Si Didier Drogba n’existait pas, Abramovich et Chelsea l’auraient sûrement inventé. L’attaquant ivoirien en propulsant le club londonien sur le toit de l’Europe a démontré à tous ses détracteurs qu’il est et reste un attaquant de pure race. En effet, au terme d’une finale riche en rebondissements et en suspense, Chelsea a remporté sa première ligue des champions. C’était face au Bayern Munich qui évoluait dans son antre de l’Allianz Arena. Devant un Didier Drogba insaisissable, et un Chelsea à l’Italienne, le soutien chaud des rouges du Bayern n’a pas suffi. Même quand à la 83ième minute Muller croyait offrir le trophée aux bavarois. Mais c’était sans compter avec le buteur et capitaine des Eléphants de Côte d’Ivoire. Sur un corner, Drogba place une tête imparable qui remet Chelsea en scelle dans cette finale qui ira au terme du temps réglementaire. Héros d’un soir, Drogba était dans tous les bons coups et souvent même dans les mauvais. Comme sur le penalty qu’il provoque suite à une faute sur Ribéry. Heureusement que Petr Cech à les gants fermes devant un Robben malchanceux. Finalement, comme s’il était écrit, c’est Didier lui-même qui mettra fin à une série de défaites en finales. Dans la séance des tirs au but, l’Ivoirien a le dernier mot. S’il marque, Chelsea s’envole avec la coupe. Didier s’avance et catapulte les blues sur le toit du vieux continent. Chelsea venait de ce pas, récolter le fruit de huit longues années de sacrifices faites de hauts et de bas avec des piques de déceptions et souvent de bonnes choses. Le grand investissement du milliardaire Roman Abramovich (plus trois milliards d’euros injectés dans Chelsea en huit ans) a finalement porté. Chelsea est championne d’Europe et c’est en grande partie grâce à ce joueur d’exception qu’est Didier Drogba Tebily. Malgré ses 34 ans, le capitaine de la sélection ivoirienne n’a rien lâché. Il y a cru et a tout donné pour que sa remarquable carrière porte une marque indélébile. Et aujourd’hui c’est chose faite. Son nom restera gravé à jamais sur la coupe aux grandes oreilles comme pour clôturer une carrière qui aura certes démarrée en retard qui fut pleine et entière.
La fin d’une malédiction
L’année 2012 avait commencé très bien pour Didier Drogba et ses coéquipiers de l’équipe nationale de Côte d’Ivoire. A la CAN les Eléphants marchent sur tout jusqu’à la finale. Le 12 Février, le capitaine Didier Drogba et ses camarades ont l’occasion d’offrir à la Côte d’Ivoire son deuxième trophée continental. Le premier de cette belle génération dorée certes, mais qui n’a rien gagné. Malheureusement face à la modeste mais déterminée formation zambienne, les Eléphants mordent la poussière. Didier Drogba, auteur d’un penalty raté est cloué au pilori. Ses détracteurs ne ménage pas l’enfant de Niaprahio et vont jusqu’à dire qu’il est maudit. Ces derniers en veulent pour preuve toutes les finales perdues par Drogba. Deux avec la sélection nationale (2006 et 2012) une avec Chelsea et une autre avec Marseille. Des voix s’élevaient pour qu’il soit sorti de la sélection nationale et qu’il ne fasse pas partie de l’expédition de l’Afrique du Sud en 2013 si la Côte d’Ivoire parvient à se qualifier pour la CAN. Aujourd’hui le sort semble avoir tourné car Didier Drogba a vaincu le signe indien. Il a remporté enfin une finale. Et de la plus belle des manières. Car loin du banc c’est bien sur le rectangle vert que Drogba a confondu tous ceux qui l’avaient déjà rangé dans les placards. Il marque un but décisif à la 88ème minute et montre que ses nerfs sont solides lorsqu’il exécute le dernier tir au but qui offre à Chelsea sa première Champion’s League. Comme nous l’écrivions récemment, Didier Drogba n’est pas fini. Il est comme le vin plus il prend de l’âge, plus il se bonifie. Espérons qu’il nous ramène en 2013 la CAN. Ça sera la cerise sur le gâteau d’une carrière déjà très bien remplie.
Koné Lassiné
La fin d’une malédiction
L’année 2012 avait commencé très bien pour Didier Drogba et ses coéquipiers de l’équipe nationale de Côte d’Ivoire. A la CAN les Eléphants marchent sur tout jusqu’à la finale. Le 12 Février, le capitaine Didier Drogba et ses camarades ont l’occasion d’offrir à la Côte d’Ivoire son deuxième trophée continental. Le premier de cette belle génération dorée certes, mais qui n’a rien gagné. Malheureusement face à la modeste mais déterminée formation zambienne, les Eléphants mordent la poussière. Didier Drogba, auteur d’un penalty raté est cloué au pilori. Ses détracteurs ne ménage pas l’enfant de Niaprahio et vont jusqu’à dire qu’il est maudit. Ces derniers en veulent pour preuve toutes les finales perdues par Drogba. Deux avec la sélection nationale (2006 et 2012) une avec Chelsea et une autre avec Marseille. Des voix s’élevaient pour qu’il soit sorti de la sélection nationale et qu’il ne fasse pas partie de l’expédition de l’Afrique du Sud en 2013 si la Côte d’Ivoire parvient à se qualifier pour la CAN. Aujourd’hui le sort semble avoir tourné car Didier Drogba a vaincu le signe indien. Il a remporté enfin une finale. Et de la plus belle des manières. Car loin du banc c’est bien sur le rectangle vert que Drogba a confondu tous ceux qui l’avaient déjà rangé dans les placards. Il marque un but décisif à la 88ème minute et montre que ses nerfs sont solides lorsqu’il exécute le dernier tir au but qui offre à Chelsea sa première Champion’s League. Comme nous l’écrivions récemment, Didier Drogba n’est pas fini. Il est comme le vin plus il prend de l’âge, plus il se bonifie. Espérons qu’il nous ramène en 2013 la CAN. Ça sera la cerise sur le gâteau d’une carrière déjà très bien remplie.
Koné Lassiné