Gagnoa – La direction régionale du Centre national de recherche agronomique (CNRA) de Man et sa station de Gagnoa ont procédé mercredi à Gagnoa, avec les acteurs de l’activité rizicole dans la zone, au lancement d’un projet d’envergure nationale visant à optimiser et à rentabiliser, sur un délai de quatre ans, la culture du riz irrigué dans cette zone.
Le but de permettre à la Côte d’Ivoire d’atteindre à l’orée 2020 l’autosuffisance en riz.
Le « Groupe d’action agronomie, transformation et valeur ajoutée du riz » du CNRA, chargé de piloter ce projet financé par l’Organisation régionale Africa Rice, a réuni ses partenaires sur le terrain, à savoir l’Agence national d`appui au développement rural (ANADER), des représentants de fournisseurs d’intrants, des représentants de coopératives de producteurs, transformateurs, commerçants et de transporteurs, en vue de les informer et procéder au démarrage du projet dans le pôle de Gagnoa.
Le chef du projet, Gakatchétché Henri, chercheur au Programme riz basé au CNRA de Gagnoa, a indiqué que les études à réaliser vont permettre d’identifier sur le long de la chaîne de la filière rizicole, l’ensemble des difficultés et contraintes au niveau de chacun des maillons, depuis le champ jusqu’à la commercialisation du riz.
Selon M. Gbakatchétché et le chef du Programme riz de la zone de Gagnoa, Douet Alphonse, les réponses apportées à ces contraintes au cours de l’exécution du projet devront permettre aux producteurs de riz irrigué de ce pôle d’avoir de bonnes pratiques agricoles, un meilleur rendement du riz paddy, une amélioration de la qualité du riz blanchi, des coûts de production et de commercialisation mieux supportables par les acteurs de la filière.
Une Stratégie nationale de développement de la filière riz (SNDR) adoptée par le gouvernement en février 2012 et dans laquelle est impliquée le CNRA, vise à permettre à la Côte d’Ivoire d’être autosuffisante en riz à l’orée 2020. Sa mise en œuvre, confiée à l’Office national de développement de la filière riz (ONDR) doit aider à combler le déficit annuel de plus de 50% des besoins nationaux en consommation de riz, soit 800 000 tonnes de riz blanchi importées en 2009, au coût de 235 milliards de francs Cfa.
Le volet du projet consacré au riz pluvial est affecté au pôle CNRA de Man.
(AIP)
jmk/cmas
Le but de permettre à la Côte d’Ivoire d’atteindre à l’orée 2020 l’autosuffisance en riz.
Le « Groupe d’action agronomie, transformation et valeur ajoutée du riz » du CNRA, chargé de piloter ce projet financé par l’Organisation régionale Africa Rice, a réuni ses partenaires sur le terrain, à savoir l’Agence national d`appui au développement rural (ANADER), des représentants de fournisseurs d’intrants, des représentants de coopératives de producteurs, transformateurs, commerçants et de transporteurs, en vue de les informer et procéder au démarrage du projet dans le pôle de Gagnoa.
Le chef du projet, Gakatchétché Henri, chercheur au Programme riz basé au CNRA de Gagnoa, a indiqué que les études à réaliser vont permettre d’identifier sur le long de la chaîne de la filière rizicole, l’ensemble des difficultés et contraintes au niveau de chacun des maillons, depuis le champ jusqu’à la commercialisation du riz.
Selon M. Gbakatchétché et le chef du Programme riz de la zone de Gagnoa, Douet Alphonse, les réponses apportées à ces contraintes au cours de l’exécution du projet devront permettre aux producteurs de riz irrigué de ce pôle d’avoir de bonnes pratiques agricoles, un meilleur rendement du riz paddy, une amélioration de la qualité du riz blanchi, des coûts de production et de commercialisation mieux supportables par les acteurs de la filière.
Une Stratégie nationale de développement de la filière riz (SNDR) adoptée par le gouvernement en février 2012 et dans laquelle est impliquée le CNRA, vise à permettre à la Côte d’Ivoire d’être autosuffisante en riz à l’orée 2020. Sa mise en œuvre, confiée à l’Office national de développement de la filière riz (ONDR) doit aider à combler le déficit annuel de plus de 50% des besoins nationaux en consommation de riz, soit 800 000 tonnes de riz blanchi importées en 2009, au coût de 235 milliards de francs Cfa.
Le volet du projet consacré au riz pluvial est affecté au pôle CNRA de Man.
(AIP)
jmk/cmas