Une véritable découverte. Pour un navire de guerre, il faut le dire tout net «Le Tonnerre», bâtiment de projection et de commandement ne cessera de surprendre tous ceux qui le découvrent pour la première fois. Les journalistes invités hier à bord du navire en ont fait l’agréable expérience. Débutée à 11h, la visite guidée précédée de la présentation du navire par Capitaine de vaisseau Jean-François Quérat a pris fin autour de 13h. Tour a tour, il leur a été donné de découvrir le poste de commandement où ils ont échangé avec le commandant de bord, la plate forme hélicoptère, capable d’accueillir jusqu’à 6 hélicoptères, une salle de sport, un magasin de stockage de vivres pouvant contenir des vivres pour l’équipage sur plusieurs mois, une cuisine, un hôpital de 75 lits et deux blocs opératoires, un hangar aviation pouvant accueillir 16 hélicoptères, un autre hangar véhicules pouvant recevoir une centaine de véhicules etc. Les fonctions dévolues au navire comme l’a expliqué son capitaine, sont au nombre de quatre: fonction de troupe, fonction de commandement, fonction hôpital et fonction de formation des officiers de la marine française. Le navire est à sa deuxième escale. La première ayant eu lieu en 2008-2009, a poursuivi son capitaine. «Nous avons été bien accueillis par les autorités ivoiriennes. Nous avons eu la visite du Premier ministre et du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur. C’est pour nous une marque de cette amitié et de cette coopération entre la marine française, l’Etat français et les forces armées ivoirienne et l’Etat ivoirien», s’est-il réjoui. Pour ce qui est des raisons de la présence du Tonnerre à Abidjan, le capitaine explique qu’elle s’inscrit dans le cadre de la mission Korab, une mission bien connue qui consiste en la présence permanente d’un bâtiment français dans la zone de l’Afrique de l’ouest et dans le Golf de Guinée depuis 1990. «C’est dans ce cadre que bien souvent, les bâtiments français viennent ici à Abidjan. Cette mission de présence a deux volets. Le premier est celui de la coopération. A l’occasion de nos passages, nous avons des actions de coopération avec les différentes marines, les différentes administrations et le second est une fonction de coopération avec les différents points d’appui qui sont au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Gabon», a-t-il justifié. Le navire est à mesure d’intervenir au profit des ressortissants et des intérêts français, quand c’est nécessaire. «A Abidjan, le tonnerre a fait des exercices avec la marine ivoirienne», a terminé le capitaine de vaisseau Jean-François Quérat.
Thiery Latt
Thiery Latt
