Arrestation de Lida Kouassi, Séka Séka, Dogbo Blé… Les bons coups d’Hamed Bakayoko

Arrestation de Lida Kouassi. C’est une grosse prise. Et les autorités togolaises doivent en être félicitées. Avec elles, les services de police ivoirien avec naturellement à leur tête, leur patron, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko. Celui-ci en effet, abat un travail d’Hercule depuis son avènement à la tête de ce département non moins stratégique. Convaincu que rien ne peut se faire dans un environnement où règne l’insécurité, il a mis les petits plats dans les grands. En même temps qu’il fait de l’amélioration des conditions de vie et de travail de policiers, son cheval de bataille, il ne se dérobe pas dans la recherche de solutions dans ce qu’il convient d’appeler ‘’ les grands dossiers de la République’’. Surtout lorsqu’il s’agit de mettre hors d’état de nuire, des exilés et autres personnalités qui rêvent de déstabiliser la Côte d’Ivoire. L’arrestation, le mercredi dernier au Togo, de l’ancien ministre de la Défense de Laurent Gbagbo, Moise Lida Kouassi, en est une autre parfaite illustration. Ayant trouvé refuge dans ce pays avec toute sa famille, l’ancien bras droit de l’ancien chef de l’Etat déchu, n’a trouvé aucune autre activité, que de concocter des plans d’attaque du régime du président Ouattara. Bien avant, il y a eu l’arrestation, le samedi 16 octobre 2011, de Séka Séka, l’ancien aide de camp de l’ex-Première Dame, Simone Gbagbo. Accusé de graves exactions sous le régime déchu, Séka Séka a notamment été cité dans l'affaire Kieffer et des escadrons de la mort. Il a été arrêté par la police ivoirienne, lors d'un transit à l’aéroport d’Abidjan, d'un avion en direction de Conakry. Tout comme, en pleine crise post-électorale, l’arrestation toute aussi salvatrice du général Dogbo Blé Bruno, qui commandait la redoutée Garde républicaine, pilier de l'appareil sécuritaire de l'ex-président Laurent Gbagbo. Il a été arrêté le vendredi 15 avril 2011, soit quatre jours seulement après la capture de l’ancien chef de l’Etat. Et les services de Police font tout pour mettre le grappin sur d’autres personnalités fortement impliquées dans la crise post-électorale.

YMA