Au centre d’une affaire d’identité, Inaï Stéphane Desson ou Iro Guéi Inaï Stéphane Desson (c’est selon) a été frappé, mercredi 16 mai, d’une suspension de 24 mois de toutes les compétitions de la Fédération ivoirienne de football (Fif). Avec lui, l’Africa Sports, son club employeur perd sur tapis vert son match de Ligue1 contre l’Usc Bassam (ndlr: les Aiglons l’avaient emporté 2-1) et est flanquée d’une amende d’un million FCFA. Qualifié régulièrement conformément aux dispositions techniques de la fédération, sous la licence n°69-230389, existant déjà dans les bases de données fédérales, le joueur a fait l’objet d’une réserve de la part de l’Usc Bassam, alors que l’Africa croisait le fer avec le Stella Club d’Adjamé (0-0). Il aurait, selon les dirigeants bassamois, fait usage de faux sur son identité. Inaï Stéphane Desson s’appellerait, en réalité, Iro Guéi Inaï Stéphane Desson. Sur la question, la Commission discipline avait, dans un premier temps, débouté l’Usc Bassam. Avant de s’autosaisir, suite à une interview du joueur dans un canard de la place, pour frapper. Un revirement de situation pas du tout du goût du président du Conseil d’administration de l’Africa Sports, Koné Cheick Oumar. Aussi bien sur le fond que la forme du problème. Hier, à son cabinet au Plateau,le patron des Aiglons a réagi vigoureusement au jugement rendu par la Commission discipline. Fort des explications des secrétaires administratifs sur la procédure de qualification, il a balayé toute responsabilité de son club. Pour cause, le système informatique à la FIF est tel qu’un ancien joueur ne peut être qualifié si les informations fournies par le club employeur ne correspondent pas aux données de la Fédération. Au sujet d’Inaï Stéphane, seule sa signature avait posé problème, au départ, selon Assémien Kassi, secrétaire administratif titulaire de l’Africa. Concernant ses clubs d’origine dont Edus d’Aboisso, IAFC, Yopougon FC, ALFC, aucune irrégularité ne fut relevée au moment de la qualification. « Nous avons produit les éléments que la Fif a dans sa base de données. D’Où vient donc la faute de l’Africa » ? s’interroge Koné Cheick Oumar.
« Nous allons porter plainte contre la Fif »
Le PCA de l’Africa dénonce même un abus de la part de l’instance fédérale. C’est pourquoi, il n’est prêt pour se soumettre à cette mesure « impopulaire ». Aussi, a-t-il annoncé une saisine de la Commission de recours. Mieux, Koné Cheick va porter plainte contre la fédération. Car, soutient-il « c’est elle qui nous a donné les documents. La Fif nous a induits en erreur ». La colère du cacique aiglon, suite à cette décision, est telle qu’il a jeté une pierre dans le jardin de la Fif. Il a rappelé au staff dirigeant le soutien sans faille de l’Africa pendant les élections. Et de prévenir: « s’ils pensent que nous avons eu tort de les soutenir, nous allons les lâcher ». Koné Cheick est allé plus loin, en relevant la passivité de Sidy Diallo et ses collaborateurs dont les promesses électorales sont jusque-là lettres mortes Au demeurant, le patron oyé a déploré le traitement particulier dont fait objet son club, notamment un arbitrage à caution qui serait, selon lui à la base des nombreux résultats enregistrés par le club vert et rouge en Ligue1.
MARTIAL GALE
« Nous allons porter plainte contre la Fif »
Le PCA de l’Africa dénonce même un abus de la part de l’instance fédérale. C’est pourquoi, il n’est prêt pour se soumettre à cette mesure « impopulaire ». Aussi, a-t-il annoncé une saisine de la Commission de recours. Mieux, Koné Cheick va porter plainte contre la fédération. Car, soutient-il « c’est elle qui nous a donné les documents. La Fif nous a induits en erreur ». La colère du cacique aiglon, suite à cette décision, est telle qu’il a jeté une pierre dans le jardin de la Fif. Il a rappelé au staff dirigeant le soutien sans faille de l’Africa pendant les élections. Et de prévenir: « s’ils pensent que nous avons eu tort de les soutenir, nous allons les lâcher ». Koné Cheick est allé plus loin, en relevant la passivité de Sidy Diallo et ses collaborateurs dont les promesses électorales sont jusque-là lettres mortes Au demeurant, le patron oyé a déploré le traitement particulier dont fait objet son club, notamment un arbitrage à caution qui serait, selon lui à la base des nombreux résultats enregistrés par le club vert et rouge en Ligue1.
MARTIAL GALE