Prières et visites de paroisses ont meublé le séjour du Révérend pasteur Ediémou Blin Jacob chef du diocèse de l’Eglise du Christianisme Céleste de Côte d’Ivoire, dans la région du Tonkpi, les 19 et 20 mai. Il a également appelé ses fidèles à la réconciliation nationale au cours de cette tournée. Faisant le point de sa tournée avec la presse locale à la paroisse Sainte Montagne de Man, l’homme de Dieu a souligné que son voyage «répond à une tradition». Celle d’avoir un contact permanent avec les fidèles: «Avant la guerre, nous étions venus ici (NDLR, dans la région). Pendant la guerre, nous étions là et maintenant que la paix est de retour dans notre pays, nous revenons», a-t-il indiqué. Sur le contenu de son déplacement, il précise: «Nous avons essentiellement prié pour que Dieu nous pardonne nos fautes. Notre pays, la Côte d’Ivoire n’a pas été oubliée dans nos prières. Nous avons aussi prié pour que Dieu nous aide (NDLR, le pays). Les chrétiens célestes sont restés fidèles au pays. Les hommes eux, passent, mais le pays lui, reste», a fait savoir le Révérend pasteur. De réconciliation, il en a été aussi question avec les fidèles de son église: «Nous avons parlé de la nouvelle Côte d’Ivoire. Nous leur avons expliqué que le président Alassane Ouattara est le président de tous les Ivoiriens. Nous avons parlé à nos fidèles pour qu’ils ne soient pas ceux par qui le malheur de la Côte d’Ivoire viendra», a confié Ediémou Blin Jacob qui a fait cette adresse particulière à l’opposition: «Nous devons accepter la volonté de Dieu. Ainsi nous serons bénis. Jésus lui-même a accepté de mourir sur la croix pour respecter la volonté de Dieu. Il a été ressuscité après sa mort. C’est pourquoi, je demande aux Ivoiriens en général et aux opposants en particulier d’accepter la mort pour avoir la résurrection plus tard», a-t-il recommandé. Enfin, il a déploré des “disparitions” de fidèles pendant la crise et le “déplacement de certains dans les pays voisins”.
Rahoul Sainfort (Correspondant)
Rahoul Sainfort (Correspondant)