L’audit des factures de 2010 des fournisseurs de l’Etat de Côte d’Ivoire, demandé par le président Alassane Ouattara, va certainement faire des victimes. Parmi lesquelles, des administrateurs de crédit, les agents du Sigfip, les contrôleurs financiers, des agents des postes comptables et même des opérateurs économiques.
Avoir une idée précise des dettes avérées avant tout décaissement. Tel est l’objectif recherché par le président Alassane Ouattara, à travers l’audit demandé à la direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique, pour les arriérés des factures de 2010. Une décision qui pourrait emporter certains cadres, s’il est vérifié que certaines factures sont déclarées fausses. Puisque, selon le président du Syndicat national des fournisseurs de l’Etat de Côte d’Ivoire (Synafeci), Gré Faustin, « c’est une véritable chaîne que les résultats de l’audit, s’il est effectivement fait, va emporter ». Pour lui, des préfets, sous-préfets, présidents des conseils généraux, maires, en somme tous les administrateurs de crédits, jusqu’aux agents des postes comptables, en passant par les agents du Système intégré de gestion des finances publiques (Sigfip), les contrôleurs financiers, plusieurs personnes pourraient se retrouver derrière les barreaux. Parce que ce sont ces différentes personnes qui interviennent dans le processus de signature des factures. « D’abord, il y a l’administrateur du crédit qui fait le bon de commande ou la facture proforma. Facture ou bon de commande qui reçoit un code au niveau du Sigfip. Rentre en jeu le contrôleur financier. C’est lui qui s’assure de la réalisation effective du travail. Après cette étape, la facture retourne chez l’administrateur de crédit qui l’achemine au Trésor pour paiement », a indiqué Gré Faustin. Au total, tout au long de ces trois étapes que suivent les dossiers avant de permettre au fournisseur ou prestataire d’entrer en possession de son dû, il y a signature. « Comprenez que ce sera plusieurs pères et mères de familles qui se retrouveront à la rue si les enquêtes aboutissent », a fait remarquer le N°1 du Synafeci.
Des fournisseurs et prestataires de services en sursis
Au-delà de l’arrestation dont pourraient être victimes certains travailleurs, des opérateurs économiques ayant travaillé avec l’ex-régime sont en danger. Pour avoir fait la sourde oreille face aux appels du Premier ministre d’alors, Guillaume Soro, à se conformer à la légalité et à éviter de participer à l’imposture de l’ex-régime, leurs factures pourraient purement et simplement être rejetées. Le gouvernement du président Alassane Ouattara ayant décidé de se désengager de la dette intérieure contractée par l’ancien pouvoir de décembre 2010 à mi-avril 2011.
JULES CESAR
cesaryao32@yahoo.fr
Avoir une idée précise des dettes avérées avant tout décaissement. Tel est l’objectif recherché par le président Alassane Ouattara, à travers l’audit demandé à la direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique, pour les arriérés des factures de 2010. Une décision qui pourrait emporter certains cadres, s’il est vérifié que certaines factures sont déclarées fausses. Puisque, selon le président du Syndicat national des fournisseurs de l’Etat de Côte d’Ivoire (Synafeci), Gré Faustin, « c’est une véritable chaîne que les résultats de l’audit, s’il est effectivement fait, va emporter ». Pour lui, des préfets, sous-préfets, présidents des conseils généraux, maires, en somme tous les administrateurs de crédits, jusqu’aux agents des postes comptables, en passant par les agents du Système intégré de gestion des finances publiques (Sigfip), les contrôleurs financiers, plusieurs personnes pourraient se retrouver derrière les barreaux. Parce que ce sont ces différentes personnes qui interviennent dans le processus de signature des factures. « D’abord, il y a l’administrateur du crédit qui fait le bon de commande ou la facture proforma. Facture ou bon de commande qui reçoit un code au niveau du Sigfip. Rentre en jeu le contrôleur financier. C’est lui qui s’assure de la réalisation effective du travail. Après cette étape, la facture retourne chez l’administrateur de crédit qui l’achemine au Trésor pour paiement », a indiqué Gré Faustin. Au total, tout au long de ces trois étapes que suivent les dossiers avant de permettre au fournisseur ou prestataire d’entrer en possession de son dû, il y a signature. « Comprenez que ce sera plusieurs pères et mères de familles qui se retrouveront à la rue si les enquêtes aboutissent », a fait remarquer le N°1 du Synafeci.
Des fournisseurs et prestataires de services en sursis
Au-delà de l’arrestation dont pourraient être victimes certains travailleurs, des opérateurs économiques ayant travaillé avec l’ex-régime sont en danger. Pour avoir fait la sourde oreille face aux appels du Premier ministre d’alors, Guillaume Soro, à se conformer à la légalité et à éviter de participer à l’imposture de l’ex-régime, leurs factures pourraient purement et simplement être rejetées. Le gouvernement du président Alassane Ouattara ayant décidé de se désengager de la dette intérieure contractée par l’ancien pouvoir de décembre 2010 à mi-avril 2011.
JULES CESAR
cesaryao32@yahoo.fr