De retour d’une visite privée en France, le président de la République Alassane Ouattara a regagné Abidjan le mardi 8 mai 2012. Il a été accueilli à sa descente d’avion à l’aéroport de Port-Bouet par le premier ministre Ahoussou Jeannot et les membres du gouvernement.
C’est à 17 h 30 que le Boeing présidentiel qui conduisait le chef de l’Etat a atterri sur le tarmac de l’aéroport de Port-Bouet. Se prêtant aux questions des journalistes au salon d’honneur, Alassane Ouattara a donné son avis sur l’élection de François Hollande à la tête de l’Etat Français.
A ce propos, il a fait remarquer que le changement de régime en France n’entamera en rien les relations bilatérales entre les deux pays. « Les relations entre la France et la Côte d’Ivoire sont des relations très fortes et historiques. Cela a été manifesté à l’occasion de la visite d’Etat que j’ai effectuée en France en janvier. Le changement de président ne changera rien à cette excellente relation. D’ailleurs, le président élu François Hollande et moi-même avons échangé sur la volonté commune de renforcer les liens de coopération entre les deux pays et de mettre en œuvre le partenariat de défense que nous avons signé. Evidemment la Côte d’Ivoire a ses propres ambitions. Nous souhaitons que la Côte d’Ivoire continue d’être au travail pour que nous puissions faire en sorte que le quotidien des ivoiriens s’améliore au fil des mois et des années à venir », a rassuré le président de la République. Pendant son absence du territoire ivoirien, des évasions sont survenues à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) et à la prison d’Agboville. Tout en déplorant cette situation, le chef de l’Etat a pris des sanctions contre des personnalités impliquées dans la fuite des prisonniers qui seront rendues public ce matin. « Ce qui s’est passé est totalement inadmissible.
J’ai décidé de prendre des sanctions qui seront communiquées demain matin (Aujourd’hui mercredi 9 mai 2012) . Il faut que les ivoiriens vivent en paix. Que la sécurité soit renforcée partout y compris dans les prisons. Il n’est pas acceptable qu’en une semaine, il y ait deux évasions. C’est parce que ces personnes n’ont pas fait leur travail. Ces personnes seront sanctionnées et de manière immédiate (…) Nous ferons en sorte que les prisons soient débarrassées des personnes qui sont complices d’actes de ce genre. Les prisons de Côte d’Ivoire ont été rénovées. Ce sont les prisons les plus modernes par rapport à quasiment tous les pays africains, parce que nous voulons que les prisonniers qui ont des droits, soient dans des bonnes conditions. Mais nous ne pouvons pas accepter que des personnes qui sont condamnées par la loi puissent avoir l’opportunité de s’échapper. Fort heureusement, la plupart ont été attrapées. Mais, c’est le signal que cela a donné que je n’admets pas.
Et les décisions sont prises et seront appliquées dès demain matin », a-t-il souligné. A la suite d’une demi-heure de huis-clos qu’il a eu avec le premier ministre Ahoussou Jeannot , le ministre d’Etat chargé de l’Intérieur Hamed Bakayoko ainsi que le grand commandement des Frci, de la gendarmerie et de la police. Il a par ailleurs balayé du revers de la main les informations distillées par des confrères faisant état de ce qu’il s’est rendu en France pour faire un bilan de santé. « Vous croyez à ses journaux là ? Mais me voici. Est-ce que j’ai le visage de quelqu’un qui a été malade ? Le chien aboie la caravane passe », a-t-il martelé. Tout en précisant avoir mis à profit son séjour privé en France pour « faire une réflexion sur notre action au niveau du pays . Des actions à mener pour le futur. Je pense que cela m’a fait beaucoup de biens parce que gouverner, c’est réfléchir et c’est agir».
Touré Abdoulaye
C’est à 17 h 30 que le Boeing présidentiel qui conduisait le chef de l’Etat a atterri sur le tarmac de l’aéroport de Port-Bouet. Se prêtant aux questions des journalistes au salon d’honneur, Alassane Ouattara a donné son avis sur l’élection de François Hollande à la tête de l’Etat Français.
A ce propos, il a fait remarquer que le changement de régime en France n’entamera en rien les relations bilatérales entre les deux pays. « Les relations entre la France et la Côte d’Ivoire sont des relations très fortes et historiques. Cela a été manifesté à l’occasion de la visite d’Etat que j’ai effectuée en France en janvier. Le changement de président ne changera rien à cette excellente relation. D’ailleurs, le président élu François Hollande et moi-même avons échangé sur la volonté commune de renforcer les liens de coopération entre les deux pays et de mettre en œuvre le partenariat de défense que nous avons signé. Evidemment la Côte d’Ivoire a ses propres ambitions. Nous souhaitons que la Côte d’Ivoire continue d’être au travail pour que nous puissions faire en sorte que le quotidien des ivoiriens s’améliore au fil des mois et des années à venir », a rassuré le président de la République. Pendant son absence du territoire ivoirien, des évasions sont survenues à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) et à la prison d’Agboville. Tout en déplorant cette situation, le chef de l’Etat a pris des sanctions contre des personnalités impliquées dans la fuite des prisonniers qui seront rendues public ce matin. « Ce qui s’est passé est totalement inadmissible.
J’ai décidé de prendre des sanctions qui seront communiquées demain matin (Aujourd’hui mercredi 9 mai 2012) . Il faut que les ivoiriens vivent en paix. Que la sécurité soit renforcée partout y compris dans les prisons. Il n’est pas acceptable qu’en une semaine, il y ait deux évasions. C’est parce que ces personnes n’ont pas fait leur travail. Ces personnes seront sanctionnées et de manière immédiate (…) Nous ferons en sorte que les prisons soient débarrassées des personnes qui sont complices d’actes de ce genre. Les prisons de Côte d’Ivoire ont été rénovées. Ce sont les prisons les plus modernes par rapport à quasiment tous les pays africains, parce que nous voulons que les prisonniers qui ont des droits, soient dans des bonnes conditions. Mais nous ne pouvons pas accepter que des personnes qui sont condamnées par la loi puissent avoir l’opportunité de s’échapper. Fort heureusement, la plupart ont été attrapées. Mais, c’est le signal que cela a donné que je n’admets pas.
Et les décisions sont prises et seront appliquées dès demain matin », a-t-il souligné. A la suite d’une demi-heure de huis-clos qu’il a eu avec le premier ministre Ahoussou Jeannot , le ministre d’Etat chargé de l’Intérieur Hamed Bakayoko ainsi que le grand commandement des Frci, de la gendarmerie et de la police. Il a par ailleurs balayé du revers de la main les informations distillées par des confrères faisant état de ce qu’il s’est rendu en France pour faire un bilan de santé. « Vous croyez à ses journaux là ? Mais me voici. Est-ce que j’ai le visage de quelqu’un qui a été malade ? Le chien aboie la caravane passe », a-t-il martelé. Tout en précisant avoir mis à profit son séjour privé en France pour « faire une réflexion sur notre action au niveau du pays . Des actions à mener pour le futur. Je pense que cela m’a fait beaucoup de biens parce que gouverner, c’est réfléchir et c’est agir».
Touré Abdoulaye
