Avant son investiture officielle, samedi 19 mai 2012, l’un des candidats à la présidence de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), Moussa Traoré Ahmed "MT" était face à la presse, samedi 12 mai 2012 à la Maison de la presse d’Abidjan (Mpa) au Plateau. Nous vous proposons l’intégralité de son propos liminaire.
Projet de candidature de Traoré Moussa
Pourquoi je suis candidat?
Après plus d’une décennie dans la corporation des journalistes, nous avons décidé de briguer la présidence de l’union mère des journalistes ivoiriens, l’UNJCI (Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire).
Cette décision n’est pas la conséquence d’un effet de mode, ni la manifestation d’une quelconque ambition personnelle.
Notre candidature est née de notre volonté de nous mettre au service de la corporation, afin de renforcer l’aura et la crédibilité de l’UNJCI. L’ascension fulgurante des associations du milieu, dont certaines (Olped, Synappci, Ujocci) ont été portées sur les fonts baptismaux par l’UNJCI, oblige l’Union à se remettre sans cesse en cause, à travers un questionnement sans complaisance afin de s’adapter aux évolutions dans le secteur des médias et de répondre ainsi aux aspirations de la grande famille de la presse ivoirienne.
Le combat des fondateurs de l’Union, (Diégou Bailly, Yao Noël, Kebé Yacouba, Ibrahim Sy Savané), essentiellement porté sur la confraternité, la nécessité de créer une grande famille et briser les murs de la méfiance au sein des journalistes, a évolué. Aujourd’hui plus qu’hier, il s’agit de faire de la presse ivoirienne un secteur de référence, de la débarrasser de toutes les mauvaises réputations et de la rendre chaque jour un peu plus professionnelle, conformément aux canons universels.
Nous avons décidé de nous porter candidat afin qu’ensemble, nous puissions affronter les défis que nous impose la mondialisation. Il s’agit pour nous d’œuvrer à effacer tous les schèmes négatifs qui entourent la presse ivoirienne.
Non, être mauvais, n’est pas une fatalité. Nous appelons donc à un sursaut d’orgueil, je dirai le Bon Orgueil qui est source de motivation et d’excellence à la tâche, pour nous hisser au rang des meilleurs.
A la tête d’une équipe de professionnels aguerris, nous avons décidé de mener ce combat pour la restauration de l’image du journaliste ivoirien. L’homme de média de Côte d’Ivoire se doit de prendre sa place, toute sa place, dans le concert des nations civilisées.
Afin de mener cette bataille, nous avons pris le temps d’observer, de noter, d’apprendre. Oui, surtout au sein même de l’UNJCI.
Membre du Conseil exécutif (en 2006, 2007, 2008), sous le deuxième mandat de Amos Beonaho, nous avons eu le temps de connaître l’instance, ses textes, son système de fonctionnement, ses forces, mais aussi et surtout ses faiblesses.
En 2009, nous avons encore été reconduits au Conseil exécutif. Elu sur la liste « Union, solidarité et expérience » conduite alors par Criwa Zeli (Paix à son âme), nous avons démissionné au lendemain de l’élection d’avril 2009, pour convenances personnelles. Ce qui nous a donné davantage de temps pour observer de l’extérieur, après l’avoir fait de l’intérieur sous Amos Beonaho.
Nous avons donc pu observer de l’extérieur sous le mandat de Criwa Zéli achevé par Mam Camara. Nous avons donc un double regard: celui de l’administrateur et celui de l’administré.
Chères consœurs, chers confrères, ce n’est donc pas un parachuté, un parvenu qui veut solliciter vos suffrages, mais bien un homme du sérail décidé à apporter sa modeste contribution à la pierre posée par nos prédécesseurs, pour construire l’édifice commun. Nous avons une expérience certaine et un background qui serviront à tous dans le cadre de la communauté de destin qui réunit les journalistes au sein de l’Union mère.
Traoré Moussa, c’est un membre à part entière de la famille des journalistes ivoiriens. Il connaît la famille qui, également, le connaît. Avec chaque journaliste ivoirien, il a une histoire.
Sur le plan de l’éthique journalistique, nous nous sommes toujours efforcés de ne jamais patauger dans la fange et dans la boue. Depuis notre entrée dans le métier en 1997, nous n’avons jamais été interpellés par l’OLPED pour manquement à l’éthique de la profession. De même, nous n’avons jamais été interpellés par les pouvoirs publics pour expliquer des actes posés dans le cadre de l’exercice de notre fonction. Cela signifie que nous accordons un point d’honneur au professionnalisme dans le traitement de l’information et nous mettons au devant de toute action, la déontologie du métier.
Au plan de relations extérieures, nous disposons d’un réseau de journalistes et d’un carnet d’adresses qui peuvent être mis au service de tous.
Hormis l’UNJCI, Traoré Moussa a fourbi ses armes au sein de plusieurs structures du monde de la communication. Nous avons été membre du Conseil de gestion de la Maison de la presse d’Abidjan (2005-2006) et nous militons depuis 2002, au sein de l’Union internationale de la presse francophone (UPF). Depuis mars 2010, nous avons été élu à Dakar, président du Réseau des journalistes ouest-africains contre le blanchiment d’argent (REJOBA), une structure rattachée au GIABA (Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent).
Avec les personnes qui nous entourent, intègres et professionnels jusqu’au bout, nous pensons objectivement qu`avec le plan d`action que nous déclinons en trois axes (chantier professionnel, chantier institutionnel et éthique et chantier social et économique), l’espoir est permis.
L’espoir d’écrire une nouvelle page de l’histoire de la presse de ce pays s’ouvre. Nous pouvons relever ce défi !
Programme pour briguer la présidence de l’UNJCI
Dans le cadre de notre quête pour la présidence de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire, nous avons élaboré un programme d’actions.
La Liste que nous conduisons est baptisée «SOLIDARITE ET RENOUVEAU».
Notre slogan : "Ensemble, pour redorer le blason de notre profession’’
Notre credo est inspiré par la nécessité de ne rien imposer aux consœurs et confrères, mais plutôt de les impliquer dans les changements et les réformes que nous voulons initier pour le bien-être du journaliste ivoirien.
Critères de choix des membres du Conseil exécutif
- Etre un journaliste professionnel
- Avoir au moins une expérience de cinq (5) ans en journalisme
- Ne jamais avoir été mêlé à une intrigue de manière à nuire à l’image du groupe
- Etre rattaché à une rédaction
- Partager la vision de construire un pays démocratique
-Entretenir jalousement la liberté de la presse
Les 24 membres de la liste « Solidarité et Renouveau »
1-TRAORE MOUSSA (L’Expression)
2-RICARDO ZAMA (RTI)
3-BOGA SIVORI (Notre Voie)
4-ABEL DOUALY (Fraternité Matin)
5-HABIBA DEMBELE (RTI)
6-TOUMA MICHEL (Parole d’Afrique)
7-TRA BI CHARLES (Trait d’Union)
8-BONY FELIX (L’Inter)
9-DIOMANDE CHOILIO (Nord-Sud Quotidien)
10-BAMBA IDRISSA (Soir Info)
11-FRANK ARMAND ZAGBAYOU (Fraternité Matin)
12-YVES ABIET (Le Patriote)
13-ROVIA KANGA (Boigny Express)
14-TOURE AHOUA (RTI)
15-GBANE YACOUBA (Le Temps)
16-OKOUE AKE DENIS (Le Quotidien)
17-KONE SEYDOU (Abidjan.net)
18-ULRICH MOUAHET (Le Mandat)
19-MIREILLE KOUAME (AIP)
20-SOLANGE ARALAMON (Star Magazine)
21-ZOUHOU PATRICE (AIP)
22-ASSA DIARRA (Le Nouveau Navire)
23-KONAN KOFFI FRANCOIS (Le Nouveau Réveil)
24- CLAUDE KIPRE (Top Visages)
1-Elaboration du plan d’actions 2012-2014
Le plan d’actions s’articule autour de trois axes:
I. Un chantier professionnel
II. Un chantier institutionnel et éthique
III. Un chantier social et économique
Ces chantiers élaborés seront sans cesse améliorés en tenant compte de nos acquis, observations et consultations sur le terrain et en tenant compte également de l’aspiration profonde des journalistes.
I- CHANTIER PROFESSIONNEL
- Renforcement des capacités des journalistes à travers des programmes et projets de recyclage. Nous privilégions, la formation in situ.
- Organisation de voyages d’études à l’intérieur comme à l’extérieur du pays.
-Célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse (3 mai) avec des parades dans la cité pour amener les décideurs à en prendre conscience.
- Multiplication des séminaires et stages pour améliorer les connaissances des journalistes.
- Signature de convention avec des écoles de formation de journalistes comme le CESTI (Dakar), l’ISTC et l’UFRICA (Abidjan), en vue de recycler les journalistes. A terme, l’UNJCI doit envisager d’ouvrir une école de journalisme.
- Recherche de bourses d’études auprès des chancelleries et des grandes rédactions occidentales afin d’accroître les acquis des journalistes.
- Plus grande valorisation du meilleur journaliste issu du concours Ebony. Celui-ci doit incarner l’excellence durant toute l’année de son sacre.
- Faire en sorte que l’Ebony ne tombe pas dans l’oubli et l’anonymat une fois la Nuit de la communication terminée, à travers un plan de promotion. (Création d’un club des Ebony pour des missions ponctuelles)
-Réduire l’aspect festif de la Nuit de la communication pour privilégier la dimension culturelle et didactique.
- Engager des réformes à partir de séminaires sur la structure et la spécificité des prix sectoriels des Ebony. Et ce, en collaboration avec l’OLPED, le CNP et la HACA. Il s’agit d’amener le public (consommateurs de presse) à avoir son mot à dire dans la désignation des meilleurs journalistes de l’année.
- Distinguer le meilleur organe de presse de l’année. Il s’agit de récompenser en plus des journalistes, un organe de presse.
- Sceller des accords avec des associations sœurs des pays voisins afin de partager nos expériences.
-Lutter en collaboration avec le GEPCI contre les assassins de la presse, ces individus qui lisent gratuitement les journaux en boucle en complicité avec certains revendeurs.
-Amener le Fonds de développement et de soutien de la presse à aider directement les journalistes après l’équipement des rédactions. (Ordinateur personnel, I-Pad, clé internet, etc.)
II- CHANTIER INSTITUTIONNEL ET ETHIQUE
-Recrutement par appel à candidatures d’un chargé des programmes de l’UNJCI qui aura pour mission principale de rédiger nos projets et mettre à exécution notre plan d’actions triennal.
-Engager l’UNJCI dans la bataille pour l’application effective de la Convention collective. Nomination d’un médiateur qui servira d’interface entre l’employeur et l’employé.
-Valoriser la carte de membre de l’UNJCI en la rendant infalsifiable et initier des actions afin que les détenteurs en tirent des privilèges et avantages (à travers des partenariats avec des hôtels de référence, des supermarchés, galeries, librairies, etc.)
- Favoriser et susciter davantage l’adhésion des journalistes à l’UNJCI, rendre obligatoire la cotisation pour les adhérents par l’achat de la carte UNJCI
-Modifier les textes pour que tous les membres du Conseil exécutif soient rééligibles une seule fois comme le Président.
- Introduire dans les textes, la proportionnelle comme dans les élections municipales afin que la gestion de l’UNJCI ne soit pas uniquement l’affaire de la liste qui a remporté les élections.
- Mentionner que l’Union mère doit apporter une aide aux associations sectorielles qui lui sont affiliées en vue de consolider le leadership, le prestige et l’autorité morale.
-Militer pour un traitement égal et juste des organes de presse par les autorités. Exemple : Traiter l’AIP au même titre que tous les autres médias d’Etat.
- Participer à la valorisation de la Carte d’identité de journalistes professionnels pour l’obtention des visas, le maintien et le renforcement des avantages et acquis.
- Proposer au nom de la transparence et des exigences de la gestion rigoureuse, l’inscription dans les textes de l’UNJCI, l’obligation pour le président élu de procéder auprès du Conseil d’administration à la déclaration de ses biens au début et à la fin de son mandat.
- Œuvrer pour les réformes possibles et les améliorations sur les lois de décembre 2004 sur la presse écrite et la presse audiovisuelle. Amener l’Etat à prévoir une législation pour la presse en ligne.
- Réflexion sur la mise en place d’une structure statutaire accueillant les past-présidents de l’UNJCI. (Yao Noël, Honorat De Yedagne, Amos Beonaho, Mam Camara)
-Engagement de négociations pour fusionner l’UNJCI et l’OJPCI, afin d’en faire une Union encore plus forte.
-Nomination de présidents honoraires à la tête de l’Union
III-CHANTIER SOCIAL ET ECONOMIQUE
-Mise sur pied d’une cellule chargée de la question des journalistes exilés, en vue de favoriser la réconciliation nationale.
- Mobilisation des énergies, des ressources et des partenaires, en liaison avec tous les journalistes professionnels pour une application effective dans les plus brefs délais de la Convention collective signée entre le GEPCI et le SYNAPPCI, sous l’égide du ministère de tutelle.
- Lancer une série d’initiatives dynamiques et stratégiques pour obtenir des financements innovants, originaux et inédits en faveur de la presse, dans le cadre du renforcement du Fonds d’aide à la presse pour accroitre ses capacités.
- Maintenir allumée la flamme de la confraternité, en accordant une place de choix à des activités socioculturelles telles le tournoi de la confraternité, l’arbre de Noël pour enfants des journalistes, le réveillon de la presse…
- Nous nous impliquerons dans la bataille pour l’accès des journalistes à la propriété immobilière. Depuis plus de 15 ans, le projet immobilier de la presse est à l’ordre du jour mais il n’a jamais vu le jour. Nous voulons utiliser nos relations pour l’aboutissement de ce projet.
- Nous prévoyons de signer avec des partenaires des contrats pour une Assurance maladie capable de couvrir tous les journalistes.
- Nous proposons de signer des partenariats et des conventions avec des concessionnaires automobiles et des importateurs de véhicules afin de permettre aux journalistes d’avoir des véhicules, pour travailler dans d’excellentes conditions.
- Mise sur pied d’une caisse de solidarité, d’un montant de 10 millions de francs CFA par an, alimentée par le Fonds d’aide à la presse afin d’aider les journalistes lors des baptêmes, des funérailles, des maladies et des mariages, etc.
- Ouvrir rapidement le centre de santé des journalistes et travailler pour la gratuité des soins pour les journalistes et les membres de leurs familles nucléaires recensés.
- Appliquer un tarif préférentiel pour les journalistes au restaurant de la presse qui est ouvert au grand public.
-Amener le gouvernement à construire une Maison de journalistes avec logements, salles de réunion et de conférences à Yamoussoukro. A l’image de la Maison des députés, les journalistes qui vont régulièrement en mission dans la capitale politique ivoirienne doivent avoir un pied-à-terre.
-Construction dans le long terme d’un Hôtel de la presse à Abidjan, en partenariat avec des grands groupes hôteliers (Radisson, Azalai, Accor…).
NOS ENGAGEMENTS
- Nous nous engageons à travailler dans l’intérêt supérieur de la corporation des journalistes, en tout lieu et en tout temps, durant notre mandat
- Pour le contrôle de nos actions, nous prévoyons des délégués par rédaction, à titre consultatif mais également à charge d’évaluer nos actions. Chaque semestre, une rencontre d’échanges et de concertation aura lieu avec ces délégués pour porter ensemble un regard sur le chemin parcouru et envisager des perspectives.
- Nous nous engageons à faire une campagne civilisée, dans le respect des textes fondateurs de l’Union.
- Nous nous engageons à accepter notre éventuelle défaite à l’issue d’une élection honnête, transparente et équitable dans le strict respect des textes de l’Union et des pratiques démocratiques. Dans le cas contraire, nous aviserons.
Projet de candidature de Traoré Moussa
Pourquoi je suis candidat?
Après plus d’une décennie dans la corporation des journalistes, nous avons décidé de briguer la présidence de l’union mère des journalistes ivoiriens, l’UNJCI (Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire).
Cette décision n’est pas la conséquence d’un effet de mode, ni la manifestation d’une quelconque ambition personnelle.
Notre candidature est née de notre volonté de nous mettre au service de la corporation, afin de renforcer l’aura et la crédibilité de l’UNJCI. L’ascension fulgurante des associations du milieu, dont certaines (Olped, Synappci, Ujocci) ont été portées sur les fonts baptismaux par l’UNJCI, oblige l’Union à se remettre sans cesse en cause, à travers un questionnement sans complaisance afin de s’adapter aux évolutions dans le secteur des médias et de répondre ainsi aux aspirations de la grande famille de la presse ivoirienne.
Le combat des fondateurs de l’Union, (Diégou Bailly, Yao Noël, Kebé Yacouba, Ibrahim Sy Savané), essentiellement porté sur la confraternité, la nécessité de créer une grande famille et briser les murs de la méfiance au sein des journalistes, a évolué. Aujourd’hui plus qu’hier, il s’agit de faire de la presse ivoirienne un secteur de référence, de la débarrasser de toutes les mauvaises réputations et de la rendre chaque jour un peu plus professionnelle, conformément aux canons universels.
Nous avons décidé de nous porter candidat afin qu’ensemble, nous puissions affronter les défis que nous impose la mondialisation. Il s’agit pour nous d’œuvrer à effacer tous les schèmes négatifs qui entourent la presse ivoirienne.
Non, être mauvais, n’est pas une fatalité. Nous appelons donc à un sursaut d’orgueil, je dirai le Bon Orgueil qui est source de motivation et d’excellence à la tâche, pour nous hisser au rang des meilleurs.
A la tête d’une équipe de professionnels aguerris, nous avons décidé de mener ce combat pour la restauration de l’image du journaliste ivoirien. L’homme de média de Côte d’Ivoire se doit de prendre sa place, toute sa place, dans le concert des nations civilisées.
Afin de mener cette bataille, nous avons pris le temps d’observer, de noter, d’apprendre. Oui, surtout au sein même de l’UNJCI.
Membre du Conseil exécutif (en 2006, 2007, 2008), sous le deuxième mandat de Amos Beonaho, nous avons eu le temps de connaître l’instance, ses textes, son système de fonctionnement, ses forces, mais aussi et surtout ses faiblesses.
En 2009, nous avons encore été reconduits au Conseil exécutif. Elu sur la liste « Union, solidarité et expérience » conduite alors par Criwa Zeli (Paix à son âme), nous avons démissionné au lendemain de l’élection d’avril 2009, pour convenances personnelles. Ce qui nous a donné davantage de temps pour observer de l’extérieur, après l’avoir fait de l’intérieur sous Amos Beonaho.
Nous avons donc pu observer de l’extérieur sous le mandat de Criwa Zéli achevé par Mam Camara. Nous avons donc un double regard: celui de l’administrateur et celui de l’administré.
Chères consœurs, chers confrères, ce n’est donc pas un parachuté, un parvenu qui veut solliciter vos suffrages, mais bien un homme du sérail décidé à apporter sa modeste contribution à la pierre posée par nos prédécesseurs, pour construire l’édifice commun. Nous avons une expérience certaine et un background qui serviront à tous dans le cadre de la communauté de destin qui réunit les journalistes au sein de l’Union mère.
Traoré Moussa, c’est un membre à part entière de la famille des journalistes ivoiriens. Il connaît la famille qui, également, le connaît. Avec chaque journaliste ivoirien, il a une histoire.
Sur le plan de l’éthique journalistique, nous nous sommes toujours efforcés de ne jamais patauger dans la fange et dans la boue. Depuis notre entrée dans le métier en 1997, nous n’avons jamais été interpellés par l’OLPED pour manquement à l’éthique de la profession. De même, nous n’avons jamais été interpellés par les pouvoirs publics pour expliquer des actes posés dans le cadre de l’exercice de notre fonction. Cela signifie que nous accordons un point d’honneur au professionnalisme dans le traitement de l’information et nous mettons au devant de toute action, la déontologie du métier.
Au plan de relations extérieures, nous disposons d’un réseau de journalistes et d’un carnet d’adresses qui peuvent être mis au service de tous.
Hormis l’UNJCI, Traoré Moussa a fourbi ses armes au sein de plusieurs structures du monde de la communication. Nous avons été membre du Conseil de gestion de la Maison de la presse d’Abidjan (2005-2006) et nous militons depuis 2002, au sein de l’Union internationale de la presse francophone (UPF). Depuis mars 2010, nous avons été élu à Dakar, président du Réseau des journalistes ouest-africains contre le blanchiment d’argent (REJOBA), une structure rattachée au GIABA (Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent).
Avec les personnes qui nous entourent, intègres et professionnels jusqu’au bout, nous pensons objectivement qu`avec le plan d`action que nous déclinons en trois axes (chantier professionnel, chantier institutionnel et éthique et chantier social et économique), l’espoir est permis.
L’espoir d’écrire une nouvelle page de l’histoire de la presse de ce pays s’ouvre. Nous pouvons relever ce défi !
Programme pour briguer la présidence de l’UNJCI
Dans le cadre de notre quête pour la présidence de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire, nous avons élaboré un programme d’actions.
La Liste que nous conduisons est baptisée «SOLIDARITE ET RENOUVEAU».
Notre slogan : "Ensemble, pour redorer le blason de notre profession’’
Notre credo est inspiré par la nécessité de ne rien imposer aux consœurs et confrères, mais plutôt de les impliquer dans les changements et les réformes que nous voulons initier pour le bien-être du journaliste ivoirien.
Critères de choix des membres du Conseil exécutif
- Etre un journaliste professionnel
- Avoir au moins une expérience de cinq (5) ans en journalisme
- Ne jamais avoir été mêlé à une intrigue de manière à nuire à l’image du groupe
- Etre rattaché à une rédaction
- Partager la vision de construire un pays démocratique
-Entretenir jalousement la liberté de la presse
Les 24 membres de la liste « Solidarité et Renouveau »
1-TRAORE MOUSSA (L’Expression)
2-RICARDO ZAMA (RTI)
3-BOGA SIVORI (Notre Voie)
4-ABEL DOUALY (Fraternité Matin)
5-HABIBA DEMBELE (RTI)
6-TOUMA MICHEL (Parole d’Afrique)
7-TRA BI CHARLES (Trait d’Union)
8-BONY FELIX (L’Inter)
9-DIOMANDE CHOILIO (Nord-Sud Quotidien)
10-BAMBA IDRISSA (Soir Info)
11-FRANK ARMAND ZAGBAYOU (Fraternité Matin)
12-YVES ABIET (Le Patriote)
13-ROVIA KANGA (Boigny Express)
14-TOURE AHOUA (RTI)
15-GBANE YACOUBA (Le Temps)
16-OKOUE AKE DENIS (Le Quotidien)
17-KONE SEYDOU (Abidjan.net)
18-ULRICH MOUAHET (Le Mandat)
19-MIREILLE KOUAME (AIP)
20-SOLANGE ARALAMON (Star Magazine)
21-ZOUHOU PATRICE (AIP)
22-ASSA DIARRA (Le Nouveau Navire)
23-KONAN KOFFI FRANCOIS (Le Nouveau Réveil)
24- CLAUDE KIPRE (Top Visages)
1-Elaboration du plan d’actions 2012-2014
Le plan d’actions s’articule autour de trois axes:
I. Un chantier professionnel
II. Un chantier institutionnel et éthique
III. Un chantier social et économique
Ces chantiers élaborés seront sans cesse améliorés en tenant compte de nos acquis, observations et consultations sur le terrain et en tenant compte également de l’aspiration profonde des journalistes.
I- CHANTIER PROFESSIONNEL
- Renforcement des capacités des journalistes à travers des programmes et projets de recyclage. Nous privilégions, la formation in situ.
- Organisation de voyages d’études à l’intérieur comme à l’extérieur du pays.
-Célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse (3 mai) avec des parades dans la cité pour amener les décideurs à en prendre conscience.
- Multiplication des séminaires et stages pour améliorer les connaissances des journalistes.
- Signature de convention avec des écoles de formation de journalistes comme le CESTI (Dakar), l’ISTC et l’UFRICA (Abidjan), en vue de recycler les journalistes. A terme, l’UNJCI doit envisager d’ouvrir une école de journalisme.
- Recherche de bourses d’études auprès des chancelleries et des grandes rédactions occidentales afin d’accroître les acquis des journalistes.
- Plus grande valorisation du meilleur journaliste issu du concours Ebony. Celui-ci doit incarner l’excellence durant toute l’année de son sacre.
- Faire en sorte que l’Ebony ne tombe pas dans l’oubli et l’anonymat une fois la Nuit de la communication terminée, à travers un plan de promotion. (Création d’un club des Ebony pour des missions ponctuelles)
-Réduire l’aspect festif de la Nuit de la communication pour privilégier la dimension culturelle et didactique.
- Engager des réformes à partir de séminaires sur la structure et la spécificité des prix sectoriels des Ebony. Et ce, en collaboration avec l’OLPED, le CNP et la HACA. Il s’agit d’amener le public (consommateurs de presse) à avoir son mot à dire dans la désignation des meilleurs journalistes de l’année.
- Distinguer le meilleur organe de presse de l’année. Il s’agit de récompenser en plus des journalistes, un organe de presse.
- Sceller des accords avec des associations sœurs des pays voisins afin de partager nos expériences.
-Lutter en collaboration avec le GEPCI contre les assassins de la presse, ces individus qui lisent gratuitement les journaux en boucle en complicité avec certains revendeurs.
-Amener le Fonds de développement et de soutien de la presse à aider directement les journalistes après l’équipement des rédactions. (Ordinateur personnel, I-Pad, clé internet, etc.)
II- CHANTIER INSTITUTIONNEL ET ETHIQUE
-Recrutement par appel à candidatures d’un chargé des programmes de l’UNJCI qui aura pour mission principale de rédiger nos projets et mettre à exécution notre plan d’actions triennal.
-Engager l’UNJCI dans la bataille pour l’application effective de la Convention collective. Nomination d’un médiateur qui servira d’interface entre l’employeur et l’employé.
-Valoriser la carte de membre de l’UNJCI en la rendant infalsifiable et initier des actions afin que les détenteurs en tirent des privilèges et avantages (à travers des partenariats avec des hôtels de référence, des supermarchés, galeries, librairies, etc.)
- Favoriser et susciter davantage l’adhésion des journalistes à l’UNJCI, rendre obligatoire la cotisation pour les adhérents par l’achat de la carte UNJCI
-Modifier les textes pour que tous les membres du Conseil exécutif soient rééligibles une seule fois comme le Président.
- Introduire dans les textes, la proportionnelle comme dans les élections municipales afin que la gestion de l’UNJCI ne soit pas uniquement l’affaire de la liste qui a remporté les élections.
- Mentionner que l’Union mère doit apporter une aide aux associations sectorielles qui lui sont affiliées en vue de consolider le leadership, le prestige et l’autorité morale.
-Militer pour un traitement égal et juste des organes de presse par les autorités. Exemple : Traiter l’AIP au même titre que tous les autres médias d’Etat.
- Participer à la valorisation de la Carte d’identité de journalistes professionnels pour l’obtention des visas, le maintien et le renforcement des avantages et acquis.
- Proposer au nom de la transparence et des exigences de la gestion rigoureuse, l’inscription dans les textes de l’UNJCI, l’obligation pour le président élu de procéder auprès du Conseil d’administration à la déclaration de ses biens au début et à la fin de son mandat.
- Œuvrer pour les réformes possibles et les améliorations sur les lois de décembre 2004 sur la presse écrite et la presse audiovisuelle. Amener l’Etat à prévoir une législation pour la presse en ligne.
- Réflexion sur la mise en place d’une structure statutaire accueillant les past-présidents de l’UNJCI. (Yao Noël, Honorat De Yedagne, Amos Beonaho, Mam Camara)
-Engagement de négociations pour fusionner l’UNJCI et l’OJPCI, afin d’en faire une Union encore plus forte.
-Nomination de présidents honoraires à la tête de l’Union
III-CHANTIER SOCIAL ET ECONOMIQUE
-Mise sur pied d’une cellule chargée de la question des journalistes exilés, en vue de favoriser la réconciliation nationale.
- Mobilisation des énergies, des ressources et des partenaires, en liaison avec tous les journalistes professionnels pour une application effective dans les plus brefs délais de la Convention collective signée entre le GEPCI et le SYNAPPCI, sous l’égide du ministère de tutelle.
- Lancer une série d’initiatives dynamiques et stratégiques pour obtenir des financements innovants, originaux et inédits en faveur de la presse, dans le cadre du renforcement du Fonds d’aide à la presse pour accroitre ses capacités.
- Maintenir allumée la flamme de la confraternité, en accordant une place de choix à des activités socioculturelles telles le tournoi de la confraternité, l’arbre de Noël pour enfants des journalistes, le réveillon de la presse…
- Nous nous impliquerons dans la bataille pour l’accès des journalistes à la propriété immobilière. Depuis plus de 15 ans, le projet immobilier de la presse est à l’ordre du jour mais il n’a jamais vu le jour. Nous voulons utiliser nos relations pour l’aboutissement de ce projet.
- Nous prévoyons de signer avec des partenaires des contrats pour une Assurance maladie capable de couvrir tous les journalistes.
- Nous proposons de signer des partenariats et des conventions avec des concessionnaires automobiles et des importateurs de véhicules afin de permettre aux journalistes d’avoir des véhicules, pour travailler dans d’excellentes conditions.
- Mise sur pied d’une caisse de solidarité, d’un montant de 10 millions de francs CFA par an, alimentée par le Fonds d’aide à la presse afin d’aider les journalistes lors des baptêmes, des funérailles, des maladies et des mariages, etc.
- Ouvrir rapidement le centre de santé des journalistes et travailler pour la gratuité des soins pour les journalistes et les membres de leurs familles nucléaires recensés.
- Appliquer un tarif préférentiel pour les journalistes au restaurant de la presse qui est ouvert au grand public.
-Amener le gouvernement à construire une Maison de journalistes avec logements, salles de réunion et de conférences à Yamoussoukro. A l’image de la Maison des députés, les journalistes qui vont régulièrement en mission dans la capitale politique ivoirienne doivent avoir un pied-à-terre.
-Construction dans le long terme d’un Hôtel de la presse à Abidjan, en partenariat avec des grands groupes hôteliers (Radisson, Azalai, Accor…).
NOS ENGAGEMENTS
- Nous nous engageons à travailler dans l’intérêt supérieur de la corporation des journalistes, en tout lieu et en tout temps, durant notre mandat
- Pour le contrôle de nos actions, nous prévoyons des délégués par rédaction, à titre consultatif mais également à charge d’évaluer nos actions. Chaque semestre, une rencontre d’échanges et de concertation aura lieu avec ces délégués pour porter ensemble un regard sur le chemin parcouru et envisager des perspectives.
- Nous nous engageons à faire une campagne civilisée, dans le respect des textes fondateurs de l’Union.
- Nous nous engageons à accepter notre éventuelle défaite à l’issue d’une élection honnête, transparente et équitable dans le strict respect des textes de l’Union et des pratiques démocratiques. Dans le cas contraire, nous aviserons.