Abidjan - La Chambre des métiers de Côte d`Ivoire va connaître le nom de son nouveau président au soir du 27 mai à Yamoussoukro, au terme d`une assemblée générale, a annoncé jeudi à Abidjan, le président du comité technique électoral, Camara Sékou.
Faisant le point du processus électoral, M. Camara a indiqué que quatre candidatures ont été déjà enregistrées, dont les dépôts courent jusqu`au 26 mai.
Ce processus a démarré le 29 avril avec l`élection des présidents des organisations professionnelles départementales et des délégués, suivie le 06 mai de celle des présidents des comités interprofessionnels départementaux et le 13 mai de celui des présidents des Chambres régionales de métiers.
Camara Sékou a toutefois souligné qu`en dépit de la situation à Abengourou où le président régional sera connu vendredi suite à un contentieux électoral, tous les présidents régionaux sont connus et sont seuls à faire acte de candidature au poste du président de la Chambre.
Le président du comité technique électoral a donc lancé un appel au collège électoral que constitue les comités interprofessionnels départementaux, au nombre de 116, à participer massivement à cette élection.
La Chambre Nationale de Métiers de Côte d’Ivoire, créée par décret n° 93-01 du 7 janvier 1993, est une institution consulaire (à l’instar de ses deux homologues que sont la Chambre de Commerce et d’Industrie et la Chambre d’Agriculture), représentant les intérêts économiques des artisans auprès des pouvoirs publics.
L’institution a connu une phase de développement relative jusqu’en 2000, date à laquelle une crise de fin de mandat a débouché sur la mise en place, en 2000, d’un comité de gestion, puis d’un comité électoral qui a organisé en 2001, des élections pour le renouvellement des instances.
Elle a connu une deuxième crise liée à la fin de mandat en 2006 des élus. Cette crise a emmené le Gouvernement à mettre en place un Comité provisoire de gestion. Pour des raisons diverses, ce Comité n’a pas pu organiser les élections dans le délai qui lui a été imparti. Cette situation a plongé la Chambre Nationale de Métiers de Côte d’Ivoire dans une léthargie totale.
Aujourd’hui, avec la "nouvelle Côte d’Ivoire" présidée par Alassane Ouattara, le ministre de l’Artisanat et de la Promotion des PME, Sidiki Konaté, s`est engagé auprès du gouvernement pour que la Chambre Nationale de Métiers ait le budget nécessaire à l’organisation d’élections transparentes et crédibles. Le manque de moyens financiers, en effet, a souvent été évoqué comme l’un des obstacles majeurs à la tenue des élections.
Le 3 octobre 2011, le ministre de l’Artisanat et de la Promotion des PME a procédé au lancement du recensement électoral. Un comité interministériel est alors mis en place pour l`organisation des élections.
Sept branches d’activités, notamment bâtiment, métaux mécaniques, bois, textile, habillement, cuirs et peaux, hygiène, alimentation, services, artisanat d’art, électronique et froid regroupent 245 corps de métiers composant la nomenclature des métiers pris en compte par la Chambre Nationale de Métiers.
Au total, 131 métiers figurant sur cette nomenclature sont effectivement exercés par plus de 20 000 artisans immatriculés actuellement au répertoire des métiers de la Chambre, indique-t-on.
Faisant le point du processus électoral, M. Camara a indiqué que quatre candidatures ont été déjà enregistrées, dont les dépôts courent jusqu`au 26 mai.
Ce processus a démarré le 29 avril avec l`élection des présidents des organisations professionnelles départementales et des délégués, suivie le 06 mai de celle des présidents des comités interprofessionnels départementaux et le 13 mai de celui des présidents des Chambres régionales de métiers.
Camara Sékou a toutefois souligné qu`en dépit de la situation à Abengourou où le président régional sera connu vendredi suite à un contentieux électoral, tous les présidents régionaux sont connus et sont seuls à faire acte de candidature au poste du président de la Chambre.
Le président du comité technique électoral a donc lancé un appel au collège électoral que constitue les comités interprofessionnels départementaux, au nombre de 116, à participer massivement à cette élection.
La Chambre Nationale de Métiers de Côte d’Ivoire, créée par décret n° 93-01 du 7 janvier 1993, est une institution consulaire (à l’instar de ses deux homologues que sont la Chambre de Commerce et d’Industrie et la Chambre d’Agriculture), représentant les intérêts économiques des artisans auprès des pouvoirs publics.
L’institution a connu une phase de développement relative jusqu’en 2000, date à laquelle une crise de fin de mandat a débouché sur la mise en place, en 2000, d’un comité de gestion, puis d’un comité électoral qui a organisé en 2001, des élections pour le renouvellement des instances.
Elle a connu une deuxième crise liée à la fin de mandat en 2006 des élus. Cette crise a emmené le Gouvernement à mettre en place un Comité provisoire de gestion. Pour des raisons diverses, ce Comité n’a pas pu organiser les élections dans le délai qui lui a été imparti. Cette situation a plongé la Chambre Nationale de Métiers de Côte d’Ivoire dans une léthargie totale.
Aujourd’hui, avec la "nouvelle Côte d’Ivoire" présidée par Alassane Ouattara, le ministre de l’Artisanat et de la Promotion des PME, Sidiki Konaté, s`est engagé auprès du gouvernement pour que la Chambre Nationale de Métiers ait le budget nécessaire à l’organisation d’élections transparentes et crédibles. Le manque de moyens financiers, en effet, a souvent été évoqué comme l’un des obstacles majeurs à la tenue des élections.
Le 3 octobre 2011, le ministre de l’Artisanat et de la Promotion des PME a procédé au lancement du recensement électoral. Un comité interministériel est alors mis en place pour l`organisation des élections.
Sept branches d’activités, notamment bâtiment, métaux mécaniques, bois, textile, habillement, cuirs et peaux, hygiène, alimentation, services, artisanat d’art, électronique et froid regroupent 245 corps de métiers composant la nomenclature des métiers pris en compte par la Chambre Nationale de Métiers.
Au total, 131 métiers figurant sur cette nomenclature sont effectivement exercés par plus de 20 000 artisans immatriculés actuellement au répertoire des métiers de la Chambre, indique-t-on.
