François Hollande est officiellement devenu depuis hier mardi 15 mai, le 7e président de la 5e République et le 24e président français. Aussitôt investi, il a nommé son premier ministre, puis s`est envolé pour Berlin.
C`est sur des chapeaux de roues que le nouveau président français a démarré son mandat. Quoi de plus normal lorsqu`on a choisi comme slogan de campagne : « le changement, c`est maintenant ». Comme il l`a voulu lui- même, le cérémonial à l`Elysée a été simple, sans toutefois perdre sa solennité. Après avoir franchi à 10 heures (8 heures Gmt) le porche du palais, le nouveau président a été accueilli par son prédécesseur Nicolas Sarkozy. Après un peu plus d`une demi heure de tête-à- tête, le désormais ancien président a pris congé du nouveau, qui s`est lui dirigé directement dans la salle où l`attendait le président de la Cour Constitutionnelle, Jean- Louis Debré. C`est celui-ci qui l`a investi comme nouveau président de la République française, après lui avoir remis le collier de Grand croix de la légion d`honneur. Après l`Elysée, François Hollande a enchaîné les rendez- vous au pas de course et nommé dans la foulée Jean- Marc Ayrault, député et maire de Nantes, un proche parmi les proches, comme premier ministre. C`est à la fin de cette matinée très chargée, qu`il s`est envolé dans l`après-midi pour Berlin. Mais l`appareil, un tri-réacteur de Dassault dans lequel il a embarqué, a du rebrousser chemin, touché par la foudre, quelques minutes après le décollage. Par précaution, c`est un autre appareil qui a amené le nouveau président avec deux bonnes heures de retard dans la capitale fédérale allemande où l`attendait la chancelière Angela Merkel. L`économie sera essentiellement au menu de cette première rencontre du couple franco-allemand sous l`ère Hollande. Les deux dirigeants devraient pouvoir lever leurs malentendus sur l`économie européenne. Alors que Merkel reste accrochée à la politique d`austérité, Hollande milite lui pour la croissance. Mais cette divergence de vue, tout comme le refus poli de Merkel de recevoir Hollande durant la campagne, ne sont pas de nature à mettre à mal la solidité du couple germano-français. D`ailleurs c`est un germanophile, Jean-Marc Ayrault, Professeur d`Allemand de son état, que François Hollande vient de nommer à Matignon, ce qui n`est certainement pas un hasard en ce début de règne tout de même…foudroyant.
Charles d`Almeida
C`est sur des chapeaux de roues que le nouveau président français a démarré son mandat. Quoi de plus normal lorsqu`on a choisi comme slogan de campagne : « le changement, c`est maintenant ». Comme il l`a voulu lui- même, le cérémonial à l`Elysée a été simple, sans toutefois perdre sa solennité. Après avoir franchi à 10 heures (8 heures Gmt) le porche du palais, le nouveau président a été accueilli par son prédécesseur Nicolas Sarkozy. Après un peu plus d`une demi heure de tête-à- tête, le désormais ancien président a pris congé du nouveau, qui s`est lui dirigé directement dans la salle où l`attendait le président de la Cour Constitutionnelle, Jean- Louis Debré. C`est celui-ci qui l`a investi comme nouveau président de la République française, après lui avoir remis le collier de Grand croix de la légion d`honneur. Après l`Elysée, François Hollande a enchaîné les rendez- vous au pas de course et nommé dans la foulée Jean- Marc Ayrault, député et maire de Nantes, un proche parmi les proches, comme premier ministre. C`est à la fin de cette matinée très chargée, qu`il s`est envolé dans l`après-midi pour Berlin. Mais l`appareil, un tri-réacteur de Dassault dans lequel il a embarqué, a du rebrousser chemin, touché par la foudre, quelques minutes après le décollage. Par précaution, c`est un autre appareil qui a amené le nouveau président avec deux bonnes heures de retard dans la capitale fédérale allemande où l`attendait la chancelière Angela Merkel. L`économie sera essentiellement au menu de cette première rencontre du couple franco-allemand sous l`ère Hollande. Les deux dirigeants devraient pouvoir lever leurs malentendus sur l`économie européenne. Alors que Merkel reste accrochée à la politique d`austérité, Hollande milite lui pour la croissance. Mais cette divergence de vue, tout comme le refus poli de Merkel de recevoir Hollande durant la campagne, ne sont pas de nature à mettre à mal la solidité du couple germano-français. D`ailleurs c`est un germanophile, Jean-Marc Ayrault, Professeur d`Allemand de son état, que François Hollande vient de nommer à Matignon, ce qui n`est certainement pas un hasard en ce début de règne tout de même…foudroyant.
Charles d`Almeida