ABIDJAN - Le président ivoirien Alassane Ouattara a nommé ambassadeur au Gabon le général Philippe Mangou, qui fut le chef de l`armée sous le régime de Laurent Gbagbo, tombé en 2011 après une crise politico-militaire meurtrière, a-t-on appris jeudi de source officielle.
Le conseil des ministres a approuvé "la nomination de M. Philippe Mangou en qualité d`ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire" de Côte d`Ivoire au Gabon, indique un communiqué.
Nommé chef d`état-major de l`armée en novembre 2004, le général Mangou a
été l`un des piliers du pouvoir du président Laurent Gbagbo jusqu`en 2011.
Durant l`essentiel de la crise née du refus de M. Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010, comme les autres chefs militaires il était demeuré fidèle à l`ex-président, même si aux yeux de nombreux observateurs il était resté en retrait, et avait même perdu une bonne part du contrôle sur ses hommes.
En pleine bataille d`Abidjan (fin mars-2011 avril 2011) entre forces pro-Gbagbo et combattants pro-Ouattara appuyés par la France et l`ONU, il avait fait défection, avant de revenir dans le camp Gbagbo.
Au lendemain de la chute de M. Gbagbo le 11 avril, lui et d`autres chefs de l`armée avaient fait allégeance à M. Ouattara. Parmi eux figurait le général Edouard Kassaraté, patron de la gendarmerie sous le régime déchu, récemment nommé ambassadeur au Sénégal.
Plusieurs dizaines d`éléments des forces armées fidèles à l`ex-président ont été incarcérés et inculpés pour des exactions commises durant la crise qui a fait quelque 3.000 morts. Parmi eux figurent le général Brunot Dogbo Blé, ancien commandant de la Garde républicaine, et l`amiral Vagba Faussignaux, ex-patron de la Marine.
D`autres cadres de l`armée sous Laurent Gbagbo sont en fuite, comme le commandant Jean-Noël Abéhi, ancien chef de l`escadron blindé de la gendarmerie du camp d`Agban, à Abidjan.
Le conseil des ministres a approuvé "la nomination de M. Philippe Mangou en qualité d`ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire" de Côte d`Ivoire au Gabon, indique un communiqué.
Nommé chef d`état-major de l`armée en novembre 2004, le général Mangou a
été l`un des piliers du pouvoir du président Laurent Gbagbo jusqu`en 2011.
Durant l`essentiel de la crise née du refus de M. Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010, comme les autres chefs militaires il était demeuré fidèle à l`ex-président, même si aux yeux de nombreux observateurs il était resté en retrait, et avait même perdu une bonne part du contrôle sur ses hommes.
En pleine bataille d`Abidjan (fin mars-2011 avril 2011) entre forces pro-Gbagbo et combattants pro-Ouattara appuyés par la France et l`ONU, il avait fait défection, avant de revenir dans le camp Gbagbo.
Au lendemain de la chute de M. Gbagbo le 11 avril, lui et d`autres chefs de l`armée avaient fait allégeance à M. Ouattara. Parmi eux figurait le général Edouard Kassaraté, patron de la gendarmerie sous le régime déchu, récemment nommé ambassadeur au Sénégal.
Plusieurs dizaines d`éléments des forces armées fidèles à l`ex-président ont été incarcérés et inculpés pour des exactions commises durant la crise qui a fait quelque 3.000 morts. Parmi eux figurent le général Brunot Dogbo Blé, ancien commandant de la Garde républicaine, et l`amiral Vagba Faussignaux, ex-patron de la Marine.
D`autres cadres de l`armée sous Laurent Gbagbo sont en fuite, comme le commandant Jean-Noël Abéhi, ancien chef de l`escadron blindé de la gendarmerie du camp d`Agban, à Abidjan.