Le ministre des Infrastructures économiques était dans l’après-midi du mercredi 23 mai 2012 à l’aéroport d’Abidjan, où il est allé vérifier l’état d’avancement des travaux de l’aérogare charter. A cette occasion, Patrick Achi a tancé le cabinet responsable des travaux sur le délai auquel il voulait livrer l’infrastructure.
Relatant l’avancement des travaux, le responsable de Ivoire Ingénierie (2I) a indiqué au ministre Patrick Achi que son groupe escomptait livrer l’aérogare charter en décembre 2012, pour une mise en service en mars 2013. «Ce n’est pas possible, car le Hadj débute en octobre 2012 et nous devrions être prêts à ce moment», a immédiatement rectifié le ministre des Infrastructures économiques. Et le cabinet 2I de répliquer que c’était la date donnée dans le cahier des charges avant le début des travaux. Assertion refutée aussitôt par le ministre qui a indiqué que le début du pèlerinage musulman était une date incompressible au delà de laquelle l’Etat ivoirien ne pouvait aller. «Le président de la République m’a fixé des délais et il attend que je les respecte. A mon tour, je vous enjoints de les respecter», a-t-il révélé. Pour lui, les arguments faisant croire que le matériel spécial venant de l’extérieur demandait un certain délai de livraison ne justifie pas ce retard important. A la fin de sa visite de sa visite, le ministre a expliqué à la presse les raisons qui l’ont amené à sommer une livraison aux dates du début du Hadj. Il a affirmé que cette infrastructure est non seulement capitale pour les parents qui vont au pèlerinage, mais elle va également servir le reste de l’année comme aérogare charter, c`est-à-dire qu’elle va recevoir des passagers avec des billets à tarif réduits dans des conditions de confort adéquat. «Ce chantier a connu quelques retards liés au processus de mobilisation des ressources. Mais je viens justement de Lomé où j’ai eu les assurances du président de la BOAD que le financement est disponible pour terminer rapidement les travaux», a indiqué Patrick Achi. Les ressources étant disponibles, il veut que l’entreprise chargée des travaux soit au rendez-vous des engagements pris vis-à-vis des populations pour leur remettre cet ouvrage dans les meilleurs délais. Il a indiqué que l’ingénieur chargé des travaux avait un planning initial qui correspondait à un contexte et à un niveau de ressources. «Aujourd’hui, en concertation avec le PCA d’Aéria, nous avons demandé à l’entreprise de réduire pratiquement son délai d’un tiers. Cela veut dire moins de temps que ce qu’il avait prévu», a avisé le ministre. Les délais sont extrêmement serrés, mais l’objectif du ministère c’est, ensemble avec tous les partenaires, de les tenir.
Olivier Guédé
Relatant l’avancement des travaux, le responsable de Ivoire Ingénierie (2I) a indiqué au ministre Patrick Achi que son groupe escomptait livrer l’aérogare charter en décembre 2012, pour une mise en service en mars 2013. «Ce n’est pas possible, car le Hadj débute en octobre 2012 et nous devrions être prêts à ce moment», a immédiatement rectifié le ministre des Infrastructures économiques. Et le cabinet 2I de répliquer que c’était la date donnée dans le cahier des charges avant le début des travaux. Assertion refutée aussitôt par le ministre qui a indiqué que le début du pèlerinage musulman était une date incompressible au delà de laquelle l’Etat ivoirien ne pouvait aller. «Le président de la République m’a fixé des délais et il attend que je les respecte. A mon tour, je vous enjoints de les respecter», a-t-il révélé. Pour lui, les arguments faisant croire que le matériel spécial venant de l’extérieur demandait un certain délai de livraison ne justifie pas ce retard important. A la fin de sa visite de sa visite, le ministre a expliqué à la presse les raisons qui l’ont amené à sommer une livraison aux dates du début du Hadj. Il a affirmé que cette infrastructure est non seulement capitale pour les parents qui vont au pèlerinage, mais elle va également servir le reste de l’année comme aérogare charter, c`est-à-dire qu’elle va recevoir des passagers avec des billets à tarif réduits dans des conditions de confort adéquat. «Ce chantier a connu quelques retards liés au processus de mobilisation des ressources. Mais je viens justement de Lomé où j’ai eu les assurances du président de la BOAD que le financement est disponible pour terminer rapidement les travaux», a indiqué Patrick Achi. Les ressources étant disponibles, il veut que l’entreprise chargée des travaux soit au rendez-vous des engagements pris vis-à-vis des populations pour leur remettre cet ouvrage dans les meilleurs délais. Il a indiqué que l’ingénieur chargé des travaux avait un planning initial qui correspondait à un contexte et à un niveau de ressources. «Aujourd’hui, en concertation avec le PCA d’Aéria, nous avons demandé à l’entreprise de réduire pratiquement son délai d’un tiers. Cela veut dire moins de temps que ce qu’il avait prévu», a avisé le ministre. Les délais sont extrêmement serrés, mais l’objectif du ministère c’est, ensemble avec tous les partenaires, de les tenir.
Olivier Guédé
