Permettre aux différents acteurs impliqués dans la phase de régionalisation, notamment le corps préfectoral, de comprendre le projet de Compendium des compétences féminines et sa phase de régionalisation, d’y adhérer et de se l’approprier». Tel est, en substance, l’objectif général de l’atelier initié par la cellule Genre et affaires sociales de la Présidence de la République, présidée par la ministre Jeanne Peuhmond, conseillère spéciale du président de la République chargée du genre et des affaires sociales, qui s’est ouvert, hier, à Yamoussoukro. En présence de Mme Patricia Yao, directrice de cabinet représentant la première dame Dominique Ouattara, du ministre Jean Claude Kouassi, Président du Conseil général de Bouaké, des agences du système des nations Unies, des autorités politiques municipales, des 32 Préfets des région, de 23 chefs de canton, de village et de communautés, des associations de femmes, des Ong et de très nombreuses femmes venues des quartiers Riviéra, 220, Kokrénou, Assabou, Energie, Dioulabougou, Kpoussou, Morofé, etc.
A cette occasion, Jeanne Peuhmond, dans une vision participative, a mis l’ensemble des Préfets de région en mission pour la réussite de ce projet. «C’est à vous les Préfets de région que reviendront les rôles de points focaux et de superviseurs locaux du projet. Je sais que cela ne sera pas facile, c’est pourquoi, il est opportun que vous vous attachiez les services de toutes les autres parties prenantes notamment les associations de jeunes, les autorités coutumières et religieuses, les communautés et les groupements de femmes. Car ma conviction pour mon pays, ma conviction est que nous ne pourrons atteindre nos objectifs que si nous mettons au premier plan de nos préoccupations, des actions et une responsabilité fortes et nécessaires pour promouvoir les droits, les opportunités et la participation des femmes en général et des femmes rurales en particulier » a-t-elle prescrit.
Poursuivant, la ministre a vivement déploré le faible taux de représentation féminine dans les instances de décisions. «Moins de 10% des femmes sont représentées dans les instances de décisions. Elles représentent 11% des femmes députées sur 255députés, 06% dans le corps diplomatique, 04,5% des maires sur 197. A ce stade de notre histoire, la Côte d’Ivoire a des statistiques difficiles à comprendre. C’est pour y remédier que le Chef de l’Etat a mis en place le projet de Compendium des compétences féminines le 04 octobre dernier», a-t-il précisé. Augustin Thiam, gouverneur du district de Yamoussoukro qui a ouvert les travaux, saluant l’initiative, a rendu un vibrant hommage de façon poétique. «Des femmes citadines, nanties de diplômes, aux vendeuses de "krakro" (beignets de banane fermentée) sont les dernières à se coucher et les premières à se lever. Cette injustice n’a pas laissé indifférent le président de la République qui a instruit la ministre Jeanne Peuhmond pour la réalisation de l’annuaire, du répertoire ou Compendium de Compétences féminines», a-t-il dit. Le Représentant du Fnuap, parlant au nom de l’ensemble des agences du système de nations Unies, a réitéré la volonté de son organisation à poursuivre leurs appuis à la Côte d’Ivoire. Euphrasie Yao, co-fondatrice de la Chaire Unesco, a présenté le projet Cocofci aux participants pour s’en imprégner. Des artistes locaux ont apporté une note de gaîté à cette rencontre chère au Chef de l’Etat.
SERGE AMANY
Envoyé spécial à Yamoussoukro
A cette occasion, Jeanne Peuhmond, dans une vision participative, a mis l’ensemble des Préfets de région en mission pour la réussite de ce projet. «C’est à vous les Préfets de région que reviendront les rôles de points focaux et de superviseurs locaux du projet. Je sais que cela ne sera pas facile, c’est pourquoi, il est opportun que vous vous attachiez les services de toutes les autres parties prenantes notamment les associations de jeunes, les autorités coutumières et religieuses, les communautés et les groupements de femmes. Car ma conviction pour mon pays, ma conviction est que nous ne pourrons atteindre nos objectifs que si nous mettons au premier plan de nos préoccupations, des actions et une responsabilité fortes et nécessaires pour promouvoir les droits, les opportunités et la participation des femmes en général et des femmes rurales en particulier » a-t-elle prescrit.
Poursuivant, la ministre a vivement déploré le faible taux de représentation féminine dans les instances de décisions. «Moins de 10% des femmes sont représentées dans les instances de décisions. Elles représentent 11% des femmes députées sur 255députés, 06% dans le corps diplomatique, 04,5% des maires sur 197. A ce stade de notre histoire, la Côte d’Ivoire a des statistiques difficiles à comprendre. C’est pour y remédier que le Chef de l’Etat a mis en place le projet de Compendium des compétences féminines le 04 octobre dernier», a-t-il précisé. Augustin Thiam, gouverneur du district de Yamoussoukro qui a ouvert les travaux, saluant l’initiative, a rendu un vibrant hommage de façon poétique. «Des femmes citadines, nanties de diplômes, aux vendeuses de "krakro" (beignets de banane fermentée) sont les dernières à se coucher et les premières à se lever. Cette injustice n’a pas laissé indifférent le président de la République qui a instruit la ministre Jeanne Peuhmond pour la réalisation de l’annuaire, du répertoire ou Compendium de Compétences féminines», a-t-il dit. Le Représentant du Fnuap, parlant au nom de l’ensemble des agences du système de nations Unies, a réitéré la volonté de son organisation à poursuivre leurs appuis à la Côte d’Ivoire. Euphrasie Yao, co-fondatrice de la Chaire Unesco, a présenté le projet Cocofci aux participants pour s’en imprégner. Des artistes locaux ont apporté une note de gaîté à cette rencontre chère au Chef de l’Etat.
SERGE AMANY
Envoyé spécial à Yamoussoukro
