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Économie Publié le vendredi 1 juin 2012 | AIP

Yamoussoukro : Le ministère du Tourisme explique aux hôteliers le bien-fondé de l’annulation des autorisations d’ouverture et d’exploitation

© AIP Par Nathan Koné
Yamoussoukro / Cinquantenaire : le président Laurent Gbagbo ouvre le colloque international pluridisciplinaire "L`indépendance et ses perspectives en Afrique subsaharienne"
Dimanche 1er août 2010. Yamoussoukro, l`Hôtel Président.
Yamoussoukro – Une délégation du ministère du Tourisme composée de MM. Kourouma Adama, directeur du guichet unique et Koddi Bi Norbert, inspecteur technique, a rencontré jeudi à la Direction régionale (DR) du Tourisme de Yamoussoukro, les hôteliers locaux sur la question de l’annulation des autorisations d’ouverture et d’exploitation délivrées depuis 1984.

Les hôteliers de Yamoussoukro menaçaient d’arrêter toute activité suite à cette décision du ministère de tutelle qu’ils jugent « inappropriée eu égard à la remise en cause de tout ce qui a pu être réalisé depuis bientôt trente ans mais aussi eu égard au contexte socioéconomique actuel très difficile.» Il s’agissait donc pour les envoyés du ministère du Tourisme de mieux expliquer les enjeux de la décision, afin de convaincre les opérateurs du secteur et parvenir à une solution salutaire pour eux.

« La réglementation ne doit effrayer personne parce que l’Etat a décidé d’assainir tous les secteurs. En conséquence, il est inconcevable que des opérateurs exercent aujourd’hui,sans respect de la réglementation en vigueur. Nous nous montrons plus regardants afin de mettre fin à la concurrence déloyale dans le secteur », a indiqué le directeur du guichet unique, Adama Kourouma.

Il a noté aussi qu’il n’est guère question de l’annulation d’une décision aussi ancienne soit-elle. « C’est le ministère de tutelle qui est habileté à autoriser ou à fermer un hôtel. A Yamoussoukro, sur la multitude d’hôtels, un seul dispose d’un arrêté ministériel pendant que le reste, une vingtaine, ne dispose que d’un arrêté préfectoral. Il convient donc pour ces derniers de régulariser leur situation », a-t-il expliqué, annonçant un audit de ces établissements.

M. Kourouma a invité les hôteliers à se mettre en rapport avec la direction régionale du Tourisme pour que les problèmes soient résolus au cas par cas.

Les hôteliers qui ont dit avoir pris bonne note ont néanmoins plaidé pour la réduction des différentes taxes et redevances, compte tenu du contexte difficile que vit la Côte d’Ivoire.

(AIP)
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