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Société Publié le vendredi 8 juin 2012 | Le Mandat

Emploi jeunes / Commerce : 17 milliards FCFA annoncés Près de 3000 jeunes visés

© Le Mandat Par Emma
Activites gouvernementales: le Ministre Dagobert Banzio a l`ouverture des Journees economiques et commerciales ivoirio-marocaines
Mercredi 14 decembre 2011. Abidjan. Palais des Congres de l`Hotel Ivoire. Le ministre du Commerce, M. Dagobert Banzio (photo) préside la ceremonie d`ouverture des Journees economiques et commerciales ivoirio-marocaines
Le ministère du Commerce, en collaboration avec le cabinet Afric Consulting Group, est au labo depuis hier, dans le cadre d’un atelier de validation des projets d’insertion des jeunes dans le Commerce et l’appui à la distribution des produits vivriers. La rencontre, qui se tient à l’hôtel Manhatan Suites, à Cocody-Riviera Attoban, devrait accoucher d’un plan, qui sera soumis au gouvernement pour adoption.

Peu à peu, l’horizon se dégage au niveau de la cruciale équation de l’insertion des jeunes dans le tissu socio-économique. Au ministère du Commerce, Dagobert Banzio et ses hommes, qui ont bien perçu la question et surtout la nécessité d’intéresser cette frange de la population au secteur commercial, n’ont pas attendu longtemps pour en déclencher le processus. Ainsi, sous la houlette de Koné Moussa, directeur de cabinet du ministre du Commerce, et avec l’expertise d’Afric Consulting Group, des études approfondies ont été menées sur le terrain. Il s’agissait de poser un diagnostic clair et savoir dans quelle mesure des jeunes ivoiriens pourraient être insérés avec succès dans le réseau commercial national. A l’issue des investigations, trois axes majeurs ont été établis : le commerce, la petite restauration et la distribution des produits vivriers. Hier, à l’ouverture de l’atelier y afférent, le maître d’œuvre de cette opération, le ministre Dagobert Banzio, en a expliqué l’enjeu et le bien-fondé : « Ces projets sont éminemment importants. Des diagnostics sérieux ont été faits. Il faut en cerner tous les contours, pour éviter le désordre et l’échec. Nous devons nous organiser pour que cela puisse mieux marcher. Par exemple, pour la distribution, il s’agit de débarrasser le circuit d’écoulement des produits vivriers des tracasseries routières, des faux frais et des problèmes de logistique. Si ces projets prennent forme, ils absorberont environ 3000 jeunes au départ, et cela s’accroîtra au fil du temps. Pour le démarrage, environ 17 milliards FCFA sont prévus pour l’installation des bénéficiaires. Et, croyez-moi, les choix se feront par vocation et la mise en œuvre sera surveillée de près. Le président Alassane Ouattara tient à ce que les actions que nous menons touchent concrètement l’Ivoirien dans son quotidien », a dit le patron du commerce ivoirien.

« Nous nous sommes entendus avec les commerçants pour stabiliser les coûts »

Il en a profité pour situer les uns et les autres sur la réalité sous-régionale en ce qui concerne les tarifs pratiqués pour le riz et les efforts du gouvernement en la matière. « J’en profite pour dire aux populations que les prix du riz sont largement au-dessus de ce qui est pratiqué chez nous actuellement. Au Sénégal, au Ghana… les subventions des gouvernements n’ont pas empêché les prix de grimper. En Côte d’Ivoire, nous nous sommes simplement entendus avec les commerçants pour stabiliser les coûts ». A sa suite, Lolo Augustin, DG d’Afric Consulting Group, a fait d’importantes mises au point : « les projets ont été conçus par le ministère du Commerce. Nous n’avons fait que faire les études de faisabilité. Ce qui a retenu notre attention, c’est que ce sont des projets importants dont les résultats vont toucher la vie de l’Ivoirien au quotidien. Le ministre l’a dit, pendant de longues années, la Côte d’Ivoire a initié des projets d’insertion des Ivoiriens dans le commerce, mais nous nous sommes aperçus que tous ces projets ont échoué. Les raisons de ces échecs sont contenues dans les résultats de nos études. Globalement, il manquait la volonté, l’encadrement et surtout la vocation. Il s’agira de prendre des jeunes prédisposés à faire cette activité, et qui en remplissent les conditions qui seront établies. Plus question de se comporter comme des fonctionnaires. Les bénéficiaires subiront une formation aux règles de gestion des affaires privées ». Va-t-on vers une traque aux étrangers qui se sont accaparés le secteur en Côte d’Ivoire, notamment les Mauritaniens ? « Non, pas du tout ! La Côte d’Ivoire est un pays ouvert et le sera toujours. Il s’agit de créer un réseau qui permette d’insérer les jeunes Ivoiriens et d’encourager la concurrence. Il y a un marché à prendre. Ce n’est pas dans nos intentions de remplacer qui que ce soit », clarifie-t-il. Après l’atelier, le rapport final sera présenté au gouvernement, qui se réserve le droit de l’adopter en conseil des ministres. Participent à cette rencontre d’échanges qui s’achève aujourd’hui, plusieurs acteurs et experts du Commerce.

MASS DOMI
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