Les Ivoiriens ne sont pas au bout de leurs peines. Celles-ci vont certainement se décupler dans les jours ou dans les mois prochains. Le FMI, qui vient d’octroyer un crédit –encore un autre- à la Côte d’Ivoire, a assorti ce crédit de conditionnalités pour le moins drastiques. Il s’agit de l’augmentation des prix de l’électricité et du carburant. Ce qui ne sera pas sans conséquence sur le coût de la vie déjà insupportable. Si le prix du carburant augmente, celui des transports va suivre inéluctablement. Et cela va se répercuter sur les prix des marchandises et autres denrées alimentaires sur les marchés. A la vérité, les Ivoiriens ne sont pas sortis de l’auberge. Les solutions se transforment en montagnes de problèmes qui risquent de les emporter ad patres.
Souleymane Traoré
Souleymane Traoré