Après Les Copines, Les Zouglounettes, Zouglou Machine, Les Ladie’s…voici L’italienne du zouglou parce qu’elle nous vient tout droit d’Italie où elle réside. «Oui, je suis basée en Italie, il y a 20 ans. Mais il faut dire qu’avant que je n’atterrisse dans ce pays, on m’appelait déjà L’Italienne, ici à Abidjan où je côtoyais plusieurs artistes dont des zouglou», déclare l’artiste, à l’état civil, Rachel Séménou.
« Il faut que les Ivoiriens s’attendent à une dame qui vient relever le défi du zouglou au féminin», avertit celle qui rejoint le mouvement, 20 ans après, avec un album intitulé «Ingratitude», financé par P.S. Production, réalisé et arrangé à Abidjan par Jean-Luc Sephaf. Cet opus de 6 titres qui bénéficie de la participation de plusieurs chanteurs. «Il était temps parce que chaque chose en son temps. Maintenant, je suis prête à extérioriser ce que je portais en moi», dit-elle, précisant que l’album sort bientôt dans une maison qui reste à choisir.
L’Italienne du zouglou n’a pas la prétention de réinventer le zouglou avec «Ingratitude», puisqu’elle parle de «continuité». Elle ressent toutefois une sorte de fierté d’être à ce jour la seule femme qui s’engage à bousculer les hommes. «Je suis prête, j’assume», clame-t-elle.
La femme
souffre beaucoup
Déjà en Italie, confie la chanteuse, la promo de l’opus est assurée sur plusieurs radios communautaires. D’ailleurs, elle précise que les Ivoiriens résidant dans ce pays lui réservent un bon accueil. «A preuve, il y a « Djaba », une chanson composée sur un air tradi-moderne qui plaît particulièrement aux gens.» Dans «Djaba », en effet, L’Italienne du zouglou lance un message de réconciliation entre les Ivoiriens. «J’ai tirée la chanson de la tradition populaire bété. Tous les Bété le savent. Je n’ai pas voulu changer le titre pour garder toute son l’originalité. Elle évoque l’histoire d’une femme qui tient à porter son caleçon bien qu’il soit déchiré. C’est une image qui peut renvoyer à plusieurs sens. Par exemple, il ne faut pas forcer l’impossible », explique la chanteuse.
A travers «Femmes femme essuie tes larmes», L’Italienne du zouglou plaide la cause de la femme, comme elle en témoigne : « La femme souffre beaucoup. Quand il y a la guerre dans un pays, comme fut malheureusement le cas tout récemment en Côte d’Ivoire, elle perd son mari, son enfant, elle est violée. Dans le foyer, elle est souvent maltraitée mais demeure en place par amour. En somme, la femme pleure éternellement parce que sa nature est parsemée d’obstacles.»
«Ingratitude» qui est le titre-phare de l’album vise à stigmatiser ce vilain sentiment chez l’Homme. «C’est une des tares de la société qu’il faut combattre. C’est un peu mon histoire. Il est vrai que c’est moi qui n’ai pas été récompensée. Mais c’est avant tout l’histoire de tout le monde ». L’Italienne du zouglou en sait sans doute davantage.
«C’est mon premier pays»
Par ailleurs, l’ex Miss Lycée moderne de Bonoua 87 et candidate au concours Miss Carnaval de Bouaké de la même année, se félicite de l’ouverture enregistrée ces derniers temps dans son pays d’adoption. «Il y a 20 ans, il était très difficile de s’intégrer dans la société italienne parce que le peuple italien était très fermé. Les Italiens n’acceptaient pas aussi facilement les Noirs et les étrangers en général. Ils les voyaient un peu comme des envahisseurs. Mais avec le temps, ils ont compris que cela ne sert à rien de voir l’autre de cette manière. Aujourd’hui, le pays est beaucoup ouvert au reste du monde. Il s’implique de plus en plus dans les échanges culturels et commerciaux Nord-Sud. En ce qui me concerne, c’est mon premier pays», fait observer la chanteuse qui donne rendez-vous bientôt aux zoglouphiles.
Schadé Adédé
schadeci@yahoo.fr
« Il faut que les Ivoiriens s’attendent à une dame qui vient relever le défi du zouglou au féminin», avertit celle qui rejoint le mouvement, 20 ans après, avec un album intitulé «Ingratitude», financé par P.S. Production, réalisé et arrangé à Abidjan par Jean-Luc Sephaf. Cet opus de 6 titres qui bénéficie de la participation de plusieurs chanteurs. «Il était temps parce que chaque chose en son temps. Maintenant, je suis prête à extérioriser ce que je portais en moi», dit-elle, précisant que l’album sort bientôt dans une maison qui reste à choisir.
L’Italienne du zouglou n’a pas la prétention de réinventer le zouglou avec «Ingratitude», puisqu’elle parle de «continuité». Elle ressent toutefois une sorte de fierté d’être à ce jour la seule femme qui s’engage à bousculer les hommes. «Je suis prête, j’assume», clame-t-elle.
La femme
souffre beaucoup
Déjà en Italie, confie la chanteuse, la promo de l’opus est assurée sur plusieurs radios communautaires. D’ailleurs, elle précise que les Ivoiriens résidant dans ce pays lui réservent un bon accueil. «A preuve, il y a « Djaba », une chanson composée sur un air tradi-moderne qui plaît particulièrement aux gens.» Dans «Djaba », en effet, L’Italienne du zouglou lance un message de réconciliation entre les Ivoiriens. «J’ai tirée la chanson de la tradition populaire bété. Tous les Bété le savent. Je n’ai pas voulu changer le titre pour garder toute son l’originalité. Elle évoque l’histoire d’une femme qui tient à porter son caleçon bien qu’il soit déchiré. C’est une image qui peut renvoyer à plusieurs sens. Par exemple, il ne faut pas forcer l’impossible », explique la chanteuse.
A travers «Femmes femme essuie tes larmes», L’Italienne du zouglou plaide la cause de la femme, comme elle en témoigne : « La femme souffre beaucoup. Quand il y a la guerre dans un pays, comme fut malheureusement le cas tout récemment en Côte d’Ivoire, elle perd son mari, son enfant, elle est violée. Dans le foyer, elle est souvent maltraitée mais demeure en place par amour. En somme, la femme pleure éternellement parce que sa nature est parsemée d’obstacles.»
«Ingratitude» qui est le titre-phare de l’album vise à stigmatiser ce vilain sentiment chez l’Homme. «C’est une des tares de la société qu’il faut combattre. C’est un peu mon histoire. Il est vrai que c’est moi qui n’ai pas été récompensée. Mais c’est avant tout l’histoire de tout le monde ». L’Italienne du zouglou en sait sans doute davantage.
«C’est mon premier pays»
Par ailleurs, l’ex Miss Lycée moderne de Bonoua 87 et candidate au concours Miss Carnaval de Bouaké de la même année, se félicite de l’ouverture enregistrée ces derniers temps dans son pays d’adoption. «Il y a 20 ans, il était très difficile de s’intégrer dans la société italienne parce que le peuple italien était très fermé. Les Italiens n’acceptaient pas aussi facilement les Noirs et les étrangers en général. Ils les voyaient un peu comme des envahisseurs. Mais avec le temps, ils ont compris que cela ne sert à rien de voir l’autre de cette manière. Aujourd’hui, le pays est beaucoup ouvert au reste du monde. Il s’implique de plus en plus dans les échanges culturels et commerciaux Nord-Sud. En ce qui me concerne, c’est mon premier pays», fait observer la chanteuse qui donne rendez-vous bientôt aux zoglouphiles.
Schadé Adédé
schadeci@yahoo.fr
