ABIDJAN - Le principal collectif d`ONG ivoiriennes a dénoncé jeudi l`"exclusion" de la société civile du processus de réconciliation engagé après la crise politico-militaire meurtrière qui s`est achevée il y a plus d`un an.
La Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) condamne "l`exclusion du corps social (confessions religieuses, secteur privé, société civile)" observée durant la dernière décennie de crise concernant les "questions d`intérêt général, telles que la réconciliation nationale", indique une déclaration transmise à l`AFP.
Le collectif réagissait à la reprise fin avril par le gouvernement du président Alassane Ouattara du "dialogue politique" avec l`opposition favorable à l`ex-chef de l`Etat Laurent Gbagbo, qui a abouti à la création d`un "cadre permanent de dialogue" avec de petites formations pro-Gbagbo. Le parti de l`ancien président, le Front populaire ivoirien (FPI), avait assisté aux débats comme simple "observateur".
Selon la CSCI qui revendique plus de 130 ONG, l`"échec relatif" des précédents accords de paix s`expliquait souvent par le fait qu`ils s`intéressaient aux "seuls aspects politiques de la crise" et se réduisaient à des "considérations partisanes".
Le collectif recommande donc la création d`un "Conseil national de consolidation de la paix" (CNCP) associant gouvernement, classe politique, secteur privé, religions, chefs traditionnels et organisations de la société civile, qui serait chargé de suivre la réforme de l`armée, le dédommagement des victimes de guerre et les questions de justice et de réconciliation.
Selon la CSCI, une telle structure serait "une véritable garantie de l`avènement d`une réconciliation vraie et d`une paix durable".
La crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011 s`est achevée par deux semaines de guerre et a fait quelque 3.000 morts, épilogue d`une décennie de tourmente.
La Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) condamne "l`exclusion du corps social (confessions religieuses, secteur privé, société civile)" observée durant la dernière décennie de crise concernant les "questions d`intérêt général, telles que la réconciliation nationale", indique une déclaration transmise à l`AFP.
Le collectif réagissait à la reprise fin avril par le gouvernement du président Alassane Ouattara du "dialogue politique" avec l`opposition favorable à l`ex-chef de l`Etat Laurent Gbagbo, qui a abouti à la création d`un "cadre permanent de dialogue" avec de petites formations pro-Gbagbo. Le parti de l`ancien président, le Front populaire ivoirien (FPI), avait assisté aux débats comme simple "observateur".
Selon la CSCI qui revendique plus de 130 ONG, l`"échec relatif" des précédents accords de paix s`expliquait souvent par le fait qu`ils s`intéressaient aux "seuls aspects politiques de la crise" et se réduisaient à des "considérations partisanes".
Le collectif recommande donc la création d`un "Conseil national de consolidation de la paix" (CNCP) associant gouvernement, classe politique, secteur privé, religions, chefs traditionnels et organisations de la société civile, qui serait chargé de suivre la réforme de l`armée, le dédommagement des victimes de guerre et les questions de justice et de réconciliation.
Selon la CSCI, une telle structure serait "une véritable garantie de l`avènement d`une réconciliation vraie et d`une paix durable".
La crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011 s`est achevée par deux semaines de guerre et a fait quelque 3.000 morts, épilogue d`une décennie de tourmente.