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Politique Publié le vendredi 1 juin 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Sommet de la BAD / Alassane Ouattara à propos de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption : ‘’Que nos pays fassent des efforts pour se retrouver au rang des 100 premiers au monde’’

© L’intelligent d’Abidjan Par Aristide
Assemblées annuelles de la BAD en Tanzanie: l`ouverture des travaux
Jeudi 31 mai 2012. Arusha (Tanzanie). Le Président de la République de Côte d`Ivoire, SEM. Alassane Ouattara et son homologue tanzanien, SEM Kikwete, en compagnie de nombreux autres chefs d`Etat et de gouvernements, assistent aux travaux des Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement et du Fonds africain de développement
Honoré Kouassi
Le président ivoirien, Alassane Ouattara a pris part hier jeudi 31 mai 2012, à la 47eme assemblée annuelle du groupe de la Banque africaine de développement (BAD), qui a eu pour thème : «L’Afrique et le nouveau paysage mondial défis et opportunité». Dans son discours, le numéro un ivoirien s’est appesanti sur les défis à relever par les pays africains pour être compétitifs tant au niveau économique qu’à celui de la prospérité.

L’ouverture inaugurale de la 47ème assemblée annuelle de la Banque africaine de développement (Bad) a été marquée par un message d’encouragement du chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara. Conscient du défi de la concurrence mondiale à travers l’ouverture des économies, Alassane Ouattara invite ses pairs à faire preuve d’une meilleure gouvernance et d’une plus grande transparence, tant au niveau mondial que continental et sous-régional. Cela dit, les pays d’Afrique doivent observer trois principes. Premièrement, indique le chef de l’Etat, ‘’nous devons faire de gros efforts pour résoudre le sérieux déficit en infrastructures que connaissent de nombreux pays africains, y compris les pays les plus enclavés. Nous devons renforcer nos infrastructures routières, fluviales, aéroportuaires, et portuaires, aux niveaux national régional’’. Le président ivoirien estime que les grands travaux d’infrastructure constituent l’un des piliers du décollage des pays émergents et une source formidable d’emplois. Raison pour laquelle il demande à la Bad de porter une attention toute particulière à ce domaine dans sa stratégie et d’assurer un rôle de leader. S’agissant du second pilier, le président Ouattara conseille le soutien aux PME. Raison avancée : C’est de là qu’est parti le miracle asiatique. En Afrique, argumente-t-il, ce domaine présente un grand déficit qui doit être comblé. Il encourage également la diversification des sources de financement en recherchant des moyens non traditionnels par un soutien accru au partenariat public-privé. Pour réaliser ce rêve, M. Ouattara pense que la Bad, à travers des systèmes de financement innovants, doit aider les pays à accompagner les PME et à jouer un rôle prédominant dans ce secteur. Comme troisième pilier, pour le chef de l’Etat ivoirien, la Bad doit continuer de jouer pleinement son rôle de conseillère avisée des entités régionales et gouvernementales. Elle doit devenir un pôle d’excellence, de recherches et de conseil, dans les domaines du développement. La somme de tous ces efforts, devra, selon M. Ouattara, faire de l’Afrique un continent à économie émergente. C’est cette vision que Alassane Ouattara veut de l’Afrique et d’une Côte d’Ivoire compétitive et concurrente. «Il faut que nos pays fassent les efforts nécessaires pour se retrouver au rang des 100 premiers pays du monde, dans le classement d’un climat sain dans les affaires, d’une bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption», encourage-t-il. Un rêve dont l’accomplissement demande un accroissement de la productivité, en améliorant les systèmes éducatifs et en créant une main d’œuvre qualifiée, notamment au travers d’une formation professionnelle mieux adaptée aux besoins du monde du travail, l’amélioration des systèmes de santé. Pour M. Ouattara, cela est réalisable en Afrique.

Côte d’Ivoire ‘’is back’’

La situation sécuritaire et le processus de réconciliation nationale ont été évoqués au cours du sommet de la Bad. Le chef de l’Etat a rassuré ses pairs sur les avancées et sa conviction à mettre le pays au travail dans la paix retrouvée. Grâce à cette accalmie, dira le président ivoirien, ‘’les Institutions de la République de Côte d’Ivoire sont maintenant en place et fonctionnent normalement, la sécurité est revenue sur l’ensemble du territoire, une armée unie a été créée. Elle est en cours de renforcement et de modernisation, dans le cadre de la Réforme du Secteur de la Sécurité. La réconciliation progresse grâce au travail assidu de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation. Des élections législatives libres et transparentes ont eu lieu en décembre 2011 et en février 2012. (..)’’. A l’en croire, le processus de normalisation du climat social est la résultante des bons résultats économiques à fin décembre 2011, bien meilleurs que prévus. Ce qui devrait permettre au pays d’atteindre le point d’achèvement PPTE avant la fin du mois de juin 2012. La croissance économique sera tirée par une forte reprise des investissements publics et privés, mais également de la consommation, grâce à la réforme de la filière café-cacao, qui permettra un accroissement important des revenus des planteurs et des paysans. La croissance devrait atteindre 8 % en 2012, et, en moyenne, environ 10% par an sur les trois prochaines années, rejoignant ainsi le groupe de tête des pays à forte croissance en Afrique. Au vue de ces performances, Alassane Ouattara annonce «une Côte d’Ivoire qui est en marche et qui a repris sa place parmi les locomotives dans la sous-région et nous avons l’ambition de faire de notre pays, un pays émergent à l’horizon 2020».

(Source : présidence de la République)
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