Les 300 éléments de l’ex-rébellion admis à l’Ecole nationale de police sans passer de concours ne sont pas contents du pouvoir Ouattara. Certains d’entre eux qui se sont ouverts à nous soutiennent être maltraités et abandonnés par le régime qui les a envoyés à l’Ecole de police pour les caser et les récompenser pour leurs hauts faits d’arme pendant la crise postélectorale. « Depuis cinq mois que nous sommes ici, nous mangeons mal. Comme repas de midi, on nous sert du pain et de la sardine. Le 3 avril dernier, nous avons manifesté notre mécontentement aux responsables de l’Ecole et de l’Etat-major. Pire, nous n’avons pas droit à nos primes payées quand nous travaillions dans le cadre du Centre de commandement intégré (Cci). Les chefs avaient promis de nous les verser. Mais nous n’avons rien perçu jusqu’à ce jour. Quant à nos camarades qui sont venus des zones Cno comme nous, ils ont été payés main en main. Nous sommes victimes d’injustice », a indiqué un élève policier sous le couvert de l’anonymat.
Les familles de ces policiers restées au nord ont été tout simplement mises dehors pour loyers impayés. «Cette situation est humiliante pour nous et nos familles qui errent désormais dans les rues. Si le gouvernement ne nous paie pas, qu’il ne soit pas surpris de ce qui va se passer dans les jours à venir. Trop, c’est trop !», a fulminé un ex-rebelle devenu élève policier.
Pour le moment, ces éléments disent contenir leur colère. Mais jusqu’à quand ?
Didier Kéi
Les familles de ces policiers restées au nord ont été tout simplement mises dehors pour loyers impayés. «Cette situation est humiliante pour nous et nos familles qui errent désormais dans les rues. Si le gouvernement ne nous paie pas, qu’il ne soit pas surpris de ce qui va se passer dans les jours à venir. Trop, c’est trop !», a fulminé un ex-rebelle devenu élève policier.
Pour le moment, ces éléments disent contenir leur colère. Mais jusqu’à quand ?
Didier Kéi