La Coopérative d’épargne et de crédit (Coopec) est la seule institution financière qui a résisté à la bourrasque de la guerre et à la crise postélectorale à Duékoué. Elle est restée ouverte et les raisons se trouvent essentiellement dans la confiance entre les responsables locaux de cette structure et les populations du Guémon. Pour combler ces populations démunies par la crise, la Coopec a arrêté pas mal de projets à leur intention, a confié le PCA, Bossié Gaston, le mardi 21 mai 2012. Une incitation à l’épargne a débuté sous peu et consiste à permettre aux femmes de verser quelques pièces de monnaie dans une boite à cet effet. Ce petit projet appelé ‘’Djéela’’, affirme M. Bossié, est en train d’attirer vers sa banque les couches défavorisées de la région. «Mais cela n’est qu’un échantillon. Car ce qui arrive est encore plus important. Conscients de ce que l’Etat ne peut tout faire, nous nous attelons à pour organiser les femmes et les jeunes à se regrouper en coopératives ou en associations, en vue de bénéficier de prêts et autres avantages liés à notre structure», rassure le PCA Bossié Gaston, par ailleurs 1er vice-président de l’Union nationale des Coopec de Côte d’Ivoire (Unacoopec-Ci).
Ainsi, plusieurs crédits sont disponibles et en attente de bénéficiaires fiables. «Les choses sont si bien menées que nous avons l’appui technique de l’Anader pour les projets d’élevage, d’agriculture ou de planting d’arbre», précise Bossié Gaston. Cette région qui a été parmi les plus sinistrées après la crise électorale de 2010, compte beaucoup de jeunes et femmes au chômage et sans ressources. L’appui de la Coopec vient ainsi comme une réelle bouffée d’oxygène, a soutenu un habitant de Duékoué.
Bayo Lynx, correspondant régional
Ainsi, plusieurs crédits sont disponibles et en attente de bénéficiaires fiables. «Les choses sont si bien menées que nous avons l’appui technique de l’Anader pour les projets d’élevage, d’agriculture ou de planting d’arbre», précise Bossié Gaston. Cette région qui a été parmi les plus sinistrées après la crise électorale de 2010, compte beaucoup de jeunes et femmes au chômage et sans ressources. L’appui de la Coopec vient ainsi comme une réelle bouffée d’oxygène, a soutenu un habitant de Duékoué.
Bayo Lynx, correspondant régional