Bon après-midi et merci pour votre chaleureux accueil. Je suis très heureux d’être avec vous aujourd’hui à l’occasion de la réouverture de la salle informatique des journalistes de l’UNJCI.
Je suis d’autant plus ravi que Monsieur le représentant du Ministre de la Communication, soit également présent à cette cérémonie. Merci Monsieur pour le soutien que votre Ministère apportez à la presse en Côte d’Ivoire et aux journalistes qui font un travail essentiel.
J’aimerais, d’entrée de jeu, remercier le Président du Conseil National de la Presse, Monsieur Raphael Lakpe et le représentant de la Communication Audiovisuelle pour leur présence. J’aimerais également remercier les représentants des autres associations de journalistes qui œuvrent pour une presse plus professionnelle. J’aimerais enfin féliciter le tout nouveau président de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire, Monsieur Moussa Traoré et rendre hommage à son prédécesseur Monsieur Mam Camara pour l’excellent travail qu’il a abattu. Comme nous le savons tous, une presse libre et responsable est l’un des piliers de la démocratie. Aux Etats-Unis, la liberté de la presse, tout comme la liberté d’opinion et de religion, fait partie intégrante de la Constitution des Etats-Unis et figure dans le Premier Amendement.
La loi ivoirienne garantit également la liberté de la presse. Ceci dit, Monsieur le Président du CNP, je tiens à vous féliciter pour vos nouvelles responsabilités. Je suis un ami de la Côte d’Ivoire. C’est à ce titre que je vous souhaite bon vent dans votre nouvelle fonction. Mais les amis se doivent d’être francs les uns envers les autres. Les journalistes sont également vos amis même s’ils sont parfois très critiques. Une véritable démocratie n’est en rien affaiblie par la critique. La critique, lorsqu’elle est valide, est un outil de contrôle et lorsque celle-ci est fallacieuse, soyez-en sur, le peuple s’en rendra compte. Les journaux qui publient des mensonges grotesques et autres délations mettent à mal leur propre crédibilité.
Les réactions consistant à arrêter les journalistes incriminés ou à suspendre les organes de presse ne consolident en rien un gouvernement. Au contraire, cela porte atteinte aux principes de la démocratie. Monsieur le représentant du Ministre, je vous sais très engagé dans la formation pour une presse responsable et je partage cet engagement. A cet effet, je suis fier du rôle qu’à joué au cours des récents mois l’Ambassade des Etats-Unis en soutenant la formation de journalistes ivoiriens. Ainsi, l’Ambassade a organisé respectivement à Man, Korhogo, Bouaké et Yamoussoukro des ateliers de formation à l’endroit des journalistes de ses localités.
L’Ambassade a également animé des séminaires pour les journalistes de l’AIP et de la RTI à Abidjan. Elle a en outre mené des actions en soutien aux radios de proximité répandues sur toute l’étendue du territoire national. Tout ceci traduit l’engagement de l’Ambassade des Etats-Unis au renforcement des capacités des journalistes ivoiriens afin que ceux-ci puissent informer convenablement les populations et suivre l’action du gouvernement et de la société en général. Je suis conscient que de nombreux défis demeurent. Les journalistes ivoiriens, tout comme leurs homologues à travers le monde, sont mal payés et bien souvent traités à tord. Quoique je ne puisse rien faire pour améliorer vos traitements, je peux vous affirmer que j’accorde une grande importance à votre rôle et cela même lorsque vous me critiquer de façon injuste. C’est ce qui justifie qu’aujourd’hui le peuple américain, à travers son Ambassade fasse don de vingt ordinateurs complets à l’UNJCI pour que ces outils soient mis à la disposition des journalistes et autres professionnelles des media.
La salle informatique de l’UNJCI permettra à ses membres d’effectuer des recherches, de vérifier leurs sources et de rédiger leurs articles sans avoir à payer des frais. Cette salle est un espace dédié à la quête de la vérité, sans partie pris afin de renforcer la démocratie, de promouvoir la tolérance et la justice en Côte d’Ivoire.
Je vous remercie.
Je suis d’autant plus ravi que Monsieur le représentant du Ministre de la Communication, soit également présent à cette cérémonie. Merci Monsieur pour le soutien que votre Ministère apportez à la presse en Côte d’Ivoire et aux journalistes qui font un travail essentiel.
J’aimerais, d’entrée de jeu, remercier le Président du Conseil National de la Presse, Monsieur Raphael Lakpe et le représentant de la Communication Audiovisuelle pour leur présence. J’aimerais également remercier les représentants des autres associations de journalistes qui œuvrent pour une presse plus professionnelle. J’aimerais enfin féliciter le tout nouveau président de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire, Monsieur Moussa Traoré et rendre hommage à son prédécesseur Monsieur Mam Camara pour l’excellent travail qu’il a abattu. Comme nous le savons tous, une presse libre et responsable est l’un des piliers de la démocratie. Aux Etats-Unis, la liberté de la presse, tout comme la liberté d’opinion et de religion, fait partie intégrante de la Constitution des Etats-Unis et figure dans le Premier Amendement.
La loi ivoirienne garantit également la liberté de la presse. Ceci dit, Monsieur le Président du CNP, je tiens à vous féliciter pour vos nouvelles responsabilités. Je suis un ami de la Côte d’Ivoire. C’est à ce titre que je vous souhaite bon vent dans votre nouvelle fonction. Mais les amis se doivent d’être francs les uns envers les autres. Les journalistes sont également vos amis même s’ils sont parfois très critiques. Une véritable démocratie n’est en rien affaiblie par la critique. La critique, lorsqu’elle est valide, est un outil de contrôle et lorsque celle-ci est fallacieuse, soyez-en sur, le peuple s’en rendra compte. Les journaux qui publient des mensonges grotesques et autres délations mettent à mal leur propre crédibilité.
Les réactions consistant à arrêter les journalistes incriminés ou à suspendre les organes de presse ne consolident en rien un gouvernement. Au contraire, cela porte atteinte aux principes de la démocratie. Monsieur le représentant du Ministre, je vous sais très engagé dans la formation pour une presse responsable et je partage cet engagement. A cet effet, je suis fier du rôle qu’à joué au cours des récents mois l’Ambassade des Etats-Unis en soutenant la formation de journalistes ivoiriens. Ainsi, l’Ambassade a organisé respectivement à Man, Korhogo, Bouaké et Yamoussoukro des ateliers de formation à l’endroit des journalistes de ses localités.
L’Ambassade a également animé des séminaires pour les journalistes de l’AIP et de la RTI à Abidjan. Elle a en outre mené des actions en soutien aux radios de proximité répandues sur toute l’étendue du territoire national. Tout ceci traduit l’engagement de l’Ambassade des Etats-Unis au renforcement des capacités des journalistes ivoiriens afin que ceux-ci puissent informer convenablement les populations et suivre l’action du gouvernement et de la société en général. Je suis conscient que de nombreux défis demeurent. Les journalistes ivoiriens, tout comme leurs homologues à travers le monde, sont mal payés et bien souvent traités à tord. Quoique je ne puisse rien faire pour améliorer vos traitements, je peux vous affirmer que j’accorde une grande importance à votre rôle et cela même lorsque vous me critiquer de façon injuste. C’est ce qui justifie qu’aujourd’hui le peuple américain, à travers son Ambassade fasse don de vingt ordinateurs complets à l’UNJCI pour que ces outils soient mis à la disposition des journalistes et autres professionnelles des media.
La salle informatique de l’UNJCI permettra à ses membres d’effectuer des recherches, de vérifier leurs sources et de rédiger leurs articles sans avoir à payer des frais. Cette salle est un espace dédié à la quête de la vérité, sans partie pris afin de renforcer la démocratie, de promouvoir la tolérance et la justice en Côte d’Ivoire.
Je vous remercie.
