Agboville - Le préfet de région, préfet du département d'Agboville, Bako Digbé Anatole Privat, a appelé mercredi sa population à une vigilance face à la rumeur "persistante" d'un éventuel entraînement de miliciens dans les forêts du département.
Lors d’une rencontre avec les leaders d’opinion de la région, Bako Anatole Privat a indiqué qu’il faut privilégier la "sensibilisation" des jeunes qui seraient tentés à une quelconque reprise d’armes à y renoncer pour éviter un présumé bain de sang dans la région.
Pour lui, la médiation des chefs de villages et des chefs religieux pourrait dissuader les présumés miliciens qui s’entraîneraient dans les forêts de l’Agnéby-Tiassa.
"Je sais que certains chefs ont connaissance de ce qui se passe dans leurs villages", a-t-il affirmé, plaidant pour une intervention de ces derniers, afin que ceux qui s'entraineraient cessent ces activités illégales et interdites par la loi.
Il a également souligné qu’il a privilégié de rendre publique cette rumeur de présence de miliciens en armes dans les forêts d'Agboville pour "dissuader ceux qui s'y entrainent et exhorter les parents à décourager les jeunes gens qui y sont", a ajouté le préfet.
"Nous aurions fait intervenir l'armée au moment où nous aurions la confirmation de la présence d'hommes en armes en un endroit précis de la forêt", a soutenu le préfet de région, estimant que cette option pourrait avoir le désavantage de voir le sang couler, puisque deux forces se seraient affrontées, a-t-il expliqué.
(AIP)
dd/kp
Lors d’une rencontre avec les leaders d’opinion de la région, Bako Anatole Privat a indiqué qu’il faut privilégier la "sensibilisation" des jeunes qui seraient tentés à une quelconque reprise d’armes à y renoncer pour éviter un présumé bain de sang dans la région.
Pour lui, la médiation des chefs de villages et des chefs religieux pourrait dissuader les présumés miliciens qui s’entraîneraient dans les forêts de l’Agnéby-Tiassa.
"Je sais que certains chefs ont connaissance de ce qui se passe dans leurs villages", a-t-il affirmé, plaidant pour une intervention de ces derniers, afin que ceux qui s'entraineraient cessent ces activités illégales et interdites par la loi.
Il a également souligné qu’il a privilégié de rendre publique cette rumeur de présence de miliciens en armes dans les forêts d'Agboville pour "dissuader ceux qui s'y entrainent et exhorter les parents à décourager les jeunes gens qui y sont", a ajouté le préfet.
"Nous aurions fait intervenir l'armée au moment où nous aurions la confirmation de la présence d'hommes en armes en un endroit précis de la forêt", a soutenu le préfet de région, estimant que cette option pourrait avoir le désavantage de voir le sang couler, puisque deux forces se seraient affrontées, a-t-il expliqué.
(AIP)
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