Les délégués départementaux d’Abengourou, d’Issia, de Soubré et de San Pédro, du Syndicat national des fournisseurs de l’Etat de Côte d’Ivoire (Synafeci), ont affirmé, hier, à la salle Emmanuel Dioulo du District d’Abidjan que les factures de leurs membres n’ont pas encore été payées pour l’année 2011-2012. Ils ont fait cette révélation au cours de la réunion que le bureau national du Synafeci a organisée hier et au cours de laquelle les fournisseurs ont crié leur ras-le-bol quant au non- paiement effectif de leurs factures.
« Trop, c’est trop !. Nous avons besoin que nos factures soient payées pour faire face aux charges fixes en tant qu’opérateurs économiques. Nous ne pouvons pas comprendre que nous effectuons des travaux pour l’Etat et qu’en retour, nos factures ne soient pas payées. Il en est de même pour la fourniture de matériel de bureau l’Etat », a déploré Gré Faustin, président du Synafeci. Il estime que l’Etat ivoirien appauvrit les opérateurs économiques. Non sans fustiger les chèques impayés de 320 millions F.cfa de la Direction de la concurrence du ministère du Commerce pour une cinquantaine de prestataires. Gré Faustin a indiqué par ailleurs que le Trésor public a annoncé que l’Etat doit 194 milliards F.cfa aux fournisseurs. «Sur la dette intérieure de l’Etat vis-à-vis des fournisseurs, la part du Synafeci est estimé à 80% », a-t-il précisé. Selon lui, le président du comité de suivi de la dette intérieure, Kader Abdou Cissé, payeur général du Trésor, a promis que 20 milliards F.cfa seront destinés à payer les factures cette semaine. Le président du Synafeci ne comprend pas pourquoi l’Inspecteur général des Finances qui avait promis que ses portes sont ouvertes aux fournisseurs, en mars dernier, est devenu inaccessible. Le Synafeci propose au Trésor de payer les factures de façon trimestrielle en 2012. C`est-à-dire 7 milliards F.cfa le premier trimestre et 12 milliards F.cfa les trois autres trimestres.
Gré Faustin a aussi dénoncé le fait que l’Etat ivoirien octroie des marchés aux opérateurs économiques étrangers. « On ne peut ouvrir un appel d’offre à tous les pays. Ailleurs, cela ne se fait pas », a-t-il décrié. Les fournisseurs n’ont pas manqué d’évoquer les lourdeurs et tracasseries administratives pour obtenir les factures normalisées, les attestations de régularité fiscale et de la Cnps, etc. Cela leur est préjudiciable dans l’exercice de leur fonction. Une tournée de sensibilisation est en vue dans l’optique de l’assemblée générale élective du Synafeci le 19 août prochain. Les fournisseurs ont aussi évoqué les projets immobilier et d’assurance.
Gomon Edmond
« Trop, c’est trop !. Nous avons besoin que nos factures soient payées pour faire face aux charges fixes en tant qu’opérateurs économiques. Nous ne pouvons pas comprendre que nous effectuons des travaux pour l’Etat et qu’en retour, nos factures ne soient pas payées. Il en est de même pour la fourniture de matériel de bureau l’Etat », a déploré Gré Faustin, président du Synafeci. Il estime que l’Etat ivoirien appauvrit les opérateurs économiques. Non sans fustiger les chèques impayés de 320 millions F.cfa de la Direction de la concurrence du ministère du Commerce pour une cinquantaine de prestataires. Gré Faustin a indiqué par ailleurs que le Trésor public a annoncé que l’Etat doit 194 milliards F.cfa aux fournisseurs. «Sur la dette intérieure de l’Etat vis-à-vis des fournisseurs, la part du Synafeci est estimé à 80% », a-t-il précisé. Selon lui, le président du comité de suivi de la dette intérieure, Kader Abdou Cissé, payeur général du Trésor, a promis que 20 milliards F.cfa seront destinés à payer les factures cette semaine. Le président du Synafeci ne comprend pas pourquoi l’Inspecteur général des Finances qui avait promis que ses portes sont ouvertes aux fournisseurs, en mars dernier, est devenu inaccessible. Le Synafeci propose au Trésor de payer les factures de façon trimestrielle en 2012. C`est-à-dire 7 milliards F.cfa le premier trimestre et 12 milliards F.cfa les trois autres trimestres.
Gré Faustin a aussi dénoncé le fait que l’Etat ivoirien octroie des marchés aux opérateurs économiques étrangers. « On ne peut ouvrir un appel d’offre à tous les pays. Ailleurs, cela ne se fait pas », a-t-il décrié. Les fournisseurs n’ont pas manqué d’évoquer les lourdeurs et tracasseries administratives pour obtenir les factures normalisées, les attestations de régularité fiscale et de la Cnps, etc. Cela leur est préjudiciable dans l’exercice de leur fonction. Une tournée de sensibilisation est en vue dans l’optique de l’assemblée générale élective du Synafeci le 19 août prochain. Les fournisseurs ont aussi évoqué les projets immobilier et d’assurance.
Gomon Edmond