Discours du Directeur Pays du PNUD à l’ouverture de l’atelier de validation du Cadre Stratégique de Réforme Administrative et de son Plan d’actions le 31 mai 2012 à Abidjan.
Monsieur le Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative,
Monsieur le Secrétaire National à la Gouvernance et au Renforcement des Capacités,
Monsieur Le Directeur de Cabinet du Ministre de l’Economie et des Finances,
Messieurs les Directeurs Centraux et responsables des Institutions de la République, du secteur privé et de la société civile,
Chers collègues représentants les agences du Système des Nations Unies et des Partenaires Techniques et Financiers de la Côte d’Ivoire,
Honorables invités, en vos grades et qualités,
Mesdames et Messieurs,
Je me réjouis tout particulièrement aujourd’hui de m’adresser à vous, à l’occasion de l’ouverture de l’atelier de validation du Cadre Stratégique de Réforme Administrative et de son Plan d’actions qui clôture le processus de réflexion sur la réforme administrative que le Gouvernement ivoirien, par l’intermédiaire de votre ministère, a lancé en novembre dernier et pour lequel vous avez sollicité un accompagnement par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
Le Programme des Nations Unies pour le Développement, que je représente ici, a pour mission d’aider les gouvernements des pays qui en on besoin à se doter de capacités et systèmes solides pour conduire de façon autonome leurs processus de développement, e vue d’un meilleur devenir de leurs peuples. En particulier les populations moins nanties et plus vulnérables. La notion de Bonne Gouvernance sous-tend cette mission, car sans elle, cet objectif ne peut être atteint.
C’est pour cette raison que la Déclaration du Millénaire de 2001, avait fait de la bonne gouvernance un pré requis pour l’atteinte des objectifs du Millénaires pour le développement en 2015.
Monsieur le Ministre,
L’élaboration d’un cadre stratégique de réforme administrative est un exercice généralement adapté au contexte de sortie d’une crise comme celle qu’a connu la Côte d’Ivoire. Cette crise a été entre autres la manifestation d’une remise en cause d’une façon de gouverner par une population qui avait fini par perdre confiance en des institutions et une administration de l’Etat dont elle ne recevait pas les services qu’elle attendait, en matière de satisfaction de besoins sociaux, d’amélioration de cadre de vie et de protection.
C’est l’occasion pour moi de saluer l’’initiative que vous avez prise de lancer ce processus de cadrage et de réforme pour permettre à la Côte d’Ivoire de se relever de la longue crise qu’elle a traversé ces dernières années.
En effet, un cadre stratégique permet d’une part au gouvernement d’avoir une vision globale et claire de ce que devrait être l’administration ivoirienne dans les années à venir et d’autre part de disposer d’un outil programmatique permettant de conduire des réformes sectorielles tout en tenant compte des interrelations et interactions entre les différents secteurs de l’administration.
Le PNUD de par son mandat, a acquis une longue expérience dans le domaine de la réforme administrative pour avoir accompagné depuis plusieurs années des pays africains qui ont connu des situations similaires dont certains dans la sous région Ouest Africaine.
Monsieur le Ministre,
L’option que vous avez prise traduit fidèlement la vision du Président de la République de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent dans un proche avenir, vision reflétée dans son Programme « Vivre Ensemble » et dans le plan d’actions du gouvernement.
Et nous nous réjouissons aussi que les cinq axes de réforme à savoir : (i) la réorganisation administrative, (ii) la réforme de la fonction publique, (iii) l’approfondissement du processus de décentralisation, (iv) le renforcement de la gouvernance économique et financière et (v) le développement institutionnel, figurent en bonne place dans le Programme National de Développement (PND) adopté récemment en Conseil des Ministres et qui constitue désormais le cadre programmatique à moyen terme pour le gouvernement et les partenaires au développement.
Je saisi cette occasion pour saluer l’implication et la participation actives de tous les acteurs au processus. En effet, tout au long des six derniers mois, un travail important a été abattu par vous et vos collaborateurs, l’équipe du Secrétariat National à la gouvernance et au renforcement des capacités, les partenaires techniques et financiers, avec l’appui des experts de haut niveau, tous issus de la sous-région, pour renforcer l’approche « Sud-sud », que nous avons mobilisés pour vous accompagner dans ce processus.
Nous sommes témoins que tout le processus, du diagnostic au plan d’actions en passant par l’élaboration des axes de réforme a été inclusif et itératif, ce qui devrait faciliter l’appropriation par tous les acteurs et la mise en œuvre des actions identifiées.
Monsieur le Ministre, je voudrais souligner que si nous sommes arrivés au terme de ce processus de cadrage, le vrai travail ne fait que commencer. Comme vous avez déjà entrepris de le faire avec le chantier important de recensement des effectifs de la fonction publique, il s’agira désormais de passer aux prochaines étapes de programmation et de mise en œuvre en veillant à la synergie intersectorielle avec l’appui de tous les partenaires de la Côte d’Ivoire.
Pour conclure, je voudrais réitérer l’engagement de mon institution à vous accompagner pour relever ce défi et pour que votre pays retrouve la place qui est la sienne dans la sous région.
Je vous remercie de votre aimable attention.
Monsieur le Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative,
Monsieur le Secrétaire National à la Gouvernance et au Renforcement des Capacités,
Monsieur Le Directeur de Cabinet du Ministre de l’Economie et des Finances,
Messieurs les Directeurs Centraux et responsables des Institutions de la République, du secteur privé et de la société civile,
Chers collègues représentants les agences du Système des Nations Unies et des Partenaires Techniques et Financiers de la Côte d’Ivoire,
Honorables invités, en vos grades et qualités,
Mesdames et Messieurs,
Je me réjouis tout particulièrement aujourd’hui de m’adresser à vous, à l’occasion de l’ouverture de l’atelier de validation du Cadre Stratégique de Réforme Administrative et de son Plan d’actions qui clôture le processus de réflexion sur la réforme administrative que le Gouvernement ivoirien, par l’intermédiaire de votre ministère, a lancé en novembre dernier et pour lequel vous avez sollicité un accompagnement par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
Le Programme des Nations Unies pour le Développement, que je représente ici, a pour mission d’aider les gouvernements des pays qui en on besoin à se doter de capacités et systèmes solides pour conduire de façon autonome leurs processus de développement, e vue d’un meilleur devenir de leurs peuples. En particulier les populations moins nanties et plus vulnérables. La notion de Bonne Gouvernance sous-tend cette mission, car sans elle, cet objectif ne peut être atteint.
C’est pour cette raison que la Déclaration du Millénaire de 2001, avait fait de la bonne gouvernance un pré requis pour l’atteinte des objectifs du Millénaires pour le développement en 2015.
Monsieur le Ministre,
L’élaboration d’un cadre stratégique de réforme administrative est un exercice généralement adapté au contexte de sortie d’une crise comme celle qu’a connu la Côte d’Ivoire. Cette crise a été entre autres la manifestation d’une remise en cause d’une façon de gouverner par une population qui avait fini par perdre confiance en des institutions et une administration de l’Etat dont elle ne recevait pas les services qu’elle attendait, en matière de satisfaction de besoins sociaux, d’amélioration de cadre de vie et de protection.
C’est l’occasion pour moi de saluer l’’initiative que vous avez prise de lancer ce processus de cadrage et de réforme pour permettre à la Côte d’Ivoire de se relever de la longue crise qu’elle a traversé ces dernières années.
En effet, un cadre stratégique permet d’une part au gouvernement d’avoir une vision globale et claire de ce que devrait être l’administration ivoirienne dans les années à venir et d’autre part de disposer d’un outil programmatique permettant de conduire des réformes sectorielles tout en tenant compte des interrelations et interactions entre les différents secteurs de l’administration.
Le PNUD de par son mandat, a acquis une longue expérience dans le domaine de la réforme administrative pour avoir accompagné depuis plusieurs années des pays africains qui ont connu des situations similaires dont certains dans la sous région Ouest Africaine.
Monsieur le Ministre,
L’option que vous avez prise traduit fidèlement la vision du Président de la République de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent dans un proche avenir, vision reflétée dans son Programme « Vivre Ensemble » et dans le plan d’actions du gouvernement.
Et nous nous réjouissons aussi que les cinq axes de réforme à savoir : (i) la réorganisation administrative, (ii) la réforme de la fonction publique, (iii) l’approfondissement du processus de décentralisation, (iv) le renforcement de la gouvernance économique et financière et (v) le développement institutionnel, figurent en bonne place dans le Programme National de Développement (PND) adopté récemment en Conseil des Ministres et qui constitue désormais le cadre programmatique à moyen terme pour le gouvernement et les partenaires au développement.
Je saisi cette occasion pour saluer l’implication et la participation actives de tous les acteurs au processus. En effet, tout au long des six derniers mois, un travail important a été abattu par vous et vos collaborateurs, l’équipe du Secrétariat National à la gouvernance et au renforcement des capacités, les partenaires techniques et financiers, avec l’appui des experts de haut niveau, tous issus de la sous-région, pour renforcer l’approche « Sud-sud », que nous avons mobilisés pour vous accompagner dans ce processus.
Nous sommes témoins que tout le processus, du diagnostic au plan d’actions en passant par l’élaboration des axes de réforme a été inclusif et itératif, ce qui devrait faciliter l’appropriation par tous les acteurs et la mise en œuvre des actions identifiées.
Monsieur le Ministre, je voudrais souligner que si nous sommes arrivés au terme de ce processus de cadrage, le vrai travail ne fait que commencer. Comme vous avez déjà entrepris de le faire avec le chantier important de recensement des effectifs de la fonction publique, il s’agira désormais de passer aux prochaines étapes de programmation et de mise en œuvre en veillant à la synergie intersectorielle avec l’appui de tous les partenaires de la Côte d’Ivoire.
Pour conclure, je voudrais réitérer l’engagement de mon institution à vous accompagner pour relever ce défi et pour que votre pays retrouve la place qui est la sienne dans la sous région.
Je vous remercie de votre aimable attention.
