Monsieur le Ministre d`État, cher aîné,
Monsieur le Directeur de Cabinet,
Monsieur le Directeur de cabinet- Adjoint,
Excellences, Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,
Chers collaborateurs,
Chers amis de la presse,
Tout d`abord, je voudrais, Monsieur le Ministre d’Etat, me réjouir de l`accueil chaleureux et fraternel que vous m`avez réservé depuis ma nomination.
Je n`en suis pas surpris au demeurant, puisque depuis de très nombreuses, nous nous sommes rencontrés en diverses occasions et situations professionnelles.
Je sais que nous avons en partage bien de valeurs: Le sens de la loyauté et de la fidélité, entre autres.
Nous avons aussi en commun un même attachement à la personne du Président de la République.
Plus récemment, chacun à sa place, mais au service de la Nation, dans des circonstances exceptionnelles, nous avons collaboré étroitement aux côtés du Chef de l’Etat, vous comme Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères, moi comme Conseiller Diplomatique et Ambassadeur de Côte d’Ivoire en France.
Vous comprendrez que cette cérémonie de passation revête à mes yeux une importance particulière.
Je n`ai aucune appréhension. Non par manque de modestie, mais parce que je sais pouvoir m`appuyer sur votre grande expérience et votre approche des grands dossiers du moment.
Monsieur le Ministre d`Etat,
Je voudrais rendre hommage à votre action à la tête du Ministères des Affaires Etrangères, sous l’impulsion du Président de la République. J`associe à cet hommage tous mes prédécesseurs, notamment mon frère Adama BICTOGO ; tous mes prédécesseurs, sans exception, qui ont eu à porter ces lourdes charges et que je m`emploierai, à mon tour, à porter avec l`aide du Président de la République, du Premier Ministre, du Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de tous mes collègues du gouvernement.
Chers amis,
Comme vous le savez, le Ministère de l`intégration a la gestion d`un certain nombre de dossiers qui, pour être complexes, n`en sont pas moins passionnants.
Naturellement, je ne pars pas de zéro, puisqu`un important travail a été effectué par mes prédécesseurs surtout ces derniers mois par le Ministre Adama BICTOGO.
Je prends le relais en toute humilité mais avec beaucoup de détermination, sous la conduite de M. Le Président de la République qui définit les grandes orientations de notre diplomatie.
Plusieurs dossiers urgents sont l`objet de notre attention. Il s`agit en fait d`un travail collectif qui nécessite l`engagement de tous.
Pour plusieurs raisons, la position de la Côte d`Ivoire en Afrique lui confère des responsabilités. D’autant plus que le Président Alassane Ouattara assure le leadership de notre communauté par la volonté de ses pairs. C`est dire à quel point nous devons agir efficacement et dans la concertation.
Au-delà du premier cercle de voisinage, la responsabilité de la Cote d`Ivoire concerne toute l`Afrique.
Il s`agit donc d`une responsabilité globale, même si les questions sont abordées de façon concentrique.
Nous sommes déjà à la tâche et nous avons pour devoir de rendre plus lisible l`action du pays.
Pour cela, je compte bien évidemment sur le soutien de tous. Chacun à son niveau peut apporter sa contribution à la paix, à la stabilité régionale et au développement harmonieux de nos pays.
Nos populations placent beaucoup d`espoir en nous. Et, pour toute la région, l`avènement du Président Alassane Ouattara est une grande promesse que notre action diplomatique doit contribuer à réaliser.
Vous me transmettez le flambeau à un moment où les peuples de la sous région souhaitent plus de côte d’ivoire en Afrique de l’ouest.
L’attachement et la confiance en la Côte d’Ivoire se manifeste aujourd’hui à travers le leadership exercé par le Président Alassane OUATTARA, en particulier dans la gestion des crises que connaissent certains pays de la CEDEAO.
J’inscrirai mon action dans la vision qu’il a toujours soutenue pour une intégration africaine qui permet de garantir la paix; de consolider l’unification du continent, d’assurer la sécurité de ses citoyens, de favoriser le développement économique, de préserver l’identité des peuples africains tout en respectant leur diversité, et de faire rayonner les valeurs auxquelles sont attachés les Africains.
Je suis d’autant plus honoré par le choix du Chef de l’Etat qu’il intervient dans une période particulièrement délicate, où la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, la CEDEAO, est confrontée, pour la première fois depuis sa création, à une double crise d’une ampleur sans précédent. Je veux parler des crises au Mali et en Guinée Bissau.
Nous savons tous quels trésors d’intelligences et d’énergies nos chefs d’Etat ont dû mobiliser pour circonscrire ces deux foyers d’incendie, presque simultanés ; foyers d’incendie qui menaçaient d’embraser toute la sous-région.
Beaucoup a été fait pour le retour à l’ordre constitutionnel normal dans ces deux Etats.
Le bilan de la CEDEAO dans la résolution de ces crises est plus que louable.
Certes beaucoup reste à faire car nous sommes encore, et toujours interpellés par une question aussi cruciale que la partition du Mali, qui se trouve aujourd’hui amputé de près de deux-tiers de son territoire, occupés par des bandes armées d’apatrides, de terroristes et de narco trafiquants qui y règnent en maîtres, opprimant les populations dont beaucoup ont pris le chemin douloureux de l’exil.
Il est heureux de constater, qu’au moment où j’accède à mes nouvelles fonctions , une unanimité de vues se dégage entre la CEDEAO, l’Union africaine et les Nations unies pour l’envoi d’une force d’intervention armée dans le nord du Mali afin de restaurer l’intégrité territoriale de ce pays frère et ami.
Monsieur le Ministre d’Etat, chers amis,
Pour notre sous-région l’enjeu est de taille. Il s’agit de garantir la paix.
Garantir la paix est une exigence impérieuse pour chacun de nos Etats, dans un contexte marqué par les conflits tragiques que nous connaissons, qui brisent le lien social, affaiblissent l’Autorité de l’Etat et anéantissent les efforts de développement et d’intégration de nos Peuples.
Face aux menaces terroristes et mafieuses, au crime organisé à la partition planifiée de pays frères, la Côte d’Ivoire, sous l’impulsion du Président ADO, entend assurer pleinement la haute mission confiée à elle par ses Pairs, à savoir restaurer la paix et la concorde sociale partout où elle se trouve en danger, restaurer le dialogue entre les peuples, multiplier les échanges en vue de l’édification d’un espace politique, économique et social harmonieux et renforcé.
L’objectif que nous nous assignons est clair.
C’est l’’émergence d’une politique africaine de sécurité et de défense commune, la constitution d’un espace de liberté, de sécurité et de justice au sein de la CEDEAO, où chaque citoyen est protégé par la loi et a le même accès à la justice.
Ce sont autant de chantiers qui exigent une coordination accrue des actions de nos gouvernements.
Mais au-delà des deux situations de crise qu’offrent le Mali et la Guinée Bissau, dont l’attitude de défiance des deux juntes militaires a amené, à un moment donné, notre organisation, sous la houlette de son Excellence monsieur le président de la République, à réagir avec fermeté et vigueur, il s’agit aujourd’hui, comme l’a rappelé le chef de l’Etat au sommet extraordinaire de la CEDEAO du 3 mai dernier à Dakar, je le cite : « de rassurer les populations maliennes et bissau- guinéennes sur les intentions claires de la CEDEAO et sur la justesse de nos décisions qui ne devraient plus souffrir de malentendus. »
Nos frères Maliens et Bissau Guinéens doivent comprendre que le Président Alassane OUATTARA n’agit que dans leur intérêt. Il aime profondément le Mali et la Guinée-Bissau autant qu’ils aiment leurs peuples respectifs.
Sa passion de l’Afrique ne fait pas l’ombre d’un doute.
Chacun s’en aperçoit, le département ministériel dont j’hérite est confronté d’entrée de jeu à des urgences qui nous conduiront à privilégier le conjoncturel par rapport au structurel.
Mais, il est clair que le périmètre de ma mission s’élargit aussi à tous les pays qui ne connaissent pas de conflit et ils sont nombreux. Avec ceux-là nous tenterons de promouvoir les valeurs que nous partageons, l’unité, la solidarité, la volonté d’installer sur ce continent l’avenir du monde.
En précurseur de l’intégration économique régionale, avec notamment le rôle moteur qu’il a joué dans la création de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest, UEMOA, dont le dernier sommet vient de se tenir à Lomé, le Président Alassane Ouattara a invité ses homologues de la CEDEAO à œuvrer de concert pour résoudre rapidement ces problèmes afin de pouvoir s’attaquer aux vrais défis auxquels nos peuples veulent des solutions rapides : à savoir le développement durable et l’amélioration rapide de leurs conditions de vie. Ce qui, de son point de vue, nécessite l’instauration d’une vraie démocratie dans tout l’espace CEDEAO. C’est dans ce noble combat, qui interpelle tous les démocrates de l’Afrique de l’Ouest, que nous comptons inscrire les actions qui seront les nôtres à la tête du ministère de l’Intégration africaine.
Comme chacun le sait, le Chef de l’Etat attache un grand prix à l’intégration africaine. Cela ne date pas d’aujourd’hui parce qu’il a toujours œuvré, dans ses différentes fonctions comme Gouverneur de la BCEAO, Premier Ministre de Côte d’Ivoire, Directeur Général Adjoint du FMI pour que l’Afrique, continent d’avenir, puisse compter dans ce monde nouveau où chaque battement d’aile de papillon ici se fait sentir de l’autre côté de la planète.
La Côte d’Ivoire entend naturellement jouer sa partition, toute sa partition, dans le grand concert des nations.
La confiance que le Président Alassane OUATTARA place en nous, nous oblige. C’est pourquoi, par beau temps ou au milieu des tempêtes, nous maintiendrons le cap. Le cap qu’il a tracé.
Monsieur le Ministre d’Etat, chers amis,
Je vais conclure.
J’ai confiance en notre capacité à relever les défis qui se présentent à nous, à condition que chacune et chacun apporte son concours à la réalisation de ce grand dessein que représente l’intégration africaine.
L`immensité de la tache ne doit pas effrayer mais, bien au contraire, décupler les énergies. Pour ma part, je suis convaincu que nous obtiendrons les résultats espérés. Notre action sera pédagogique, transparente. Je compte d`ailleurs sur vous qui êtes des relais d`opinion, mes amis les journalistes, pour nous aider à porter la bonne information. Votre sens des responsabilités, s`agissant des questions d`intégration me laisse penser que notre collaboration fructueuse.
Je vous remercie.
Monsieur le Directeur de Cabinet,
Monsieur le Directeur de cabinet- Adjoint,
Excellences, Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,
Chers collaborateurs,
Chers amis de la presse,
Tout d`abord, je voudrais, Monsieur le Ministre d’Etat, me réjouir de l`accueil chaleureux et fraternel que vous m`avez réservé depuis ma nomination.
Je n`en suis pas surpris au demeurant, puisque depuis de très nombreuses, nous nous sommes rencontrés en diverses occasions et situations professionnelles.
Je sais que nous avons en partage bien de valeurs: Le sens de la loyauté et de la fidélité, entre autres.
Nous avons aussi en commun un même attachement à la personne du Président de la République.
Plus récemment, chacun à sa place, mais au service de la Nation, dans des circonstances exceptionnelles, nous avons collaboré étroitement aux côtés du Chef de l’Etat, vous comme Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères, moi comme Conseiller Diplomatique et Ambassadeur de Côte d’Ivoire en France.
Vous comprendrez que cette cérémonie de passation revête à mes yeux une importance particulière.
Je n`ai aucune appréhension. Non par manque de modestie, mais parce que je sais pouvoir m`appuyer sur votre grande expérience et votre approche des grands dossiers du moment.
Monsieur le Ministre d`Etat,
Je voudrais rendre hommage à votre action à la tête du Ministères des Affaires Etrangères, sous l’impulsion du Président de la République. J`associe à cet hommage tous mes prédécesseurs, notamment mon frère Adama BICTOGO ; tous mes prédécesseurs, sans exception, qui ont eu à porter ces lourdes charges et que je m`emploierai, à mon tour, à porter avec l`aide du Président de la République, du Premier Ministre, du Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de tous mes collègues du gouvernement.
Chers amis,
Comme vous le savez, le Ministère de l`intégration a la gestion d`un certain nombre de dossiers qui, pour être complexes, n`en sont pas moins passionnants.
Naturellement, je ne pars pas de zéro, puisqu`un important travail a été effectué par mes prédécesseurs surtout ces derniers mois par le Ministre Adama BICTOGO.
Je prends le relais en toute humilité mais avec beaucoup de détermination, sous la conduite de M. Le Président de la République qui définit les grandes orientations de notre diplomatie.
Plusieurs dossiers urgents sont l`objet de notre attention. Il s`agit en fait d`un travail collectif qui nécessite l`engagement de tous.
Pour plusieurs raisons, la position de la Côte d`Ivoire en Afrique lui confère des responsabilités. D’autant plus que le Président Alassane Ouattara assure le leadership de notre communauté par la volonté de ses pairs. C`est dire à quel point nous devons agir efficacement et dans la concertation.
Au-delà du premier cercle de voisinage, la responsabilité de la Cote d`Ivoire concerne toute l`Afrique.
Il s`agit donc d`une responsabilité globale, même si les questions sont abordées de façon concentrique.
Nous sommes déjà à la tâche et nous avons pour devoir de rendre plus lisible l`action du pays.
Pour cela, je compte bien évidemment sur le soutien de tous. Chacun à son niveau peut apporter sa contribution à la paix, à la stabilité régionale et au développement harmonieux de nos pays.
Nos populations placent beaucoup d`espoir en nous. Et, pour toute la région, l`avènement du Président Alassane Ouattara est une grande promesse que notre action diplomatique doit contribuer à réaliser.
Vous me transmettez le flambeau à un moment où les peuples de la sous région souhaitent plus de côte d’ivoire en Afrique de l’ouest.
L’attachement et la confiance en la Côte d’Ivoire se manifeste aujourd’hui à travers le leadership exercé par le Président Alassane OUATTARA, en particulier dans la gestion des crises que connaissent certains pays de la CEDEAO.
J’inscrirai mon action dans la vision qu’il a toujours soutenue pour une intégration africaine qui permet de garantir la paix; de consolider l’unification du continent, d’assurer la sécurité de ses citoyens, de favoriser le développement économique, de préserver l’identité des peuples africains tout en respectant leur diversité, et de faire rayonner les valeurs auxquelles sont attachés les Africains.
Je suis d’autant plus honoré par le choix du Chef de l’Etat qu’il intervient dans une période particulièrement délicate, où la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, la CEDEAO, est confrontée, pour la première fois depuis sa création, à une double crise d’une ampleur sans précédent. Je veux parler des crises au Mali et en Guinée Bissau.
Nous savons tous quels trésors d’intelligences et d’énergies nos chefs d’Etat ont dû mobiliser pour circonscrire ces deux foyers d’incendie, presque simultanés ; foyers d’incendie qui menaçaient d’embraser toute la sous-région.
Beaucoup a été fait pour le retour à l’ordre constitutionnel normal dans ces deux Etats.
Le bilan de la CEDEAO dans la résolution de ces crises est plus que louable.
Certes beaucoup reste à faire car nous sommes encore, et toujours interpellés par une question aussi cruciale que la partition du Mali, qui se trouve aujourd’hui amputé de près de deux-tiers de son territoire, occupés par des bandes armées d’apatrides, de terroristes et de narco trafiquants qui y règnent en maîtres, opprimant les populations dont beaucoup ont pris le chemin douloureux de l’exil.
Il est heureux de constater, qu’au moment où j’accède à mes nouvelles fonctions , une unanimité de vues se dégage entre la CEDEAO, l’Union africaine et les Nations unies pour l’envoi d’une force d’intervention armée dans le nord du Mali afin de restaurer l’intégrité territoriale de ce pays frère et ami.
Monsieur le Ministre d’Etat, chers amis,
Pour notre sous-région l’enjeu est de taille. Il s’agit de garantir la paix.
Garantir la paix est une exigence impérieuse pour chacun de nos Etats, dans un contexte marqué par les conflits tragiques que nous connaissons, qui brisent le lien social, affaiblissent l’Autorité de l’Etat et anéantissent les efforts de développement et d’intégration de nos Peuples.
Face aux menaces terroristes et mafieuses, au crime organisé à la partition planifiée de pays frères, la Côte d’Ivoire, sous l’impulsion du Président ADO, entend assurer pleinement la haute mission confiée à elle par ses Pairs, à savoir restaurer la paix et la concorde sociale partout où elle se trouve en danger, restaurer le dialogue entre les peuples, multiplier les échanges en vue de l’édification d’un espace politique, économique et social harmonieux et renforcé.
L’objectif que nous nous assignons est clair.
C’est l’’émergence d’une politique africaine de sécurité et de défense commune, la constitution d’un espace de liberté, de sécurité et de justice au sein de la CEDEAO, où chaque citoyen est protégé par la loi et a le même accès à la justice.
Ce sont autant de chantiers qui exigent une coordination accrue des actions de nos gouvernements.
Mais au-delà des deux situations de crise qu’offrent le Mali et la Guinée Bissau, dont l’attitude de défiance des deux juntes militaires a amené, à un moment donné, notre organisation, sous la houlette de son Excellence monsieur le président de la République, à réagir avec fermeté et vigueur, il s’agit aujourd’hui, comme l’a rappelé le chef de l’Etat au sommet extraordinaire de la CEDEAO du 3 mai dernier à Dakar, je le cite : « de rassurer les populations maliennes et bissau- guinéennes sur les intentions claires de la CEDEAO et sur la justesse de nos décisions qui ne devraient plus souffrir de malentendus. »
Nos frères Maliens et Bissau Guinéens doivent comprendre que le Président Alassane OUATTARA n’agit que dans leur intérêt. Il aime profondément le Mali et la Guinée-Bissau autant qu’ils aiment leurs peuples respectifs.
Sa passion de l’Afrique ne fait pas l’ombre d’un doute.
Chacun s’en aperçoit, le département ministériel dont j’hérite est confronté d’entrée de jeu à des urgences qui nous conduiront à privilégier le conjoncturel par rapport au structurel.
Mais, il est clair que le périmètre de ma mission s’élargit aussi à tous les pays qui ne connaissent pas de conflit et ils sont nombreux. Avec ceux-là nous tenterons de promouvoir les valeurs que nous partageons, l’unité, la solidarité, la volonté d’installer sur ce continent l’avenir du monde.
En précurseur de l’intégration économique régionale, avec notamment le rôle moteur qu’il a joué dans la création de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest, UEMOA, dont le dernier sommet vient de se tenir à Lomé, le Président Alassane Ouattara a invité ses homologues de la CEDEAO à œuvrer de concert pour résoudre rapidement ces problèmes afin de pouvoir s’attaquer aux vrais défis auxquels nos peuples veulent des solutions rapides : à savoir le développement durable et l’amélioration rapide de leurs conditions de vie. Ce qui, de son point de vue, nécessite l’instauration d’une vraie démocratie dans tout l’espace CEDEAO. C’est dans ce noble combat, qui interpelle tous les démocrates de l’Afrique de l’Ouest, que nous comptons inscrire les actions qui seront les nôtres à la tête du ministère de l’Intégration africaine.
Comme chacun le sait, le Chef de l’Etat attache un grand prix à l’intégration africaine. Cela ne date pas d’aujourd’hui parce qu’il a toujours œuvré, dans ses différentes fonctions comme Gouverneur de la BCEAO, Premier Ministre de Côte d’Ivoire, Directeur Général Adjoint du FMI pour que l’Afrique, continent d’avenir, puisse compter dans ce monde nouveau où chaque battement d’aile de papillon ici se fait sentir de l’autre côté de la planète.
La Côte d’Ivoire entend naturellement jouer sa partition, toute sa partition, dans le grand concert des nations.
La confiance que le Président Alassane OUATTARA place en nous, nous oblige. C’est pourquoi, par beau temps ou au milieu des tempêtes, nous maintiendrons le cap. Le cap qu’il a tracé.
Monsieur le Ministre d’Etat, chers amis,
Je vais conclure.
J’ai confiance en notre capacité à relever les défis qui se présentent à nous, à condition que chacune et chacun apporte son concours à la réalisation de ce grand dessein que représente l’intégration africaine.
L`immensité de la tache ne doit pas effrayer mais, bien au contraire, décupler les énergies. Pour ma part, je suis convaincu que nous obtiendrons les résultats espérés. Notre action sera pédagogique, transparente. Je compte d`ailleurs sur vous qui êtes des relais d`opinion, mes amis les journalistes, pour nous aider à porter la bonne information. Votre sens des responsabilités, s`agissant des questions d`intégration me laisse penser que notre collaboration fructueuse.
Je vous remercie.