Le département de Gagnoa va retrouver bientôt sa prison civile actuellement en pleins travaux de réhabilitation.
La prison civile de Gagnoa est fermée depuis le 30 mars 2011 suite à sa destruction par des prisonniers en évasion, quelques heures avant la prise de la ville par les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) pendant de la crise postélectorale.
La réhabilitation de la prison en cours est le fruit des efforts de l’Etat ivoirien, du financement de l’Union européenne et de l’expertise de l’ONG française ‘’Prisonniers sans frontière (PRSF)’’, a-t-on indiqué.
Les travaux ont démarré le 13 février et concernent l’ensemble des bâtiments de la prison, notamment les bâtiments administratifs complètement détruits et les cellules des femmes, des mineurs, des hommes, ainsi que la cuisine et les toilettes. La clôture détruite par endroits sera également refaite, souligne-t-on.
Selon M. Loan Sadia, les travaux sont très avancés, après la reconstruction intégrale des bureaux de l’administration, la réfection de certaines cellules endommagées, la pose de nouvelles tôles sur les bâtiments et de nouveaux portails.
Le responsable du chantier à ‘’Prisonniers sans frontière’’, Orange, et son technicien chargé du suivi des travaux, Touré Youssouf, ont exprimé, il y a deux semaines, leur satisfaction sur l’évolution des travaux dont le coût est estimé à 40 millions de Fcfa.
En raison de travaux supplémentaires à effectuer, de la peinture à faire et des climatiseurs à installer, la remise des clés de la prison civile de Gagnoa pourra se faire entre fin mai et début juin, ont précisé les responsables délégués du chantier.
Le procureur de la République près le tribunal de première instance de Gagnoa, Koné Souleymane, a lancé un avertissement aux délinquants qui, depuis un an, troublent de façon accrue la quiétude des populations par toutes sortes d’agressions, sans être assez inquiétés, faute de prison.
Le régisseur de la prison, Bandama Yobouet, qui, depuis le 30 mars 2011, attend de reprendre le travail avec ses hommes, a également exprimé sa joie et son impatience de voir ces travaux achevés le plus tôt possible.
(AIP)
Jmk/kp
La prison civile de Gagnoa est fermée depuis le 30 mars 2011 suite à sa destruction par des prisonniers en évasion, quelques heures avant la prise de la ville par les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) pendant de la crise postélectorale.
La réhabilitation de la prison en cours est le fruit des efforts de l’Etat ivoirien, du financement de l’Union européenne et de l’expertise de l’ONG française ‘’Prisonniers sans frontière (PRSF)’’, a-t-on indiqué.
Les travaux ont démarré le 13 février et concernent l’ensemble des bâtiments de la prison, notamment les bâtiments administratifs complètement détruits et les cellules des femmes, des mineurs, des hommes, ainsi que la cuisine et les toilettes. La clôture détruite par endroits sera également refaite, souligne-t-on.
Selon M. Loan Sadia, les travaux sont très avancés, après la reconstruction intégrale des bureaux de l’administration, la réfection de certaines cellules endommagées, la pose de nouvelles tôles sur les bâtiments et de nouveaux portails.
Le responsable du chantier à ‘’Prisonniers sans frontière’’, Orange, et son technicien chargé du suivi des travaux, Touré Youssouf, ont exprimé, il y a deux semaines, leur satisfaction sur l’évolution des travaux dont le coût est estimé à 40 millions de Fcfa.
En raison de travaux supplémentaires à effectuer, de la peinture à faire et des climatiseurs à installer, la remise des clés de la prison civile de Gagnoa pourra se faire entre fin mai et début juin, ont précisé les responsables délégués du chantier.
Le procureur de la République près le tribunal de première instance de Gagnoa, Koné Souleymane, a lancé un avertissement aux délinquants qui, depuis un an, troublent de façon accrue la quiétude des populations par toutes sortes d’agressions, sans être assez inquiétés, faute de prison.
Le régisseur de la prison, Bandama Yobouet, qui, depuis le 30 mars 2011, attend de reprendre le travail avec ses hommes, a également exprimé sa joie et son impatience de voir ces travaux achevés le plus tôt possible.
(AIP)
Jmk/kp