Le plan de lutte du gouvernement contre le racket n’est pas venu à bout de ce fléau. C’est en tout cas, le constat fait par le Conseil Techniques Autonome des Escortes Groupées de Côte d’Ivoire (CTAEG-CI). Faisant le point hier dans un hôtel de la place, à Adjamé, une année après l’instauration de ce plan, M Baba Diallo, président exécutif du CTAEG-CI, a estimé que «le bilan est mitigé ». S’il a salué la réduction des corridors à 33 sur l’ensemble du territoire national, M Diallo a indiqué que cette politique n’a, pour autant pas supprimé le racket, même si le fléau, a-t-il reconnu, a considérablement diminué. Le président exécutif du CTAEG-CI a classé les corridors en trois catégories. Ceux qui font perdre moins de temps et d’argent (situés essentiellement sur l’axe Abidjan –Pogo), ceux dont les entraves à la fluidité et les tracasseries sont relativement passables (les faux frais se situent entre 7000 et 10 000FCFA et les pertes de temps entre 12 et 20 minutes) et enfin les corridors dits défaillants (les faux frais se situent entre 10 000 et 30000 Fcfa et une moyenne de 20 à 40 minutes de pertes de temps). Pour parvenir à une baisse significative du racket M Diallo a exhorté le gouvernement à moderniser le système de contrôle dans les corridors, à l’extension du système de géo-localisation sur tous les véhicules de transports de marchandises.
Concernant la lutte contre la cherté de la vie, le conférencier a fait savoir que les mesures du gouvernement n’auront d’effet que si le problème des intermédiaires est réglé. « Il faut faire en sorte que la marchandise soit payée au prix bord champ sans frais intermédiaires. Pour cela, il faut financer les femmes qui vont chercher les produits. Ainsi les grandes villes seront bien approvisionnées », a-t-il expliqué. Avant de rendre hommage à l’operateur économique Issiaka Sawadogo «artisan de la baisse du racket dans les ex-zones CNO».
Dao Maïmouna
Concernant la lutte contre la cherté de la vie, le conférencier a fait savoir que les mesures du gouvernement n’auront d’effet que si le problème des intermédiaires est réglé. « Il faut faire en sorte que la marchandise soit payée au prix bord champ sans frais intermédiaires. Pour cela, il faut financer les femmes qui vont chercher les produits. Ainsi les grandes villes seront bien approvisionnées », a-t-il expliqué. Avant de rendre hommage à l’operateur économique Issiaka Sawadogo «artisan de la baisse du racket dans les ex-zones CNO».
Dao Maïmouna