Nous sommes leurs clients esclaves !
- L’Etat est-il complice ?
- Comment pouvons-nous réagir ?
Chaque abonné de la compagnie ivoirienne d’électricité Cie, de la Sodeci, du téléphone fixe ou cellulaire a Sodeci déjà fait l’amère expérience du mépris que des structures qui ont racheté ces entreprises d’Etat avec monopole absolu expriment sur nous. Cela va de l’arrogance et de l’insolence à des mauvaises facturations qui frisent le racketage. Combien de temps encore pour que les associations de consommateurs et le peuple exigent le respect et la justice ? Notre enquête.
L’électricité en Côte d’Ivoire, dit mon voisin, ça noircit plus nos journées avec tous les soucis que ça nous crée que ça nous éclaire. A la Cie, poursuit-il, le client est tout sauf un roi, comme le stipule pourtant le slogan commercial. Les chinois disent que si tu ne sais pas sourire, il ne faut ouvrir boutique ; à la Cie, si tu sais sourire, tu n’as pas ta place. Que ce soit dans le long parcourts du combattant qui vous soumet à des va et vient de fourniture de documents d’identification et d’immatriculation pour les entreprises ou pendant la consommation, le mépris, la désinvolture des agents est tout simplement révoltante. Depuis que nous avons annoncé notre dossier, nous n’avons pas manqué d’arguments et d’exposés de cas d’abus de la célèbre compagnie ivoirienne d’électricité. Tout le monde connaît les coupures intempestives qui abîment parfois nos appareils à la maison sans que ça n’émeuve la conscience des tous puissants patrons fournisseurs de courant. On nous dit que nous pouvons nous plaindre. Ceux qui l’ont tenté se perdent dans des labyrinthes de preuves et papiers à fournir qui sont bien souvent simplement consumés dans les flammes de la désolation. Si vous n’avez pas payé votre facture au délai fixé, vous endossez aussitôt les frais supplémentaires. Et si les mêmes difficultés financières qui sont la base de votre manquement perdurent et que vous ne payez dans la semaine qui suit, on vient vous suspendre la fourniture. Maintenant, à Grand-Bassam, on vous enlève carrément le compteur, quitte à détruire la grille qui protège ledit compteur. Le cas qui nous a été rapporté concerne une dame, propriétaire d’un bâtiment qui compte trois appartements dont elle occupe un. En voyage en France depuis deux mois, la facture d’électricité est tombée pendant son absence. Les deux locataires se sont acquittés de leur paiement. A cause de la facture impayée de la propriétaire, les agents de la Cie, sur l’ordre de leur patronne, sont venus casser le cadenas qui ferme la grille de la niche pour enlever le compteur. L’opération de destruction du cadenas était tout simplement un bien répugnant spectacle pour le voisinage. Et si après la casse, les compteurs venaient à être volés ? A qui reviendrait la charge de les replacer ? Vous pouvez chercher partout et vous pouvez trouver la solution sauf à la Cie où l’on n’est responsable de rien. Là-bas, de leurs confortables bureaux, ils sont les seigneurs dans nos foyers. Ils nous établissent des factures avec fantaisies et nous devons payer. C’est le cas de Monsieur Kouamé à Koumassi : ‘’un jour, j’ai reçu une facture dont le montant vaut trois fois ce que je payais d’habitude. Pourtant je n’avais pas changé d’habitude, ni acquis d’appareil supplémentaire. Je me suis rendu à leur bureau pour savoir qu’est ce qui a changé chez eux. On m’a demandé de relever l’index et de revenir avec mes anciennes factures. Nous avons ensemble constaté que le numéro d’index était largement au dessus de la réalité. Un autre monsieur lui, venait de s’entendre dire que la surévaluation de sa facture est simplement due à une erreur de calcul au moment de la facturation. Dans les deux cas, nous sommes invités à payer, la Cie devra défalquer dans les prochaines facturations. C’est à payer où à vivre dans le noir et avec tout ce que cela entraîne. La Sodeci, filière du même groupe que la Cie ne déroge pas à la règle. Sur l’ensemble des interpellations, nous avons retenu le cas de monsieur Djasset à Yopougon.
En effet, à la faveur d’une rencontre suscitée, il est aussi longuement revenu sur les erreurs commises sur des factures de Sodeci. Il a insisté pour dénoncer les complaisances au niveau de l’indice de consommation. Selon lui, les indices relevés par la Société de distribution d’eau en Côte d’ Ivoire ne sont pas conformes avec la réalité de ses habitudes de consommation. Pis, il a estimé que les factures issues des indices relevés ne reflétaient pas sa consommation du mois d’avril 2011. D’autant qu’au regard des factures présentées, les mêmes indices relevés avant la période de crise étaient les mêmes que ceux indiqués sur la facture que la Sodeci lui a soumise juste après la crise postélectorale.
Les Sociétés de Téléphonie ne sont pas en reste. Avec en tête Côte d’Ivoire Télécom. Une véritable arnaque dont l’Etat de Côte d’Ivoire et son peuple sont les victimes. Les détails et la suite dans notre parution du mardi 12 juin 2012.
M.B
- L’Etat est-il complice ?
- Comment pouvons-nous réagir ?
Chaque abonné de la compagnie ivoirienne d’électricité Cie, de la Sodeci, du téléphone fixe ou cellulaire a Sodeci déjà fait l’amère expérience du mépris que des structures qui ont racheté ces entreprises d’Etat avec monopole absolu expriment sur nous. Cela va de l’arrogance et de l’insolence à des mauvaises facturations qui frisent le racketage. Combien de temps encore pour que les associations de consommateurs et le peuple exigent le respect et la justice ? Notre enquête.
L’électricité en Côte d’Ivoire, dit mon voisin, ça noircit plus nos journées avec tous les soucis que ça nous crée que ça nous éclaire. A la Cie, poursuit-il, le client est tout sauf un roi, comme le stipule pourtant le slogan commercial. Les chinois disent que si tu ne sais pas sourire, il ne faut ouvrir boutique ; à la Cie, si tu sais sourire, tu n’as pas ta place. Que ce soit dans le long parcourts du combattant qui vous soumet à des va et vient de fourniture de documents d’identification et d’immatriculation pour les entreprises ou pendant la consommation, le mépris, la désinvolture des agents est tout simplement révoltante. Depuis que nous avons annoncé notre dossier, nous n’avons pas manqué d’arguments et d’exposés de cas d’abus de la célèbre compagnie ivoirienne d’électricité. Tout le monde connaît les coupures intempestives qui abîment parfois nos appareils à la maison sans que ça n’émeuve la conscience des tous puissants patrons fournisseurs de courant. On nous dit que nous pouvons nous plaindre. Ceux qui l’ont tenté se perdent dans des labyrinthes de preuves et papiers à fournir qui sont bien souvent simplement consumés dans les flammes de la désolation. Si vous n’avez pas payé votre facture au délai fixé, vous endossez aussitôt les frais supplémentaires. Et si les mêmes difficultés financières qui sont la base de votre manquement perdurent et que vous ne payez dans la semaine qui suit, on vient vous suspendre la fourniture. Maintenant, à Grand-Bassam, on vous enlève carrément le compteur, quitte à détruire la grille qui protège ledit compteur. Le cas qui nous a été rapporté concerne une dame, propriétaire d’un bâtiment qui compte trois appartements dont elle occupe un. En voyage en France depuis deux mois, la facture d’électricité est tombée pendant son absence. Les deux locataires se sont acquittés de leur paiement. A cause de la facture impayée de la propriétaire, les agents de la Cie, sur l’ordre de leur patronne, sont venus casser le cadenas qui ferme la grille de la niche pour enlever le compteur. L’opération de destruction du cadenas était tout simplement un bien répugnant spectacle pour le voisinage. Et si après la casse, les compteurs venaient à être volés ? A qui reviendrait la charge de les replacer ? Vous pouvez chercher partout et vous pouvez trouver la solution sauf à la Cie où l’on n’est responsable de rien. Là-bas, de leurs confortables bureaux, ils sont les seigneurs dans nos foyers. Ils nous établissent des factures avec fantaisies et nous devons payer. C’est le cas de Monsieur Kouamé à Koumassi : ‘’un jour, j’ai reçu une facture dont le montant vaut trois fois ce que je payais d’habitude. Pourtant je n’avais pas changé d’habitude, ni acquis d’appareil supplémentaire. Je me suis rendu à leur bureau pour savoir qu’est ce qui a changé chez eux. On m’a demandé de relever l’index et de revenir avec mes anciennes factures. Nous avons ensemble constaté que le numéro d’index était largement au dessus de la réalité. Un autre monsieur lui, venait de s’entendre dire que la surévaluation de sa facture est simplement due à une erreur de calcul au moment de la facturation. Dans les deux cas, nous sommes invités à payer, la Cie devra défalquer dans les prochaines facturations. C’est à payer où à vivre dans le noir et avec tout ce que cela entraîne. La Sodeci, filière du même groupe que la Cie ne déroge pas à la règle. Sur l’ensemble des interpellations, nous avons retenu le cas de monsieur Djasset à Yopougon.
En effet, à la faveur d’une rencontre suscitée, il est aussi longuement revenu sur les erreurs commises sur des factures de Sodeci. Il a insisté pour dénoncer les complaisances au niveau de l’indice de consommation. Selon lui, les indices relevés par la Société de distribution d’eau en Côte d’ Ivoire ne sont pas conformes avec la réalité de ses habitudes de consommation. Pis, il a estimé que les factures issues des indices relevés ne reflétaient pas sa consommation du mois d’avril 2011. D’autant qu’au regard des factures présentées, les mêmes indices relevés avant la période de crise étaient les mêmes que ceux indiqués sur la facture que la Sodeci lui a soumise juste après la crise postélectorale.
Les Sociétés de Téléphonie ne sont pas en reste. Avec en tête Côte d’Ivoire Télécom. Une véritable arnaque dont l’Etat de Côte d’Ivoire et son peuple sont les victimes. Les détails et la suite dans notre parution du mardi 12 juin 2012.
M.B