 3G sur la vie sociale et sur l’économie de notre pays sera appréciable. Les opérateurs mobiles pourront fournir de nouveaux services innovants de qualité, aux consommateurs. Contrairement à la téléphonie mobile de deuxième génération (2G), qui permet une transmission en mode circuit avec des débits peu élevés, celle de troisième génération (3G), permet des débits de transmission élevés en mode paquet, qui assurent une meilleure qualité de service. Ainsi, la 3G permet de fournir aux utilisateurs des services de communication mobile à haut débit, incluant notamment la visiophonie, la visioconférence, la messagerie multimédia, le transfert de fichiers de grande taille, la géo-localisation, etc.
JULES CESAR
“Mieux informer les populations des avantages attendus par le déploiement de services mobiles 3ème génération en Côte d’Ivoire, d’une part, et informer celle-ci de la liste des opérateurs retenus pour l’exploitation d’une licence mobile 3ème génération, suite à l’appel à candidature lancé par le gouvernement d’autre part’’. Telles étaient les principales raisons de la rencontre entre le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la Communication, Bruno Koné, et la presse. Une rencontre qui s’est tenue le lundi 7 mai, au Plateau, et qui a permis au premier responsable du secteur de la téléphonie et des Ntic de se prononcer sur l’ordonnance portant code de la télécommunication, en attendant le bilan semestriel prévu pour juillet prochain. Selon le ministre Bruno Koné, « le code de 1995 étant totalement dépassé », il fallait un nouveau texte. Ainsi, le nouveau, dont l’élaboration a débuté depuis 2004 et revu en 2008-2009, à l’initiative des opérateurs, et qui s’est achevé avec la troisième étape en 2010, a fait l’objet d’une vaste concertation de tous les acteurs. Un texte qui, selon le ministre, « inclut la totalité des propositions. Objectif : l’adapter à la nouvelle donne ». En attendant que la quatrième Licence mobile 3ème génération trouve preneur, les trois premières sont, au dire de Bruno Koné, « propriétés des compagnies, Moov, MTN et Orange Côte d’Ivoire ». Ces trois opérateurs ont déboursé chacun la somme de 6 milliards FCFA pour son obtention. Soit, 18 milliards FCFA pour le gouvernement ivoirien. Cependant, le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la Communication a indiqué qu’ils ont au préalable rempli les conditions exigées par le cahier de charges demandé par l’Agence des Télécommunications de Côte d’Ivoire (ATCI) et cela s’est fait en toute transparence.
Impact de la téléphonie mobile 3G
Comme critère, il fallait être à jour vis-à-vis de l’Etat ivoirien, s’engager à un taux de couverture nationale de 95% d’ici 4 ans. Aussi, il a expliqué que l’impact de la 3G sur la vie sociale et sur l’économie de notre pays sera appréciable. Les opérateurs mobiles pourront fournir de nouveaux services innovants de qualité, aux consommateurs. Contrairement à la téléphonie mobile de deuxième génération (2G), qui permet une transmission en mode circuit avec des débits peu élevés, celle de troisième génération (3G), permet des débits de transmission élevés en mode paquet, qui assurent une meilleure qualité de service. Ainsi, la 3G permet de fournir aux utilisateurs des services de communication mobile à haut débit, incluant notamment la visiophonie, la visioconférence, la messagerie multimédia, le transfert de fichiers de grande taille, la géo-localisation, etc.
JULES CESAR