Les jours passent mais ne se ressemblent pas au ministère du Commerce. Décidés à ‘’en découdre’’ avec la cherté de la vie qui frappe les populations depuis des années et qui s’est aggravée après la crise postélectorale, Dagobert Banzio et ses lieutenants multiplient les raids pour y trouver des solutions aussi immédiates que durables.
Le ministre Dagobert, on peut le dire, ne dort plus que d’un seul œil. L’équation de la vie chère est si préoccupante pour son département ministériel et lui que depuis des mois, ils sont au four et au moulin. Galvanisés par le coup d’envoi donné par le Premier ministre, Jeannot Kouadio-Ahoussou et l’engagement ferme du président de la République, Banzio et ses hommes, qui étaient déjà sur le terrain, ont réalisé des bonds en avant. Ainsi, des accords ont été signés avec les commerçants des denrées de grande consommation, dont l’application des clauses fera l’objet d’une vaste campagne de communication dans quelques jours. L’on en encore en mémoire les descentes nocturnes inopinées du ministre du Commerce au port de pêche d’Abidjan pour s’enquérir de l’état des lieux. A signaler aussi les saisies opérées par la brigade de répression des fraudes du ministère du Commerce chez des commerçants hors-la-loi. En marge de toutes ces actions, il faut noter la multitude de concertations entre le ministre et ses collaborateurs, dont l’objectif demeure la mise en application des mesures de lutte contre la vie chère. Récemment, un important lot de matériels de mobilité a été remis aux directeurs régionaux et départementaux, pour leur permettre d’aller le plus rapidement et loin possible dans leur mission de surveillance des prix. Toujours dans sa lancée, M. Banzio avait échangé avec le groupe Olam sur l’autosuffisance en riz de la Côte d’Ivoire. Dans l’immédiat, dans les jours à venir, Abidjan verra débarquer plusieurs milliers de tonnes de riz. Cependant, le combat contre la vie chère ne se gagnera pas seulement en Côte d’Ivoire. Il faut y aller avec l’expertise extérieure. D’où l’importance du voyage qu’il vient d’effectuer en Thaïlande. Rentré dimanche nuit, le ministre du Commerce s’est gardé de tout commentaire sur ce déplacement. Mais, selon certaines indiscrétions, les nouvelles sont bonnes. A en croire les mêmes sources, la primeur de ces nouvelles est réservée au chef de l’Etat et au Premier ministre, qui l’ont mis en mission dans ce grand pays producteur de riz. Hier, à son cabinet, il a reçu, à 12h 30, une délégation de l’Internationale entreprise (IE) de l’Agence gouvernementale de la promotion de l’économie singapourienne. Au centre des échanges, la question commerciale en Côte d’Ivoire. le temps du renouveau! Après l’IE, Banzio a reçu, à 14heures, une autre délégation venue, cette fois, de la région Rhône-Alpes, conduite par l’Ambassadeur de France. Rassuré par l’évolution positive de la situation sociopolitique du pays, le chef de la mission de la Chambre de commerce et d’industrie de Rhône-Alpes (CCIR) a déclaré : « les relations économiques privilégiées tissées avec les entreprises et les institutions françaises placent aujourd’hui la Côte d’Ivoire au premier rang des partenaires commerciaux de la France au sein de la zone franc et au 4ème rang de ceux de l’Afrique subsaharienne. Dans ce contexte économique et politique en plein renouveau, la CCIR et les CCI de Rhône-Alpes ont décidé d’accompagner les entreprises rhônalpines qui souhaitent promouvoir leurs produits et services en Côte d’Ivoire. Ce, dans un climat désormais propice aux investissements étrangers, porté par un taux de croissance prévisionnel de 8,5% pour 2012 et conforté par la récente approbation de la première revue du programme économique et financier triennal 2012-2014 par le Conseil d’administration du FMI ». Pour sa part, le ministre du Commerce, qui s’est naturellement réjoui du regain d’intérêt des investisseurs étrangers pour son pays, a souhaité que ce rêve se concrétise le plus rapidement possible « pour le bonheur des deux peuples ». Le ministre a, par ailleurs, rassuré ses hôtes de la disponibilité de l’Etat de Côte d’Ivoire à créer les conditions favorables aux investissements bénéfiques aux populations.
MASS DOMI
massoueudomi@yahoo.fr
Le ministre Dagobert, on peut le dire, ne dort plus que d’un seul œil. L’équation de la vie chère est si préoccupante pour son département ministériel et lui que depuis des mois, ils sont au four et au moulin. Galvanisés par le coup d’envoi donné par le Premier ministre, Jeannot Kouadio-Ahoussou et l’engagement ferme du président de la République, Banzio et ses hommes, qui étaient déjà sur le terrain, ont réalisé des bonds en avant. Ainsi, des accords ont été signés avec les commerçants des denrées de grande consommation, dont l’application des clauses fera l’objet d’une vaste campagne de communication dans quelques jours. L’on en encore en mémoire les descentes nocturnes inopinées du ministre du Commerce au port de pêche d’Abidjan pour s’enquérir de l’état des lieux. A signaler aussi les saisies opérées par la brigade de répression des fraudes du ministère du Commerce chez des commerçants hors-la-loi. En marge de toutes ces actions, il faut noter la multitude de concertations entre le ministre et ses collaborateurs, dont l’objectif demeure la mise en application des mesures de lutte contre la vie chère. Récemment, un important lot de matériels de mobilité a été remis aux directeurs régionaux et départementaux, pour leur permettre d’aller le plus rapidement et loin possible dans leur mission de surveillance des prix. Toujours dans sa lancée, M. Banzio avait échangé avec le groupe Olam sur l’autosuffisance en riz de la Côte d’Ivoire. Dans l’immédiat, dans les jours à venir, Abidjan verra débarquer plusieurs milliers de tonnes de riz. Cependant, le combat contre la vie chère ne se gagnera pas seulement en Côte d’Ivoire. Il faut y aller avec l’expertise extérieure. D’où l’importance du voyage qu’il vient d’effectuer en Thaïlande. Rentré dimanche nuit, le ministre du Commerce s’est gardé de tout commentaire sur ce déplacement. Mais, selon certaines indiscrétions, les nouvelles sont bonnes. A en croire les mêmes sources, la primeur de ces nouvelles est réservée au chef de l’Etat et au Premier ministre, qui l’ont mis en mission dans ce grand pays producteur de riz. Hier, à son cabinet, il a reçu, à 12h 30, une délégation de l’Internationale entreprise (IE) de l’Agence gouvernementale de la promotion de l’économie singapourienne. Au centre des échanges, la question commerciale en Côte d’Ivoire. le temps du renouveau! Après l’IE, Banzio a reçu, à 14heures, une autre délégation venue, cette fois, de la région Rhône-Alpes, conduite par l’Ambassadeur de France. Rassuré par l’évolution positive de la situation sociopolitique du pays, le chef de la mission de la Chambre de commerce et d’industrie de Rhône-Alpes (CCIR) a déclaré : « les relations économiques privilégiées tissées avec les entreprises et les institutions françaises placent aujourd’hui la Côte d’Ivoire au premier rang des partenaires commerciaux de la France au sein de la zone franc et au 4ème rang de ceux de l’Afrique subsaharienne. Dans ce contexte économique et politique en plein renouveau, la CCIR et les CCI de Rhône-Alpes ont décidé d’accompagner les entreprises rhônalpines qui souhaitent promouvoir leurs produits et services en Côte d’Ivoire. Ce, dans un climat désormais propice aux investissements étrangers, porté par un taux de croissance prévisionnel de 8,5% pour 2012 et conforté par la récente approbation de la première revue du programme économique et financier triennal 2012-2014 par le Conseil d’administration du FMI ». Pour sa part, le ministre du Commerce, qui s’est naturellement réjoui du regain d’intérêt des investisseurs étrangers pour son pays, a souhaité que ce rêve se concrétise le plus rapidement possible « pour le bonheur des deux peuples ». Le ministre a, par ailleurs, rassuré ses hôtes de la disponibilité de l’Etat de Côte d’Ivoire à créer les conditions favorables aux investissements bénéfiques aux populations.
MASS DOMI
massoueudomi@yahoo.fr
