Il se présente comme le nouveau messager de la galaxie patriotique. Il parle de réconciliation nationale à travers des tournées, un peu à la façon Charles Blé Goudé qui était son mentor, quand celui-ci entreprit, courant 2007, une caravane de la paix à travers la Côte d’Ivoire. Seulement au moment où il commence son œuvre, Zadi Djédjé, président de la Coalition des jeunes patriotes pour la paix et la réconciliation (CJPPR), a maille à partir avec ses camarades d’ici et de l’extérieur. Zadi Djédjé a rencontré récemment la presse au Baron de Yopougon pour préciser sa démarche et réfuter les allégations de traîtrise dont on l’accuse. Il se réfère au dernier message de Gbagbo après son arrestation : «arrêtons la belligérance et ouvrons la partie civile de la crise». Le président de la CJPPR ne veut pas qu’on le prenne pour un traitre qui a vendu la lutte. ‘’Que tous ceux qui nous taxent de traitres nous proposent quelque chose’’, commence-t-il. Poursuivant, il expose ses arguments: ‘’pour la paix, Gbagbo s’est humilié. Il a accepté Soro Guillaume comme son Premier ministre. Un pays ne va pas de guerre en guerre.
Un mandat présidentiel c’est cinq ans. Mais si nous choisissons la violence, en 2015 nous allons perdre. Nous avons perdu des parents et des biens, mais je demande à tous de pardonner. Je demande à tous les jeunes d’envahir Yopougon et de parler de paix’’. Pour tenter de dissiper les incompréhensions nées de sa sortie au lancement de la caravane de la réconciliation à Alépé, aux côtés de Gervais Coulibaly le 19 mai dernier, Zadi Djédjé s’est expliqué. ‘’Je n’ai jamais dit aux Ivoiriens de tourner la page Gbagbo. J’ai dit de tourner la page de la guerre. Mon objectif, c’est de faire en sorte que le pouvoir fasse libérer les maisons occupées et favorise le retour de nos camarades exilés’’, a dit Zadi Djédjé. Et de terminer par cette formule : ‘’nous sommes gbagboïstes et nous ne nous renierons pas mais les hommes passent et le pays demeure’’. Un rassemblement au palais de la culture a été annoncé pour le 16 juin. L’objectif est de lancer des messages de paix et tester la capacité de mobilisation de ce qui reste encore des jeunes patriotes.
S. Débailly
Un mandat présidentiel c’est cinq ans. Mais si nous choisissons la violence, en 2015 nous allons perdre. Nous avons perdu des parents et des biens, mais je demande à tous de pardonner. Je demande à tous les jeunes d’envahir Yopougon et de parler de paix’’. Pour tenter de dissiper les incompréhensions nées de sa sortie au lancement de la caravane de la réconciliation à Alépé, aux côtés de Gervais Coulibaly le 19 mai dernier, Zadi Djédjé s’est expliqué. ‘’Je n’ai jamais dit aux Ivoiriens de tourner la page Gbagbo. J’ai dit de tourner la page de la guerre. Mon objectif, c’est de faire en sorte que le pouvoir fasse libérer les maisons occupées et favorise le retour de nos camarades exilés’’, a dit Zadi Djédjé. Et de terminer par cette formule : ‘’nous sommes gbagboïstes et nous ne nous renierons pas mais les hommes passent et le pays demeure’’. Un rassemblement au palais de la culture a été annoncé pour le 16 juin. L’objectif est de lancer des messages de paix et tester la capacité de mobilisation de ce qui reste encore des jeunes patriotes.
S. Débailly