Francis Kpatindé, ancien porte-parole du HCR en Afrique de l’Ouest et ancien journaliste à Jeune Afrique, s’est prononcé sur l’arrestation de l’ex-ministre de la Défense et de la Protection civile, Lida Kouassi Moïse. Pour l’expert du HCR, cette arrestation a eu une incidence sur les pro-Gbagbo. Aussi ne manque-t-il pas de préciser que Lida Kouassi n’a pas le statut réfugié au Togo.
Francis Kpatindé, ancien porte-parole du HCR en Afrique de l’Ouest et ancien journaliste à Jeune Afrique, a été, vendredi 8 juin, l’invité Afrique de la rédaction de RFI. Dans l’interview accordée à la radio internationale, il s’est exprimé sur l’arrestation de l’ex-ministre de la Défense du président déchu, Laurent Gbagbo, Moïse Lida Kouassi, le mercredi 6 juin, à Lomé, qui se livrerait à des « activités subversives » visant à « déstabiliser » le régime d'Abidjan, selon la police togolaise. Il a affirmé que cet ex-securocrate de Laurent Gbagbo qui, depuis près d’un an, était sous le coup d’un mandat d’arrêt, n’était pas protégé par le statut de refugié politique. « J’ai vérifié, il n’avait pas le statut de refugié, en tout cas, il n’avait pas déposé de demande auprès des autorités togolaises, encore moins au HCR», a-t-il précisé. Parlant de son arrestation, Francis Kpatindé a fait remarquer que l’arrestation de Lida Kouassi relevait d’une raison. « Il organisait des réunions, il voyageait, il a du se passer quelque chose pour qu’il soit arrêté maintenant ». Et M. Kpatindé de faire cette révélation sur les autres ‘’notables’’ du régime déchu refugiés dans les pays de la Cedeao. « On m’a même signalé que sur le site des refugiés au Togo, où il y a une centaine d’Ivoiriens, une peur-panique s’est saisie de tout le monde » a dit M. Kpatindé. Concernant les pro-Gbagbo exilés qui s’illustrent régulièrement par des déclarations incendiaires contre les autorités ivoiriennes, l’ex-responsable du HCR a affirmé : « la plupart des refugiés ivoiriens au Ghana adoptent un profil bas. Certains se cachent, par peur d’être d’extradés vers la Côte d’Ivoire ».
Et d’ajouter : « le gouvernement béninois a menacé de renvoyer certains opposants ». Il faut noter que réagissant à cette arrestation de Lida Kouassi, à la sortie du conseil des ministres du 7 juin, le porte-parole du gouvernement, le ministre Bruno Koné, a averti que tous les déstabilisateurs de la Côte d’Ivoire seront traqués et arrêtés.
LORNG ESMEL
Francis Kpatindé, ancien porte-parole du HCR en Afrique de l’Ouest et ancien journaliste à Jeune Afrique, a été, vendredi 8 juin, l’invité Afrique de la rédaction de RFI. Dans l’interview accordée à la radio internationale, il s’est exprimé sur l’arrestation de l’ex-ministre de la Défense du président déchu, Laurent Gbagbo, Moïse Lida Kouassi, le mercredi 6 juin, à Lomé, qui se livrerait à des « activités subversives » visant à « déstabiliser » le régime d'Abidjan, selon la police togolaise. Il a affirmé que cet ex-securocrate de Laurent Gbagbo qui, depuis près d’un an, était sous le coup d’un mandat d’arrêt, n’était pas protégé par le statut de refugié politique. « J’ai vérifié, il n’avait pas le statut de refugié, en tout cas, il n’avait pas déposé de demande auprès des autorités togolaises, encore moins au HCR», a-t-il précisé. Parlant de son arrestation, Francis Kpatindé a fait remarquer que l’arrestation de Lida Kouassi relevait d’une raison. « Il organisait des réunions, il voyageait, il a du se passer quelque chose pour qu’il soit arrêté maintenant ». Et M. Kpatindé de faire cette révélation sur les autres ‘’notables’’ du régime déchu refugiés dans les pays de la Cedeao. « On m’a même signalé que sur le site des refugiés au Togo, où il y a une centaine d’Ivoiriens, une peur-panique s’est saisie de tout le monde » a dit M. Kpatindé. Concernant les pro-Gbagbo exilés qui s’illustrent régulièrement par des déclarations incendiaires contre les autorités ivoiriennes, l’ex-responsable du HCR a affirmé : « la plupart des refugiés ivoiriens au Ghana adoptent un profil bas. Certains se cachent, par peur d’être d’extradés vers la Côte d’Ivoire ».
Et d’ajouter : « le gouvernement béninois a menacé de renvoyer certains opposants ». Il faut noter que réagissant à cette arrestation de Lida Kouassi, à la sortie du conseil des ministres du 7 juin, le porte-parole du gouvernement, le ministre Bruno Koné, a averti que tous les déstabilisateurs de la Côte d’Ivoire seront traqués et arrêtés.
LORNG ESMEL